15. Andre.

65 12 2
                                    

FAYE.

LES JOURS PASSENT.. deux semaines plus précisément, les policiers cherchent encore à retrouver Zai et ses frères, et moi, je suis inquiète, absolument morte d'inquiétude.
Je recommence à déprimer, même si je fais de mon mieux pour m'occuper l'esprit, j'ai plus de mal.. beaucoup même puisqu'en plus, j'ai appris très récemment m'être fait virer, je n'aurais jamais pensée que ça me déprimerais autant mais pourtant..

J'ai de quoi vivre sans boulot, en plus de ce que je vais toucher maintenant que je suis au chômage mais je ne peux m'empêcher de penser à la suite pour moi.. qu'est-ce que je pourrais bien faire d'autre comme travail ? Qu'est-ce que je pourrais faire qui me plairais ? Et est-ce qu'un jour je trouverais un travail mieux que celui-ci, où cette fois je serais peut-être bien ?

Je n'en sais rien.. je ne sais plus rien.. et ça me démoralise au plus haut point.

Et ce n'est pas tout, à mon plus grand malheur.. le lieutenant à bien tenu sa parole, ce malade mental semble me suivre quelques fois et je suis presque sûre qu'il surveille mes appels ainsi que mes messages.
Dès que je sors de chez moi, je le vois, tellement que je ne sais même plus si il est vraiment là ou si je deviens dingue.

Heureusement dans toute cette merde, il y a un petit point positif, je suis aller voir une psychologue, et y vais régulièrement maintenant.

Ça ne me soulage pas totalement puisque je ne peux pas parler de mon plus grand sujet d'inquiétude : Zai.
Mais au moins je parle à quelqu'un de mes autres angoisses et ça me fait du bien, je crois même que si je ne mettais pas décidée à y aller, je me serais remis à déprimer vraiment fort.

Depuis que j'y vais, même si ça fait peu de temps, j'ai la tête moins submergée de pensées angoissantes et même elle me donne des activités que je pourrais faire pour ne pas trop penser, chose qui m'aide vraiment.

Je sors d'ailleurs d'une séance et devinez qui je retrouve dehors, une rue plus loin.. le lieutenant Rodriguez.

Pourtant cette fois j'ai vérifié de partout avant de m'en aller, voir si il était dans le coin et il n'y était pas.
Quand je vous dis qu'il surveille même mes messages..

Je déteste le voir, ça me fais une horrible boule dans le ventre, je stresse immédiatement en me disant qu'à tout moment Zai peut revenir et se faire prendre de ma faute, juste à cause de ce crétin qui me suit partout.

Je fais semblant de ne pas le voir et rentre chez moi normalement, il peut perdre son temps à me suivre partout comme un chien, il ne sais pas sur qui il est tombé, je reste la moitié du temps dans mon appartement, il va finir par mourrir d'ennuis et me laisser tranquille.

Enfin j'espère... il est quand même très tenace, et ce que je lui ai dis là dernière fois ne lui a définitivement pas plu.
Maintenant je le sens prêt à tout pour me rendre coupable et me faire fermer ma bouche en prouvant qu'il a raison.

Je rentre chez moi et m'affale sur mon canapé, exténuée de cette situation en plus de mon rendez-vous avec la psychologue avec qui j'ai beaucoup pleuré aujourd'hui en parlant de ma famille.
Elle voulait creuser, savoir pourquoi est-ce que je dis très souvent que je suis seule alors j'ai tout dis sur ce sujet là.

Avoir un avis extérieur sur le sujet de ma famille m'a rassurée sur le fait que j'avais raison de ne plus leurs parler, que ma décision n'était pas abusée, elle me l'a fait comprendre.
Mais elle m'a aussi conseillée d'avoir une nouvelle discussion avec eux pour mettre les choses au clair et voir si maintenant que leurs fille est absente leurs comportements à changé.

C'est vrai que c'est une bonne idée, une partie de moi voulait vraiment leurs reparler un jour même après tout ce qu'ils m'ont fait ou on manigancé pour me contrôler.. mais j'ai peur.. peur que rien n'a changé depuis, peur de me refaire manipuler, peur de leurs jugement sur ma vie et peur de leurs réaction si je débarque devant chez eux.

Retrouve Moi Cette FoisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant