Tu As Kidnappé mon cœur (En Réécriture)

Chapitres 18

Une semaine plus tard, Kara essayait tant bien que mal de reprendre le cours de sa vie.

Mais de toute la semaine, elle n'avait fait que que pleurer. Elle n'en voulait plus de la libération qu'elle souhaitait tant.

Il faillait qu'elle téléphone à ses anciens employeurs, pour leur annoncer qu'elle était libre de retravailler pour eux. Elle pourrait ensuite effacer le passé et oublier tout ce qui s'était produit depuis que Marco Rivera avait fait irruption dans sa vie.

Chaque nuit, elle se réveillait en sursaut, tremblante, le nom de Marco sur les lèvres et les larmes plein les yeux.

Comme chaque soir depuis qu'elle était rentrée, elle installa devant sa télé avec un énorme pot de glace au chocolat et des mouchoirs. Elle ferma les yeux et repensa à cette dernière nuit qu'ils avaient passés ensemble Marco et elle. Il avait été tellement tendre, attentionné que Kara avait crut rêver.

Les souvenirs de cette nuit, de cet homme là hantaient. Pendant la journée, elle parvenait à tenir sa mémoire sous contrôle. Mais quand le soleil se couchait, il en allait tout autrement. Combien d'heures de repos avait-elle perdues, obsédée par cet homme ? Quand le sommeil la rattrapait enfin, c'était pour lui envoyer des rêves si érotiques qu'elle se réveillait en sueur le cœur battant, la respiration saccadée. Soudain, une violente nausée s'empara d'elle et elle pressa vivement une main sur sa bouche. Dans un cri d'angoisse, elle se précipita de la chambre et gagna la salle de bain. Il ne manquait plus qu'elle soit malade.

Marco était rentré chez lui aussitôt que Kara était partie. Il s'était lancé à corps perdu dans le travail mais il n'arrivait pas à se concentrer, l'image de Kara le hantait, l'obsèdait. Il la haïssait et se haïssait aussi pour la manière avec laquelle il l'avait traité.

Kara n'était pas comme il s'était imaginé, elle était douce et adorable. Bon sang, il n'arrivait pas à la sortit de sa tête, de son esprit. Qu'était devenu son fameux plan ? Il avait inventé cette histoire de fiançailles pour faire du mal à Kara. Il n'avait jamais eut l'intention de se marier avec Gwendolyn Hunter car elle était comme toutes les autres.

Il avait voulue fréquenter d'autres femmes pour oblier Kara mais aucune ne l'intéressait, sauf à reconnaître en elle une des caractéristiques de celle-ci. Pourtant, la solution était sûrement la, faire l'amour avec d'autres, se perdre dans le plaisir jusqu'à oublier ces quelques nuits qui avait marqué son esprit au fer rouge.

Le souvenir de Kara était une couleur diluée dans le flux de sa mémoire, il imprégnait tout.....

Coucher avec une autre ? C'était devenu impossible. Jamais Marco ne pourra s'y contraindre.

Pvt :Kara

-Félicitations madame, vous êtes enceinte.

Kara n'en croyait pas ses oreilles. Enceinte, un enfant ? Non, ce n'était pas possible.....

Enfin si, mais qu'allait t'elle faire ? Un enfant.

L'enfant de Marco.

Elle sortit de la clinique dans un état second. Elle marcha de les rue, pétrifiée. Les voix autour d'elle lui parvenaient étouffées, comme du  fond d'un puits, distordues par l'écho. Son cœur se mit à battre plus vite, plus fort. Son estomac se contracta lui coupant le souffle.

Enceinte.

Inspiré, expiré, inspiré, expiré.

Sans trop savoir comment, elle arriva à son apportement et fonça dans la salle de bain. Elle avait besoin de se rafraîchir.

Les jambes tremblantes, Kara s'adossa  contre le mur derrière baissa la tête inspira profondément pour chassé le rugissement du sang à ses oreilles.

Elle aperçu son reflet dans le miroir, notant les cernes sous les yeux, ses traits tirés. Elle avait l'air d'une femme sur le point de craquer. Peut-être était ce le cas. Mais il ne fallait pas, pas maintenant. Elle devait à tout prix se ressaisir. Jusqu'à ce qu'elle puisse penser de façon rationnelle.

Jusqu'à ce que le choc soit passé. Ensuite, seulement elle évaluerait la situation, la tête froide et prendre les mesures nécessaires pour y faire face. Les épreuves et les chocs, ce n'était pas nouveau pour elle. Elle savait les gérer.

Devait elle informé Marco ?

Bien sûr que non, il allait l'en vouloir et la traiter de tout les noms. De plus, il allait se marier avec sa chère Gwendolyn Hunter. Kara eut une forte nausée en se rappelant de cette nuit où elle avait entendu Marco et cette femme entrer dans la chambre de Marco.

Pas question de subir à nouveau les injure et le mépris de Marco, elle n'en avait plus la force. Sa décision était prise. Elle élèvera son enfant toute  seul.

Pvt :Marco

Marco détestait les night-clubs et s'il se trouvait la, c'était uniquement pour faire plaisir à l'un de ses clients qui souhaitait fêter la signature d'un contrat. Cachant son agacement, il observait à présent sans indulgence le manège des jolies serveuses qui s'affairaient autour d'eux. Comment pouvait on être sensible aux charmes des ses créatures au sourire artificiel ?

Une verre à la main, son client ne quittait pas des yeux les jeunes filles qui s'affairaient autour d'eux, changées de lors plateaux. Marco l'observait d'un œil mi-reprobateur et mi-amusé. Comment pouvait on être sensibles aux charmes de cet créature aux déhanchements calculés ?

Elles étaient l'opposer de Kara, pensa-t-il soudain. Kara n'était pas superficielle comme il se l'était imaginé. Il comprenait à présent pourquoi son frère était tombé amoureux d'elle. Mais que savait il vraiment d'elle ? Peut-être qu'elle avait jouée un peu pendant tout le temps qu'ils avaient passés ensemble.

Il avait pas l'intention de s'engager un jour avec une femme car elles étaient toutes des matérialistes.

Après avoir consulté discrètement sa montre, il était en train de questionner son client sur son prestigieux parcours universitaire en feignant le plus vif intérêt quand une serveuse se pencha vers lui pour lui chuchoter dans oreille.

-Une femme désire vous parlez en privé.

Étant habituer à ce genre de manège ridicule, Marco secoua négativement la tête.

La serveuse partit, certainement pour donner sa réponse à la fameuse femme. Mais elle revint à la charge aussitôt.

-Elle dit que c'est important, c'est  professionnel. Ajouta la serveuse quand revint vers lui.

Alors Marco se dit que ça devrait être un client.

-comment s'appelle-t-elle ? Demanda Marco.

-Kara Rodriguez. Répondit la serveuse.