Lors de mon arrivée dans le quartier des futurs tribus, je suis placée en cellule pour m'expliquer sur mes actes. Après un cours interrogatoire d'environ une dizaine de minutes, je ressors, accompagnée de deux pacificateurs, qui m'escortent jusqu'à une petite maison au bout de la rue.
Ils m'expliquent ensuite que ce sera ma nouvelle demeure, où je vivrai donc seule, mais je devrais passer mes journées au centre d'entrainement des futurs tribus pour m'entraîner et manger. Ils m'expliquent également qu'à partir de maintenant, je suis orpheline et n'ai plus le droit de voir ma famille, afin d'éviter que "ma folie se propage". C'est bien connu que ce truc là est contagieux bien sûr.
De toute façon, le quartier étant encerclé d'une barricade de fer avec des miradors, je ne risque pas de retourner chez moi très souvent. Seulement lors des moissons en fait, vu qu'elles ont lieu dans la place centrale du district, donc mon ancien quartier.
Le lendemain, je me dirige donc a l'heure indiquée au centre d'entrainement.
Je suis un peu stressée car la présentation que les pacificateurs m'ont faite du quartier est simple : les lois n'existaient pas ici. Si on voulait tuer la personne face à nous, on avait le droit.
Tout les coups étaient permis pour faire régner sa loi sur les autres.Lorsque j'arrive au centre d'entrainement, je remarque tout de suite que l'ambiance est électrique. Tout le monde veut s'entre tuer pour être sûr d'être le prochain à partir aux jeux. En tout cas, tous les meurtriers. Les autres, qui sont là a cause de vols ou d'autres petits délits, restent placidement dans leur coin en attendant le début de l'entraînement.
Soudain, un cri retentit au fond de la salle. Une jeune fille, qui doit avoir tout juste 12 ans, est à terre, avec à côté d'elle, un ado qui doit être en dernière année d'entraînement.
« Alors comme ça tu veux venir t'essayer au tir toi ?, s'exclaffe le jeune homme. Et qu'est ce que tu comptes tirer exactement ? Des jouets ?
- Je voulais juste essayer pour savoir si ça pouvait être un bon moyen de me défendre...», lui réponds la jeune fille, d'une voix rendue quasiment inaudible par la peur.Mais le garçon ne l'entends pas de cette oreille et commence à la frapper. C'est là que je comprends que si je veux rester en vie dans ce centre, il va falloir que je me fasse respecter. Et pour commencer, je vais faire passer l'envie à cette brute de tapper sur les petits, et en profiter pour aider cette gamine, qui n'a absolument rien à faire ici.
« Eh là, sale con, laisse la tranquille !», m'écriais-je.
Le garçon, qui était toujours en train de frapper la gamine, redresse la tête et me regarde. Puis il se redresse, calmement, et éclate de rire, très vite suivit par la majorité des autres meurtriers.
« Tu a l'air d'être plus vielle que Miss-veut-apprendre-à-tirer, mais ça ne veut pas dire que je te respecte plus. Avant de crier pour rien, tu devrais faire tes preuves, sinon tu risques de ne pas faire long feu, petite.
- Traite moi de petite si tu le souhaites, mais cela n'empêche pas que je peux te tuer en moins de 5 secondes.
- J'aimerais bien voir ça, s'exclaffe-t-il. Mais peut être préfère tu t'exercer sur une cible non vivante et immobile ?»Exaspérée par tout son cirque, je ne réponds pas, et sors un couteau de ma veste. Il s'écarte de la jeune fille et je vois une cible, un buste, derrière lui. Il devait être à une quarantaine de mètres de moi.
Sans calculer les rires et commentaires que faisait l'assemblée, j'arme mon bras, vise, et tire au bout de 5 secondes. La lame finit à l'endroit où aurait du se trouver le cœur si le buste était réel.Autour de moi, personne ne pipe mot, ils sont tous trop sonné et ahuri de mon habileté.
Profitant de leur égarement, je m'approche de la fillette et lui tend la main pour l'aider à se relever.
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Hunger Games - Laëticia Karowll
Hayran KurguNous sommes en 2142. Les Hungers Games existent toujours, mais ils ont bien changés. Après la mort de maladie de Snow il y a maintenant 45 ans, sa famille à décidé de continuer les Hunger Games, tout en les transformant pour calmer la révolte qui gr...