Chapitre 1: Kémy !

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Je ne peux pas dire que ma vie à été de tout repos, non pas que j'ai été maltraiter ou autre, non, elle n'était juste pas stable. Enfant, j'ai grandi avec des parents aimant, une sœur incroyable et un frère dont j'étais très proche. Quand je dis que j'étais proche de lui, c'était a un point de vouloir faire les mêmes choses que lui, il faisait du judo, j'en ai fais même si j'étais nulle, il sortait faire les magasins avec des amis, je venais avec lui juste pour passer du temps avec. En grandissant, j'ai commencer à me renfermé sur moi, je n'étais pas douée du tout à l'école, et si je me comparais au reste de ma fratrie, c'était encore pire. De plus, je ne savais pas du tout ce que je voulais faire de ma vie, petit à petit, j'ai arrêter de m'ouvrir aux autres, par peur de les ennuyer, j'ai perdu ceux que je considéré comme mes amies car "je n'étais plus comme avant". Je crois que la vérité c'est qu'avant je n'étais déjà pas moi même, je n'étais que ce que les autres voulaient que je sois quitte a me mettre en danger dans certains cas. Si il y a bien une chose dans laquelle j'ai toujours exceller, c'est dans la communication avec les animaux, je ne me rappelle même plus le nombre de chien ou de chat que j'ai ramener a mes parents pour retrouver leur propriétaire ou les soigne. 

J'ai continuer mes études, et quand j'ai échoué a mon bac scientifique, je n'ai pas supporter, c'était la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. En parallèle, mon frère commençais a dégénéré, trainant avec des personnes pas digne de confiance, coupants doucement les ponts avec nous et nous reparler que quand il avait besoin de quelque chose. La seule chose qui m'apportais du réconfort, c'était de m'occuper des autres, et ensuite m'occuper du magnifique bébé de ma grande sœur. Quand j'ai enfin obtenu mon Bac, je me suis inscrite dans une filière supérieur pour devenir enseignante ou éducatrice pour les enfants défavorisés. J'ai passer avec brio les trois années de la licence, mais pour continuer dans cette filière, j'ai du déménager à Paris. Je n'ai jamais aimé les grande ville, trop de monde, trop de bruit et trop cher. Pour subvenir à mes besoins en plus du loyer de mon studio j'ai commencer à travailler dans un restaurant le soir. Au début ça allais, mais j'ai commencer à ne plus dormir, ne plus manger et mes notes ont chuter, mes parents commençant a me voir dépérir m'ont obliger a démissionné. Maintenant, ils m'aident comme ils peuvent a payer ce qu'il me manque après ma bourse. 

Aujourd'hui, j'ai 25 ans, je vis donc a Paris, je fais des études qui me plaisent à peu près mais à défaut de pouvoir aider mes parents a cause de la distance, je suis dans une association qui aide les sans abris, je fais la distribution de nourriture et soigne les sans abri qui se font agressé dans la rue. C'est ma façon a moi de payer ma dette et ça m'a permis de me faire deux amis, Claude est un sans abri adorable, il a l'âge de mon père et me fais pensé a mon grand père maternel. Il est a la rue depuis que sa femme est partie avec tout l'argent mais lui laissant toute les dettes qu'elle avait accumulé, nous avons beaucoup sympathisé et il est presque devenu un membre de ma famille, il cherche a sortir de la misère malgré toute les merdes qui lui sont arrivé, c'est une vrai source d'inspiration. Ma deuxième amie est Rose, elle est bénévole comme moi, nous avons a peu près le même âge mais nous sommes très différent. De temps en temps, elle m'emmène dans des soirées sympa pour me faire sortir la tête des cours.

Si ces derniers temps tout semble aller mieux, ce n'est pas le cas de mon quartier, le soir, il est déconseiller de sortir, surtout pour moi qui habite dans un semi sous sol. L'immeuble dans lequel j'habite ressemble un peu a l'un de ces immeubles dans les série américaine. Pour accéder à ma porte d'entré il ne faut pas passer par le hall, mais descendre 5 petites marches sur le coter des marches du hall. Je n'ai donc aucun "sas" pour me protéger de l'extérieur. Extérieur qui, le soir, a tendance a chauffer, a quelque rue de chez moi il y à une boite de nuit, de l'autre coté, des trafics ont souvent lieux, il n'est donc pas rare de voir passer dans ma rue des hommes alcooliser ou droguer prêt a en découdre. C'est donc ainsi que je vis a présent, dans une ville que je n'apprécie pas, a faire des études et du bénévolat que j'aime faire mais habitants dans un quartier qui craint pas mal.

Brésilien pas comme les autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant