Chapitre 4: Christophe Galtier

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Sur mon lit, la quasi totalité de mon armoire git tel des cadavres. Je ne sais pas quoi me mettre pour paraitre sérieuse et faire enfin mon âge. Si je me rend à mon rendez vous et qu'il penses, comme beaucoup, que j'ai 17 ans, je ne suis pas sur de faire bonne impression. Hier, en allant a l'association, j'ai reçu un appelle que je ne m'attendais pas du tout  à avoir. Christophe Galtier, l'entraineur de l'équipe de foot de la capitale, m'a donner rendez vous aujourd'hui pour discuter de mon stage et de mon projet. Si on m'avais dit qu'il répondrais a mon mail, jamais je n'y aurais cru. En partant, je passe par l'association pour déposer des papiers pour Pierre. Claude, me voyant bien habiller, se dirige vers moi.

-Tu as un rendez vous galant ?

-Non, professionnel, pourquoi ? ça fait trop ? J'aurais pas du mettre cette chemise je le savait !

-Kémy ! C'est parfait ne t'en fais pas ! Tu fais très pro ! Tu vas l'avoir ton stage ! 

-Quand j'aurais fait aboutir mon projet, c'est toi que j'embauche en premier ! 

Je lui fais un bisous sur la joue avant de repartir pour ne pas être en retard. Tout le trajet je stresse, si ils me font venir, c'est qu'il juge que je suis un minimum a la hauteur, ça m'étonnerais qu'ils fasses venir toute les personnes qui souhaite faire un stage chez eux. Quand j'arrive au centre d'entrainement du club, j'ai l'impression d'être une souris qui n'est pas sensé se trouver ici. Un des vigiles s'approche de moi avec une démarche d'armoire a glace. Il fait trois tête de plus de moi, je deviens rouge. 

-Vous ne pouvez pas passer madame, ce lieux est privé !

-Je ... Je..... J'ai un rendez vous !

-Avec ?

-Mon... monsieur Galtier.

Super, je n'arrive pas à aligner 3 mots, le vigile me fait signe d'attendre puis s'éloigne talkie walkie a la main. Il parle dedans mais je suis trop loin pour entendre ce qu'il dit. Je ne bouge pas d'un pouce, j'ai trop peur de la réactions que armoire à glace numéro 2 peut avoir. Il est rester a sa place depuis que je suis arrivé mais son regard est dur, il attend surement de voir si je suis belle est bien là pour un rendez vous ou si c'est l'une des tentatives de fan hystérique que je peux lire dans des articles sur mon téléphone. Quand son collègue reviens vers moi, il me fait signe d'ouvrir mon sac, quand il voit que celui ci est vide, il me demande de le suivre jusqu'au bâtiments dans lequel le rendez vous aura lieu. Me laissant attendre seule dans une immense pièce de réunion, le stresse accélère mon rythme cardiaque. Je pose ma pochette de papier pro devant une chaise et enlève mon manteau, le chauffage est fort ici, comment les joueurs font pour ne pas tomber malade ? Je n'ose pas m'asseoir, alors je fais mine de chercher quelque chose dans mon sac a main, en espérant qu'ils se dépêche un peu et que personne ne m'observe sinon il me prendrais pour une folle à presque enfouir son visage dans le sac.

Quand j'entend la porte s'ouvrir, je me redresse droite comme un I. Devant moi, un homme d'une 50aine d'année accompagner par un deuxième homme un peu plus vieux. En me voyant, ils se présentent et me fais signe de m'asseoir, eux s'assoient sur les chaises en face. Pendant presque un quart d'heure nous parlons de moi, mon CV ma lettre de motivation et de mon projet. Puis il vient une question au coach.

-Pourquoi nous avoir envoyez ce mail, alors qu'au téléphone, vous semblez surpris d'avoir une réponse !

-Sans langue de bois ? Je ne sais pas, c'est une amie qui m'a soumis cette idée, je ne voulais vous envoyez aux débuts, mais... Ce soir là, j'ai fais une surprise au dirigeant de l'association dont je vous ai parler, et au vue de la popularité de ma surprise, j'ai eu confiance en moi. Qui ne tente rien n'a rien. 

-Et sans langue de bois, qu'elle est votre relation avec le football ?

-Je ne vais pas dire que je suis incollable loin de là, si je dois être honnête avec vous, je ne pense pas connaitre la moitié de vos joueur. Mais j'aime beaucoup regarder des matchs de temps en temps, et ce que j'aime le plus c'est de voir qu'un match de foot réunie des centaines de personne de toute ethnies différentes. 

Il semble surpris de me sincérité, mais je n'ai a pas mentir, de toute façon, il le verra bien vite si ils me prennent que je ne connais presque personne. Une demi heure après la première poignet de main, nous nous serrons la main de nouveau pour dire au revoir. J'ignore si je serai prise ou non, j'ignore aussi si ma sincérité va jouer en ma faveur ou au contraire,  a ma défaveur, ce que je sais en revanche, c'est que j'ai horreur de mentir, alors qu'importe le résultat, je serais rester droit dans mon basket, enfin en l'occurrence, dans mes bottes.

En sortant, je suis a deux doigts de foncer dans un groupe de garçons en maillot de foot. Je m'excuse rapidement et les laisse passer. Je reconnais Kylian Mbappé et Hakimi parmi eux. Ils sont surpris, mais me font un sourire, je les sourit en retour et une fois la porte libre, je m'empresse de sortir. Avant que la porte ne se referme derrière moi, j'entend un homme parler en anglais.

-Ney ? Ça va ?

-Ouais... J'ai juste cru... Laisse tomber.

En entendant cette voix, je m'immobilise, discrètement je regarde par dessus mon épaule pour vérifier mais je ne vois que l'ombre d'un des joueurs disparaitre a un croisement. J'ai du rêver. Je soupire et reprend la route jusqu'à mon petit studio. Je ne souhaite qu'une chose ! Me mettre sous les couvertures.

En arrivant chez moi, je ne peux pas me reposer, j'aurais du m'y attendre, Rose m'appelle. 

-Alors ? Ils sont comment en vrai ! Tu as pu avoir des autographes ? 

-Mon rendez vous c'est bien passer, j'ignore si je suis prise ou non, ils m'appelleront dans la semaine. Oui j'ai croiser des joueurs, Mbappé et Hakimi m'ont même sourient ! Ils sont impressionnant en vrai mais Non je n'ai pas d'autographe car je n'y allais pas pour ça mais pour mon avenir !

-C'est pas grave, j'en aurait quand tu y seras prise ! 

-Je t'ai dis que ...

-Tu seras prise point !

Je n'ai même pas le temps de finir ma phrase qu'elle me fais déjà un monologue. Je soupire mais souris à son énergie. 

Brésilien pas comme les autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant