3. Pas le choix.

112 15 0
                                    

FAYE.

J'OBÉIS ET SUIS D'UN pas tremblant le leader ainsi que son acolyte dans les long couloirs de la banque où ils s'arrêtent soudainement pour se planter face à moi.

- « Ok, Tu vas nous dire où se trouve le sous-sol. » M'ordonne-t-il alors que son camarade tient un plan en soupirant que j'essaye discrètement de regarder.

Pour ne pas faire d'histoire mais surtout pour ne pas me faire frapper, j'allais leurs répondre quand un de leurs collègues les rejoint, l'observateur.
Les deux ont l'air surpris qu'il soit là mais ne disent rien, attendant toujours ma réponse.

- « Je peux vous y conduire mais il n'y a rien, on ne va même jamais là bas. » Je les préviens même si ils ont l'air de n'en avoir rien à faire.
C'est curieux de vouloir absolument aller dans une pièce poussiéreuse où il n'y a absolument rien qui a de la valeur mais bon.

- « On te suit. » S'exclame le plus petit, tenant toujours son sac de clés de voiture.

Je leurs montres alors ce qu'ils cherchent en les guidant, me concentrant au maximum sur ma marche pour éviter de me mettre à paniquer.

- « Voilà notre guide, tu peux remercier tes collègues. » Dit l'un d'entre eux que je suppose être le leader au vu de sa voix rauque et du ton glauque qu'il s'amuse à prendre. « Étonnant que la plus dure a cuir du groupe soit la plus minuscule. »

Je me fais violence pour ne pas répliquer, j'ai horreur qu'on fasse des remarques sur ma taille, comme si ça m'empêchait de m'affirmer, mais surtout comme si je ne l'avais jamais remarquée !
Mais bref, j'aimerais éviter de mourir à cause d'une énième dispute sur ma petite taille.

D'après ce qu'ils ont dit, ils vont resté là plusieurs jours, ce qui veut dire beaucoup plus de stress intense à gérer, me rendant encore plus mal même si j'essaye de rester neutre.
Je sens qu'à tout moment je peux craquer, rien que le fait de rester seule avec ces hommes armés me rend presque malade.

Pourtant j'arrive à garder la face, je m'étonne moi même puisque la situation devient de plus en plus angoissante.

Je leurs ouvre difficilement la vieille porte du sous-sol que l'ont ouvre tous rarement, même jamais.

Ils entrent tout les deux en me bousculant au passage, seul celui qui semble être en stage d'observation, l'observateur, reste dans le couloir avec moi et ne fait qu'observer, comme il fait depuis le début.

J'aurais préféré qu'il ne reste pas avec moi, je me souviens encore de la manière étrange dont il me fixait en m'attachant, il avait quelques chose en tête en me regardant, c'est certain, mais quoi ? C'est ce qui me fait peur.

Le leader du groupe fait le tour de la petite pièce en fixant le sol tout en réfléchissant, comme si il calculait quelques choses et vient finalement se placer dans un coin à la droite, juste à côter de cartons vides.
Il s'accroupit au sol et donne plusieurs coups sur celui-ci et finit par se relever pour regarder ses collègues.

- « Parfait. » S'exclame-t-il et vu leurs regards, je suppose qu'ils sont entrain de sourire. « On commence la première partie du plan, et vite» Il ordonne en attrapant violemment mon bras pour me traîner dans les couloirs d'un pas rapide, suivis par le mec en stage d'observation, ils se séparent du plus petit du groupe qui est resté au sous-sol et à posé nos clés de voiture là bas.

Nous arrivons rapidement dans la salle des coffres, après que l'autre psychopathe m'est carrément traîné là bas sans me lâcher le bras.

Il sort son arme, je cesse de respirer, et il m'ordonne de taper le code pour ouvrir la salle des coffres, sans me tromper sur les chiffres plus de trois fois, sachant que ça pourrait avertir la police.

Retrouve Moi Cette FoisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant