Carrera Café

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Voici le chapitre 9 bonne lecture…

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Après que Riele ait retrouvé sa loge sans dessus dessous, Adam, le producteur, leur accorda deux semaines de repos.

Riele accueillit cette nouvelle avec joie.

La jeune femme sirotait un smoothie à la pomme sur sa terrasse qui donnait sur la piscine située en contrebas.

Habillée de son maillot de bain deux pièces rouge vif, elle admirait la vue, sa peau noire baignée par la chaleur du soleil.

Son visage était en parti dissimulé par une grande capeline en paille.

Son IPhone vibra sur la petite table à ses côtés. Le nom d'Ella y était affiché. Elle reposa son verre et actionna le haut-parleur de son téléphone :

« Ma meilleureeeee ! hurla joyeusement son amie.

- Petite traîtresse. répondit Riele, le sourire aux lèvres.

- C’est comme ça que tu nommes  ton amie ?

- Amie ? Ne me fait pas rire. Une vraie amie ne trahit jamais.

- Tu m'en veux encore ? Je te le répète encore une fois … je ne savais pas pour Jace ! chuchota Ella à l’autre bout du fil.

- Pourquoi tu chuchotes ? lui demanda Riele suspicieuse.

- J’suis à la galerie d’art !

- Seule ?

- Non, j’suis avec mon B. R. E. N. T.!
lui répondit-elle la voix toute joyeuse.

- Ah, l’étudiant en informatique ! Il n’avait pas rompu avec toi ?

- Elle raconte quoi la follasse ! On ne s’est jamais quitté ! On a juste fait une pause à cause de toi et de Jace !

- Quoi ? Mais j’ai rien à voir là dedans.

- Bien sûr que si !

- Ah tu joues à ça ? Est ce que ton B. R. E. N. T. sait pour le jeune adonis aux cheveux bouclés à Santa Monica ?

- Chut…,siffla Ella en murmurant. On était en pause alors ça ne compte pas. Et t’as intérêt à garder ta langue ma belle si tu ne veux pas que je m’occupe de toi.

En entendant le ton de sa voix, Riele ne put s’empêcher d’éclater de rire. Ce fut au même instant qu’elle entendit quelqu’un sonner à sa porte.

- Ella, il faut que j’te laisse. On sonne à ma porte, c’est sûrement le concierge.

- Ok, bye. »

Riele ôta sa capeline et passa sa longue robe bleu légèrement transparente à motif fleuri par-dessus son maillot de bain et alla ouvrir la porte.

M. Wilson, le concierge, un sexagénaire bedonnant au visage renfrogné, inspecta sa serrure en pestant sur sa mauvaise qualité.

D’après lui, même un bébé de deux ans serait capable d’ouvrir ce « cadenas de pacotille » les yeux fermés .  

Riele, à moitié blasée, resta assise sur son sofa à l’écouter se plaindre.

Le vieux concierge mit un temps fou à remplacer la serrure, trop occupé à raconter que dans sa jeunesse les serrures n’étaient pas de la vulgaire camelote. Et que même les cambrioleurs les plus aguerris ne parviendraient nullement à les crocheter.

Riele se mordit la lèvre impatiente.

 Elle consultait de temps en temps son téléphone car elle devait rejoindre Asher au Carrera Café dans moins d’une demie heure.

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