Chapitres 13

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Kara n'était toujours pas remise de la scène qui venait d'avoir lieu quand Marco réapparu. Sans sa fiancée. Elle fut soulager malgré elle de le voir seul.

Elle tremblait tellement que si elle se mettait debout, ses jambes ne pourrait la porter. Elle prit une profonde inspiration prête à l'affronter. Pas question de se laisser démonter par cet abominable homme.

Marco s'immobilisa en rivant sur elle ses yeux bleus comme l'océan, indéchiffrable. Incapable de prononcer un mot, Kara attendit qu'il dise quelque chose.

Du haut de son mètre quatre-vingt-dix Marco l'impressionait.

Avait-elle vraiment caressée cette peau mate et bronze ? Cela semblait irréel, pourtant son corps se souvenait encore des caressés qu'il lui avait prodiguée, de se baiser brûlant...

Dans la pièce, l'air se changea d'électricité tangible. Mais Marco restait de marbre.

-Où est donc passée ta fiancée ? Lança Kara jouant l'indifférence.

Marco vint s'assoir en face d'elle.

-Elle est rentrée chez elle. Déclara calmement Marco. Mon hélicoptère la ramener, elle n'était là que pour ce soir.

Alors, il l'avait fait venir juste pour la nuit. Ça aurait dû être elle qui rentrait chez elle dans cet hélicoptère. Mais pour qui se prenait-il ?  Kara entra dans une rage folle.

-Tu comptait me parler un jour de ta fiancée ? Demanda Kara en essayant de cacher sa jalousie.

Marco éclata de rire.

-Je n'ai aucun compte à te rendre.

-Quel genre d'homme es-tu, pour coucher avec une femme tout en étant fiancé ?

Son regard se fit menaçant.

-Tu n'es rien d'autre pour moi qu'un passe temps, un jouet. Tu ne croyais quand même pas que tu comptais pour moi ? Une femme dans ton genre ?

Kara eut l'impression qu'on lui broyait le cœur. Elle savait déjà que Marco la détestait, mais ses paroles étaient trop dures à entendre.

Elle se leva pour aller s'enfermer dans sa chambre, elle ne supportait pas les injures de Marco et ne voulait surtout  pas qu'il la voit pleurer. Mais biensûr, avant qu'elle puisse faire deux pas, Marco la retint par le bras. Il n'en avait pas encore fini.

-Laisse moi tranquille Marco, cria-t-elle au bord des larmes.

-Pas avant d'en avoir fini avec toi.

Kara eut envie de le gifer. Qu'elle morgue !

-Tu es venimeux et antipathique. Tu me dégoutés Marco.

Elle se raidit quand il la prit brusquement par la taille pour la serrer contre lui. Puis, saisissante fermement son menton, Marco lui infligez un baiser dominateur. Aussitôt, le feu redoubla d'intensité sous la peau de Kara, incapable de résister au flot d'émotions contradictoires qui déferlait en elle. Pourtant, comme mues par une volonté propre ses mains se posèrent sur le torse de Marco, elle rassembla ses maigres forces pour le repousser. Il resta de marbre et raffermit la pression de sa bouche, l'obligeant à entrouvrir les lèvres. Elle lutta encore un peu. Mais il sentait si bon..... Et elle avait tellement envie de ce baiser..... De toute façon, il était trop tard. Leurs souffles se mêlaient et elle s'abandonnait déjà. Avait-elle perdu la tête ? Elle se sentait affreusement partagée entre le dégoût et la honte. Une part d'elle même la pressait a se soustraite coûte que coûte à l'étreinte de Marco, alors qu'une d'autre se souvenait de l'extase qu'elle avait connue entre ses bras.

Elle enfouit la main dans ses cheveux tandis qu'il glissait les doigts sous son chemisier pour caresser ses seins sous la dentelle du soutien gorge. Submergée par le désir, elle se raccrocha à ses épaules. S'il la déshabillait et la couchait là, a même le sol elle succomberait sans la moindre hésitation. Oh, éprouver une fois encore cette incroyable sensation d'appartenance, même si ce n'était qu'une illusion ! Justement il ne fallait plus céder au mirage....

Subitement, sans qu'elle comprenne quoique se soit, Marco s'arracha a leur étreinte.

Dans ses yeux, il n'y avait pas le moindre signe qu'il avait été affecté par ce baiser, alors qu'elle même avait du mal à se ressaisir, ses jambes flageolaient, les paumes étaient moites.

-Toujours prête à t'offrir sans retenu à la moindre occasion. Déclara Marco.

Sans réfléchir, Kara le gifla de toutes ses forces.

Elle regretta aussitôt son geste, car le regard de Marco était devenu noir de colère.

-Ne t'avise jamais de recommencer. L'avertir-il.

Avait-elle perdu toute dignité ? Heureusement, la colère cachait son humiliations.

-Quand va-tu cesser de m'humilier ? S'alarma Kara.

Elle ne put retenir ses larmes. Elle laissa libre cours à son chagrin.

Marco ne pouvait décrire la sensation étrange qu'il avait éprouvé lorsqu'il l'avait vue en larmes. Quoi qu'il en soit, il s'avança vers elle et la prit dans ses bras. Il détestait voir une femme pleure. Et il aimait encore moins voir celle-ci pleurer, bien qu'il la déteste.

Kara fut d'abord surprise que Marco la prenne dans ses bras, mais finalement elle n'y abandonna les yeux clos. C'était si bon de le sentier contre elle. Elle se sentait flottée. Marco lui caressait les épaules en un geste très apaisant.

Alors, Kara cessa de se voile la face, elle ne savait pas comment ni quand, mais une chose était sûr, elle était tombée amoureuse de Marco. Amoureuse d'un homme qui ressentait que mépris et dégoût vis-à-vis d'elle. Bon sang ! Dans quelle galère c'était elle mise ? S'étant calmer, Kara se dégagea vivement des bras de Marco.

-Je suis vraiment désolé pour ton frère Marco. Déclara Kara.

Tu As Kidnappé mon cœur (En Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant