Chapitre 4

10 0 0
                                    

4.


J'ai passée le reste du jeu toute seule derrière, sans participer. C'était plutôt ennuyant, je me demande ce que je fais là et je me suis demandé plusieurs fois pourquoi je n'avais pas acceptée la proposition de Tony qui était de se barrer.

Mon équipe a continué à résoudre des énigmes, puis à avancer jusqu'à la cachette de la prochaine.

Super fun.

Désormais nous sommes sur la route de la soit disante dernière énigme. L'énigme qui devrait nous mener jusqu'au trésor. Les enfants sont super excités ce qui les rend d'autant plus énervant.

Tandis que l'on marche toujours j'entend au loin une voix que je ne connais que trop bien. Je me retourne pour apercevoir, Ela, criant et courant vers moi suivit de dix autres personnes.

Je me basse à sa hauteur pour pouvoir la recevoir dans mes bras et elle commence à me raconter tout ce qu'elle a fait durant cette chasse au trésor. Nous nous faisons rapidement rejoindre par nos deux groupes respectif.
Les deux animateurs parle entre eux et certains retrouvent leurs amis.
Moi  je me retrouve en face de ma sœur dont les yeux clairs brillent et me procure une vague de bonheur intense.
Mais celle-ci se dissipe quand Esteban me ramène à la réalité me demandant de me relever pour que l'on puisse venir à bout de ce jeu.

Elaena est tout devant, accompagnée de ses nouveaux amis.

Cela a toujours été quelque chose qui m'impressionne. La rapidité à laquelle elle se fait des amis. Je n'ai jamais réussi.

Un peu plus loin, les deux groupes s'arrête et se mettent à chercher la pochette contenant le papier.
Une nouvelle fois je les regarde, sans rien faire.

Une fois qu'ils l'on trouvé je les vois tous se serrés pour essayé de lire et de savoir ce qu'il est écrit sur ce bout de papier aussi insignifiant qu'il soit.

Après quelques minutes à réfléchir, du moins c'est ce que je pense qu'ils font, tous lèvent la tête vers moi qui suis un peu plus loin, adossée contre un mur.

Merde.

- Quoi ?

J'entends la petite voix de ma sœur me crier.

- Viens Havy ! Viens !

Je me rapproche la suppliant de ne plus m'appeler comme cela devant les autres.

- Qu'est ce qu'il y a ? Demandais-je une fois à la hauteur de tous.

Comme personne ne le fait, Esteban prend la parole.

- Ta sœur nous a dis que tu t'y connaissais en littérature française, c'est vrai ?

- Comment ça ?

- On a besoin de quelqu'un pour répondre à une question sur de la littérature française. Me dit l'autre animatrice.

- Ils savent pas le faire eux ? Dis-je en pointant du doigt les deux nerds de mon équipe.

- Ils ont dis qu'ils ne savaient pas. Répond t-elle

- C'est une question sur une citation d'un grand écrivain français genre Oscar Wilde ou un truc dans le genre. Me dit Esteban.

Je me rapproche de lui tout en répondant.

- Pour commencer, Oscar Wilde n'est ni français ni écrivain. C'est un poète, romancier et dramaturge Irlandais. Il a peut être passé la plupart de sa vie en France et est peut être mort à Paris mais il est né à Dublin, qui se trouve en Irlande. Ensuite je ne vais pas dire que je m'y connais en littérature française je suis juste cultivée sur ce qui est de la poésie. Dis-je en haussant les épaules l'air désinvolte.

M'interdire c'est m'inciterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant