Que Faire ?

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Voici le onzième chapitre. J'espère qu'il vous plaira.
Sinon bonne lecture et bon week-end

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Il était 19 h 00 du soir, lorsqu'ils arrivèrent à San Diego.

En ce début du mois de juillet, le soleil caché par de fin nuage, était encore loin du couchant.

Riele qui n'avait jamais mis les pieds dans cette ville, l'eut vu comme un petit bout du Mexique. Avec des plages luxuriantes, et des paysages qui passaient de quasi désertiques à de magnifiques oasis.

Elle contempla admirative les différents reliefs de la deuxième plus grande cité de la Californie avec ses plaines broussailleuses à perte de vue.

Ce fut trente minutes plus-tard, que le pick-up se gara à l’arrière d'une maison de style ranch.

Elle avait un toit rouge brique, et elle était de plein pied avec un profil long. Sa façade était d’un joli beige avec deux garages attenants.

La bâtisse était séparée en deux étages ouverts et épurés, avec des extérieurs simples  entourés de verdure et de vieux enclos d’un vert métallique, où s’y reposaient paisiblement quelques chevaux et des bêtes de somme.

Le trio masculin sortit du véhicule tandis que Riele resta silencieusement assise à l’arrière.

Xander et Niko prirent le chemin de terre qui donnait sur le porche de la maison.

Jace, quant à lui, ouvrit la porte arrière du véhicule où était installée la jeune femme.

« Bon, tu sors ? dit-il en contemplant le visage renfrogné de Riele qui fouillait dans son sac à main.
Jace perdit patience et le lui arracha des mains.

-Rends moi mon sac tout de suite Jace ! lui ordonna-t-elle en tendant sa main vers lui sans le regarder.

-J’te le rendrai dans quelques jours.

-Comment ça dans quelques jours ? dit-elle consternée en tournant son visage vers lui. Tu n’as pas l’intention de me séquestrée ici !

-Non puisque c’est invitation.

-Elle est drôle ta manière de m’inviter ! rétorqua-t-elle. De toute façons, je ne peux pas rester ici je travaille lundi !

-Arrête de mentir, je sais que ton tournage est fini.

Riele resta muette, accusant le coup. Elle l’observa en biais.

La casquette du jeune blond dissimulait partiellement son regard, ce qui empêcha à Riele de déterminer son humeur.

-Tu m’espionnes encore, c’est ça ? déduit-elle.

-Écoute Rie, le trajet m’a un peu fatigué. Rentrons, on en rediscutera plus-tard.

-Je n’irai nulle part avec toi ! » refusa-t-elle catégoriquement en croisant les bras.

Le jeune homme souffla excédé, passa le sac à main de la jeune femme autour de ses épaules  et redressa légèrement sa casquette, révélant ses énormes cernes violettes.

Cette vision la désarçonna mais elle n’eut pas le temps d’y prêter plus attention car Jace lui attrapa le bras gauche et l’extirpa de force du véhicule.

Riele manqua de tomber.

Elle se redressa rapidement et lui lança un regard assassin.
« Je te déteste ! » l’invectiva-t-elle en colère.

Le jeune homme allait répliquer mais fut distrait par les aboiements d’Henry, son Golden Retriever.

Riele qui avait une peur phobique des grands chiens, vit horrifiée un cerbère au pelage blond courir dans leur direction.

« Jace, fais le partir !... Vas t’en le cabot ! hurla la jeune femme à plein poumons, en s’agrippant à lui de toutes ses forces.

-Il ne te fera aucun mal. Il ne mord pas.

-J’m’en fout ! »

Jace la souleva du sol en la saisissant par la taille, tandis qu’elle enroula ses jambes autour de ses hanches.

Le molosse extatique, aboyait et reniflait le jeune couple en remuant la queue dans tous les sens.

Jace avança avec peine vers la porte d’entrée, la jeune femme toujours dans ses bras.

Il ordonna à Henry de rentrer dans sa niche. La boule de poil obéit les oreilles baissées, triste de ne pas pouvoir jouer avec son jeune maître. 

Riele lâcha un soupir de soulagement avant de constater qu'elle avait encore ses bras et ses jambes autour du jeune homme.

Elle jeta un coup d’œil gênée au visage de Jace devenu sérieux.

Ses prunelles habituellement d’un caramel pétillant prirent une teinte plus foncé.

Il fixait indéniablement ses lèvres.

La jeune femme tenta de se détacher de lui mais le jeune homme resserra son étreinte en attrapant l’arrière de ses cuisses.

Son visage était beaucoup trop près…

Son souffle caressait ses lèvres.

Ses yeux se noyaient dans les siens.

Son nez effleurait le sien.

Ils faisaient presque un alors que la tension entre eux devint presque palpable.

« Hey Jace ! Tu fous quoi encore en bas ? l’interpella Xander du haut d’une fenêtre.

La jeune femme tenta de nouveau de s’éloigner du jeune blond qui finit par lâcher prise.

-J’arrive ! répondit Jace à son frère sans lâcher Riele du regard.

Riele se mordilla la lèvre pour cacher sa gêne.

Jace se racla la gorge et lui demanda  nerveusement :

-Tu n’as plus mal au crâne ?

-Non ça va aller.

-… Tu peux prendre l'ancienne chambre de Glory à l’étage. Fais comme chez toi.» dit-il finalement en fuyant son regard.

Il entra dans la maison comme si une mouche l’avait piqué.

À peine l’avait-il quittée que Riele se sentit observée.

Elle leva la tête vers la fenêtre où se trouvait Xander et croisa ses prunelles froides.

Elle le défia à son tour du regard et il finit par disparaître à l’intérieur.

Quel con celui-là pensa-t-elle.
Puis elle lâcha alors un énorme soupir d’exaspération et commença à faire les cents pas devant l’entrée.

Pendant ses allées et venues, elle prit grand soin de maudire son corps qui l’avait trahi aussi facilement.

Elle finit par s’arrêter au beau milieu de sa course, le cerveau en ébullition.

Que faire ?

Comment allait-elle pouvoir l’éviter ?

Dans une maison ?

Alors que les 300 km qui les séparaient n’avaient servi à rien.

Maintenant elle était coincée ici au beau milieu de nulle part, sans argent, sans téléphone avec… lui.

Tout était entièrement de sa faute.

Si seulement ce soir là il n’avait pas été aussi…Riele en cria de frustration.

Dorénavant, elle n’allait plus commettre la même erreur. À force d’essuyer ses refus, Jace finira bien par l’oublier.

Alors il tombera amoureux d’une autre qui sera spéciale pour lui…une femme qui l’aimera sincèrement en retour…une fille qui ne sera pas…elle.

Cette pensée lui noua bizarrement l’estomac mais elle préféra l’ignorer.

En attendant, elle resterait à bonne distance de ce beau démon, le temps de trouver un moyen de rentrer à L.A…

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À la semaine prochaine 😘

Ps: désolée pour les fautes si il en reste.



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