Tu As Kidnappé mon cœur (En Réécriture)

Chapitres 10

Kara se réveilla ce matin malgré elle. Elle était épuisée et ce qui s'était passé la veille revint la hanté. Quand Marco l'avait mise à la porte, elle s'était réfugiée en larmes dans sa chambre. Jamais de sa vie, elle n'avait été ainsi humiliée. Il l'avait fait l'amour de force, puis l'avait chassé. Elle se haïssait car elle avait éprouvé un désir très intense pour lui, dans ses bras, elle s'était sentit à sa place.

Elle se leva et se posta devant la fenêtre, il faisait beau dehors. Kara repensa à son appartement, à son travail et à sa sœur qui était à l'origine de tous ces problèmes. Jamais elle n'oubliera l'humiliation que Marco l'avait fait subir. Jamais elle ne le pardonnera, c'était un monstre sans cœur. Les larmes lui vinrent à nouveau au yeux. Un mélange d'optimiser et de désespoir inondait son cœur et d'autres sentiments qu'elle ne voulait pas analyser pour le moment aussi.

Kara redoutait le moment où elle se retrouverait face à Marco. Comment était-elle censée se comportait avec lui à présent ?

Pvt: Marco

Marco ne savait pas ce qui l'avait pris de se comporter aussi mal avec Kara. Mais il la haïssait tellement, pourquoi était-elle venue dans sa chambre bon sang ? Il n'avait pu résister quand il l'avait vue devant sa porte. Il l'avait alors tellement désire si fort qu'il en était devenu fou. Il avait senti que Kara aussi le désirait.

Après qu'il l'ait fait l'amour pendant des heures, il l'avait vue alanguie, ses  cheveux éparpillés sur l'oreiller, il avait eut envie de la reprendre sur-le-champ et cela l'avait agacé au plus au point. C'est pour cette raison qu'il c'était montré encore plus cruel, il n'aimait pas l'emprise qu'elle avait sur lui. Il ne devait surtout pas oublier qui elle était et ce qu'elle avait fait à son frère. Il n'allait quand même pas être gentil avec une manipulatrice, non jamais il ne sera gentil avec qu'elle, il la traitera comme elle le mérite.

Tard le soir Marco n'avait toujours pas vue Kara, elle n'était pas sortie de sa chambre. Tant mieux, se dit-il, il ne voulait pas la voir. Mais elle n'avait rien avalé de la journée et cela l'inquiètait malgré lui. Certes, il la détestait, mais il ne voulait pas pour autant la tuer.

Pvt: Kara

Kara avait attendu que la nuit tombe, pour tenter de s'échapper. Marco devait penser qu'elle n'oserait jamais, c'était mal la connaître. Il n'était pas question qu'elle reste avec lui dans cette maison plus longtemps. Elle trouvera bien quelqu'un au village pour l'aider.

Mieux valait éviter d'arpenter les couloirs de cette vaste demeure elle serait à coup sûr vite repéré. Elle alla ouvrir la fenêtre et mesura la distance qui la séparait du sol. Les branches d'un arbre qui se trouvait comme par magie tout près de sa fenêtre avait l'air assez solide pour la porter.

Sans plus de tergiversations, elle tira la longue robe qu'elle portait jusqu'aux cuisses pour être libre de ses mouvements, enjamba la fenêtre et se hissa sur l'arbre. Elle tremblait, si elle tombait, elle risquait de se faire très mal. Au moins, elle ne pensera plus à Marco.

S'interdisant de regarder vers le sol, elle commença à glisser doucement mais la rudesse des écorces de l'arbre, lui ecorchait l'intérieur des cuisses.

Elle s'autorisa un regard sur le sol et vit qu'elle y était presque arrivée, elle lança un soupire de soulagement. Encourager, elle s'agrippa à une autre branche. "Crack... " Quand elle entendit ce bruit, elle sut qu'elle était perdue. La branche lâcha. En une fraction de seconde elle se retrouvera étaler sur le sol.

Elle resta allongée un moment, le temps de réaliser qu'elle allait bien. Elle tenta de se relever mais poussa un petit cris aigu lorsqu'elle sentit sa cheville lanciner. Elle n'arrivait pas à se lever malgré tous ses efforts.

Des larmes de rages et de douleur roulèrent sur ses joues. Elle se sentait impuissante et ridicule. Comment allait-elle regagner sa chambre ? Cherchant du regard autour d'elle une solution, elle se figea quelqu'un se trouvait debout, dans le noir, non loin qu'elle et la regardait. Cette carrure impressionnante.

Marco Rivera.

Il s'avança dans l'ombre. Arrivé à sa hauteur, elle put voir a quel point il était furieux. Ça lui était égal, il pouvait être furieux, elle s'en moquait.

-Tu es complètement folle ? Cria Marco. Que comptais-tu faire ?

Le défiant du regard, Kara remarqua.

-Tu ne vois pas ? Je m'en voir d'ici ?

Elle essaya de se lever encore une fois mais hélas la douleur était encore plus vite.

Il rit

-On dirait bien que tu ne peux pas te lever petit aventureuse.

Kara baissa la tête trop honteuse.

Marco se pencha et la porta dans ses bras. Elle se débattait de toutes ses forces.

-Reste tranquille, s'enerva Marco, sinon je te laisse passer la nuit ici.

Elle savait qu'il en était capable. Alors elle le laissa faire.

Il la déposa sur le canapé du salon. La robe de Kara était relevée et dévoilait ses cuisses, il vit que l'intérieur de ses cuisses son mutilées. il jura. Pourquoi avait-elle prit de autant de risques ? Quelle idiote.

-Je vais appeler le docteur du village pour voir ta cheville, déclare-t-il, d'un ton bourru.

-Non je n'en ai pas besoin.

En jurant, il prit le téléphone pour composer le numéro du docteur.

-Cesse de faire ta tête de mule.