Point de vue tp
Comme prévue, je l'ai attendu bien sagement à la maison afin de continuer ce que nous avions commencer dans sa salle. C'était incroyable, jamais je n'aurais cru un jour le faire dans une salle de classe.
J'entends la porte s'ouvrir, elle me tire de mes belles pensées. Je n'ai le temps de rien dire qu'elle se déchaîne sur moi.
Toute la fin d'après-midi s'est passée de la même façon. Je suis épuisée, mes jambes trembles, mon souffle à du mal à retrouver son rythme habituel. Je suis comblée.
Nat : j'ai réussi a t'épuiser? Dit-elle fière d'elle.
TP : si tu savais! J'en ai du mal à marcher.
Elle rigole avant de se lever et de tomber. Cette fois c'est moi qui me moque d'elle.
TP : on rigole, on rigole mais Mme Romanoff ne tient pas sur ses jambes non plus.
Je reçois un coussin en pleine face.
La soirée continue dans la bonne humeur, on s'est fait une soirée galette avant de rejoindre notre lit et s'endormir paisiblement.Point de vue Romanoff
Je fais la maligne avec TP, mais je ne suis pas mieux qu'elle. Cette partie de jambes en l'air m'a complètement vidée. Je suis heureuse d'avoir retrouvée ma vie sexuelle d'avant mon agression. Le corps de TP me manquait et cette sensation de plénitude me manquait aussi. On s'installe dans le lit et je ne tarde pas à m'endormir dans ses bras.
J'entends un bruit strident c'est le foutu réveil de TP. Elle ne tarde pas à l'éteindre mais ça n'a pas empêcher de me réveiller. Elle s'excuse rapidement avant de sortir du lit et de se préparer pour les cours.
Nat : vivement les grandes vacances...
TP : on vient de sortir des vacances...
Nat : c'est trop dur...
TP : dis toi que les grandes vacances sont dans pas longtemps, c'est les prochaines.
Je me relève d'un coup.
Nat : c'est vrai ça! Qu'est ce que tu décides de faire ensuite?
TP : tu me poses vraiment la question a 6h30 du matin?
Nat : très bien je te la pose plus tard dans la journée.
Elle ronchonne avant de m'embrasser et partir de la chambre.Point de vue tp
A cause d'elle mon cerveau tourne à plein régime des le matin. Qu'est ce que je compte faire? Et bien bonne question...
Je pense à autre chose le temps du trajet et rejoint la fac pour une nouvelle journée.
Peter : TP!!!
TP : Peter!! Dis moi tu sais ce que tu veux faire après ton année?
Peter : facile, continuer une nouvelle année puisqu'il me faut 3 ans en fac. Pourquoi cette question?
TP : Nat m'a posé la question ce matin... Et j'ai pas su répondre parce que je ne sais pas.
Peter : tu comptes pas continuer?
TP : j'adore les cours, surtout la biologie et tout ce qui touche au corps humain mais de la a continuer je ne sais pas...
Peter : je comprends... Devient prof de bio. Dit-il en rigolant.
TP : très drôle Peter. Faut un concours pour ça et l'avoir...
Peter : et bas essaye!Je ne réponds plus, il me met encore plus dans le flou. Avec tous les évènements de l'année j'en ai presque oublié de penser à moi et mon avenir.
La journée passe, je reste dans mes pensée jusqu'au cours de russe. Elle semble en retard. Tous les élèves sont rentrés s'installer pendant que moi j'attendais dans le couloir de l'apercevoir. Après quelques minutes sa silhouette apparaît dans mon champs de vision. Je penche la tête en la regardant. Elle a l'air de marcher différemment. Mon sourire se lève au fur et à mesure d'observer sa démarche. En voyant son regard me fusillé je comprends qu'elle a compris à quoi je pensais.
Romanoff : vous comptez rester dans le couloir ou rejoindre les autres en classe?
TP : pardon, je vais m'installer.J'attrape mon sac et me dirige en classe. Mais avant ça, je l'entends me dire à voix basse : "tu as trop abusé de mon corps".
Je pouffe de rire essayant de me retenir sans succès.Point de vue Romanoff
Je n'ai pas pu m'empêcher de le lui dire. Le problème c'est que maintenant elle rigole et j'ai l'impression qu'elle n'arrive pas à ce calmer. Je la vois bien essayer de se cacher mais ça ne fonctionne pas vraiment.
Romanoff : TP tu vas sortir 5 minutes et revenir quand tu seras calmée.
Elle se lève de sa chaise, passe devant mon bureau en me murmurant "merci".
Je ne peux m'empêcher de sourire quelques secondes avant de reprendre mon cours.
Romanoff : très bien, sortez vos exercices on va corriger ça.Point de vue tp
J'arrive enfin à me calmer de mon four rire incontrôlable. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris, c'est bien une des rares fois où je n'arrive pas a m'arrêter. Mais à voir sa démarche, sa tête et enfin sa réflexion ça a été pour moi de trop pour me retenir.
J'entends enfin la porte s'ouvrir sûrement pour que je puisse retourner en classe.
Romanoff : calmée ?
Je hoche la tête avant qu'elle me fasse signe de rejoindre ma place.En voyant le tableau, je comprends qu'ils ont corrigés les exercices demandés.
Romanoff : TP, je t'ai mise une feuille sur ta table avec des exercices a faire, les autres ont déjà commencé. Vous avez jusqu'à la fin de l'heure c'est à dire 30 minutes.Je ne dis rien et me concentre pour rattraper mon retard. J'entends un élève l'appeler pour lui poser une question. Lorsque je lève ma tête, je la vois se lever et commencer à marcher. Sauf que sa jambe flanche et elle manque de tomber. Par chance elle se rattrape au dernier moment mais ça n'a échappé à personne.
Pour autant les élèves ne rigolent pas de peur de se faire engueuler. Et ils ont raison.??? : Son mec est pas allé de main morte.
J'entends une première réflexion.
??? : Il l'a bien démonté le chanceux.
Et la deuxième. Ça vient de derrière. Sans surprise quand je me retourne je vois Éric avec un de ses amis. Je les fusilles du regard.
Eric : un problème TP?
TP : t'es vraiment qu'un gros con, obsédé !
Eric : t'es jalouse parce qu'elle s'est faite déglinguée et pas toi?
TP : pas du tout! Ça se dit juste pas. C'est déplacée et irrespectueux. Mais venant de toi, je ne suis pas étonnée.
Eric : TP la sainte. En tout cas je lui la mettrai bien aussi.Je souris, parce que depuis le début elle est derrière lui écoutant ce qu'il a à dire. Il est tellement discret...
Eric : pourquoi tu souris? Tu m'imagine avec elle c'est ça? Oh je viens de comprendre toi aussi tu veux te la faire?
TP : bon courage... Je lui dis avec un grand sourire.Point de vue Romanoff
En passant dans les rangs, j'ai entendu des réflexions me concernant. Je devrais leur apprendre la discrétion. Voyant que TP s'en ai mêler je le laisse parler pour voir jusqu'où il ira et surtout comment il va se justifier ensuite.
Je le vois se retourner et son sourire malsain se transforme immédiatement. Je vois son visage se décomposer.
Romanoff : quelque chose à dire Eric?
Eric : non... Euh... Pas du tout.
Romanoff : dégage de mon cours!
Eric : mais madame...
Romanoff : tu veux qu'on règle ça chez la directrice peut-être ?
Il me dit non de la tête.
Romanoff : alors prend tes affaires et ne revient plus dans mon cours. Les gamins comme toi je n'en veux pas.Il s'en va plutôt fâché et regarde TP énervé. J'ai cru entendre un "tu vas le regretter" mais n'en rajoute pas. J'aurais la fin de l'histoire de toute façon.
Le cours se termine peut de temps après, ayant encore une classe, les élèves ne perdent pas de temps à sortir.
Point de vue tp
Je rentre à la maison puisque j'ai fini.
Je n'ai même pas fait attention sur la route, j'étais encore dans mes pensées. Il faut que je fasse des recherches pour mon avenir, je peux pas rester sans réponse alors qu'on approche de la fin d'année.
??? : Je sais où tu habites maintenant TP TN.
Je me retourne brusquement et aperçois ce crétin d'Éric dans sa voiture devant chez moi.
TP : bravo, ça va t'apporter quoi au juste?
Eric : je vais pouvoir t'emmerder quand je vais m'ennuyer.
TP : essaye pour voir! La police sera heureux d'attraper un con comme toi.
Eric : bonne soirée TP!Il part. En soit j'ai fais comme si ça ne me gênait pas qu'il sache où j'habite mais la réalité en ai toute autre. S'il connait la voiture de Nat ou bien même qu'il regarde le nom sur la boîte aux lettres, on est clairement foutu. Et il se gênera pas pour le dire haut et fort.
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Professeur Romanoff - Ma Prof De Russe
Hayran KurguTP décide de se remettre dans les cours et fait sa rentrée à la fac. Elle rencontre Peter qui deviendra son meilleur ami. En ayant pris des options, elle ne pensait pas que ça allait la mener jusqu'à sa vie d'aujourd'hui.