Chapitre 7

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7.


Il est vingt-trois heure quand je me fais réveiller par des bruits sur ma porte. Les bruits s'apparente à quelqu'un qui frappe sur la surface en bois.
Je lâche un grognement et sort de mon lit à contre cœur. Quand j'ouvre la porte quelle ne fût pas ma surprise de voir ma mère dans l'encadrement. Elle ne sourit pas comme d'habitude mais elle n'a pas non plus l'air fâchée.

- Ça fait longtemps que tu es rentré ? Me demande t-elle.

- Heu un peu moins d'une heure pourquoi ?

- Ho et tu n'as pas pensé à nous prévenir j'imagine ?

Ok, là elle est fâchée.

- On est au camping maman pas en ville.

Je lui fis mon plus beau sourire hypocrite et me retourne pour retrouver mon lit. C'est à ce moment là que je remarque que je suis toujours habillée.
En effet, la robe que j'avais choisis est encore sur mon dos.
Une robe blanche et simple avec de fines bretelles et parsemé de petites fleurs un peu plus foncé. Elle est tellement légère et confortable que j'ai oublié que je l'avais encore sur moi.
Avant que je ne puisse m'allonger sur mes draps, ma génitrice reprend la parole.

- On a pas finit jeune fille.

Je déteste cette phrase.
Je me retourne une nouvelle fois vers celle qui m'a donné la vie. Le visage sévère qu'elle arbore, le plus souvent quand on se dispute, est de retour. Je souffle et écoute ce qu'elle a à me dire.

- Ce n'est pas parce qu'on est dans un camping que tu peux ne pas nous prévenir ! Tu aurais pu au moins nous envoyer un message pour nous dire que tu rentrais, que tu allais avec tes amis ou je ne sais quoi !

- J'ai pas d'amis je te rappelle. Lançais-je avec un sourire hypocrite.

- Ho allez arrête hein !

- Quoi ? Tu m'as forcée à aller dans ce club de merde et maintenant tu vas me forcer à me faire des amis ? Je suis mieux seul !

Sur ces dernière phrase, ma voix avait augmentée de volume.

- Haven ! Parles moins fort, tout le monde dort.

- Ho ta merveilleuse et parfaite petite famille.

Se fût la phrase de trop pour ma mère. Elle me prend le bras et me force à aller dehors, sur la terrasse. Elle ferme la porte de notre habitation pour une dizaine de jours et se tourne vers moi, le visage remplit d'une colère que je ne connais que trop bien. J'ai appuyée là où ça fait mal. J'ai touchée à son monde parfait et ça, Hélène Parks déteste.

- Tu pourrais faire un effort Haven ! Me dit-elle le visage sombre.

- Un effort ! Un effort pour quoi ? Faire semblant ? Prétendre ?

Je suis sidérée. Je sais qu'elle a toujours voulu que je rejoigne son monde idyllique mais elle ne s'est jamais posé la question de ce que moi j'ai envie. De ce que j'ai besoin.

- Un effort pour la bonne entente entre nous. Je te demande pas de faire semblant mais d'essayer de... De...

Je vois bien qu'elle cherche ces mots et une partie de moi à bien envie de partir sans écouter ce qu'elle a à me dire mais je décide de rester et pour une fois, de l'écouter.

- Je sais pas moi de sourire, d'être de bonne humeur, d'être gentil avec Marc, faire un effort quoi !

- Oui donc faire semblant.

M'interdire c'est m'inciterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant