Chapitres 11

504 42 0
                                    

Quelques minutes plus tard, le docteur arriva et l'examina sous l'œil attentif de Marco. Le docteur Bart, était un homme d'une trentaine d'année très séduisant. Kara remarqua aussi qu'il lui faisait même du charme. Quand elle regarda Marco, elle vit qu'il avait remarqué et qu'il avait de plus en plus de mal à se contenir. Elle se réjouissant de pouvoir l'énervé, elle battit des cils et fit son plus beau sourire au docteur .

-Vous avez une entorse, vous ne pouvez pas vous appuyer dessus pendant trois à quatre jours. Déclara le docteur Bart.

Kara s'humecta les lèvres de manière provocant, ce qui mit le docteur dans tous ses états.

-Vraiment ? Susurra-t-elle. Et si, je me sentais très mal la noir ?

Comme si n'attendait que ça, Bart fit sortir une carte de sa poche et la lui donna.

-Alors, vous n'aurez qu'à m'appeler et je viendrai sur-le-champ. Répondit Bart.

Marco fulminait, il se retenait de toutes ses forces pour ne pas jeter cet idiot de docteur hors de chez lui. Comment pouvait-il draguer si ouvertement Kara et devant lui qui plus est. Et cette diablesse, qui ne cessait de lui faire du charme. Bon sang, qu'est-ce qu'il lui arrivait ?

-Soyez tranquille, je m'occupe d'elle, dit Marco en s'avançant pour faire signe au docteur qu'il était temps qu'il s'en aille.

Sans lui laisser s'attarder encore plus longtemps, il le conduisit à la porte et le congedia.

Quel goujat ce Marco, pensa Kara, il avait renvoyé le pauvre docteur si brutalement. Elle eut un pincement au cœur à l'idée qu'il puisse être jaloux qu'un autre homme s'approche d'elle "Idiote, c'est juste qu'il te considère comme sa chose, rien d'autre"

Marco revint vers elle et lui lança un regard noir, furieux.

-Tu veux jeter ton dévolu sur le docteur à présent ? Tu n'as pas assez de victimes comme cela ?

Se sentant prête pour l'affronter, Kara le regarda dans les yeux avant de répondre.

-On n'en a jamais assez.

Le visage de Marco se decomposa. Qu'elle changement d'attitude, hier encore elle était toute docile et douce. C'est maintenant qu'elle montrait son vrai visage.

-Tu es libre de couché avec qui tu veux. Mais tant que tu es ici, le seul lit dans lequel tu iras, c'est le mien.

Il la fixa droit dans les yeux et elle vit son propre reflet dans les beaux yeux de Marco. Elle en eut les papillons dans le ventre. Ses mains étaient moites. Bon sang, pourquoi lui faisait-il cet effet ? Il l'avait prit de force la veille.

De force ?

Une petite voix dans sa tête lui criait que ce n'était pas de force car elle l'avait autant désiré que lui. D'ailleurs à cet instant tout son corps tremblait à la seul idée qu'il la touche.

Il s'agenouilla devant elle et avec une douceur inattendue, il lui massa les épaules.

-Tu as mal ? Demanda-t-il avec douceur.

Elle avait mal avant qu'il la touche mais à présent elle était déconcerté face à la soudain douceur de Marco. Non, elle n'allait pas s'attendrir, il voulait juste qu'elle baisse sa garde pour mieux humilier. Elle ne le laissera pas faire.

-Non, mentit-elle, en se dégageant de son étreinte.

-Tu n'as rien mangé de la journée. Tu as faim ? Demanda encore Marco.

Kara voulait nier mais ventre la trahit et émit un long gargouillement "Traite de ventre"

Marco sourit, qu'un sourire éblouissante qui donna des frissons à Kara.

Il la prit dans ses bras d'un geste souple.

-Qu'est ce que tu fabrique encore ? Repose moi, Cria Kara.

-Je vais te faire prendre un bain.

Kara ouvrit des grandes yeux.
-Tu es fou ?

Il ne l'écoutait pas. Il grimpa les marches et se dirigea dans sa propre chambre.

-Je ne veux pas me douche dans ta chambre, protesta Kara vivement.

Toujours sans l'écouter, il la déposa sur le lit et disparu dans la salle de bains.

Quel culot ! S'enerva Kara, il ne faisait  qu'à sa tête. Et maintenant qu'elle ne pouvait plus marcher, elle était complètement à sa merci.

Il réapparut dans la chambre et la reprit dans ses bras. Elle se sentait bien dans ses bras, elle commençait à ressentir des drôle de sentiments pour Marco.

Marco la posa sur une chaise et entrepris de la déshabiller. Kara le stoppa net, prise de panique.

-Voyons, détends toi, je te déjà vue toute nue. Dit-il avec un sourire coquin.

Rouge comme une tomate, Kara baissa la tête et le laissa faire. Elle savait qu'elle avait tort de lui faire confiance car il ne marquerait pas de l'humilier encore une fois. Mais pour le moment elle se sentait trop lasse pour protester. Elle se battrait avec lui plus tard.

Soutenant son regard qu'un geste terriblement lent et sensuel, il releva la robe de Kara le long de son corps jusqu'à le lui ôté complètement. Puis il descendit ses mains vers sa culotte de dentelle et la fit glisser le long de ses jambes. Kara était complètement nue, sa respiration haletante soulevait sa poitrine, ce qui mit Marco au supplice.

Il la souleva et la mit dans la baignoire. L'eau était mousseuse et agréablement chaude. Mais Kara, arrivait pas pour autant à se détendre.

Marco habilla sa main d'un gant de toilette et commença à masser délicatement Kara. Il posa sa main sur sa nuque et la caressa.

-Détends-toi Kara, murmura-t-il.

Elle eut envie de lui crier que c'était difficile de se détendre avec sa main pose sur son corps nue. Elle posa la tête sur les rebords de la baignoire et ferma les yeux.

Elle sentit les mains de Marco glissées vers ses épaules puis à la naissance de sa gorge. Une nouvelle vague de désir la saisie. L'odeur de son parfum ainsi que celle du savon était aussi enivrant, qu'excitant. Elle étouffa un gémissement, son corps se tendit brusquement quand il prit l'un de ses seins dans sa main et le frotta lentement, exaspérant ses tétons. Elle se mordit les lèvre. Qu'elle torture ! Bientôt, il fit descendre sa main le long de son ventre jusqu'à l'intérieur de ses cuisses. Il palpa doucement les égratignures qu'elle était faite en tombant.

-Tu as mal ? Demanda Marco d'une voix rauque.

Elle fit non de la tête, les yeux toujours fermés.

Soudain, elle sentit qu'il avait retiré sa main. Elle en fut terriblement déçue malgré elle. Elle s'apprêtait à ouvrir les yeux quand elle sentit une main chaude sur sa cuisse. Il avait retiré le gant de toilette. Quand il fit glisser sa main au cœur de sa féminité, elle crut défaillir. Il pressa délicatement le centre de son désir. Tandis qu'il accélérait la cadence, Kara sentit monter en elle une irrésistible déferlante de plaisir. Elle poussa un soupir d'envie. Elle allait jouir, la, très vite....

Comme s'il lisait dans ses pensées, Marco accéléra la pression de ses doigts.

Ce fut un éblouissante. Elle émit un gémissement rauque.

Elle avait jouie. Le souffle coupé, elle reprenait sa respiration quand Marco retira sa main.

Jamais elle n'avait éprouvée un tel désir.

Elle garda les yeux résolument fermés même quand il la souleva et la porta sur le lit.

-Tu vas enfin te décider à ouvrir les yeux ? Demanda Marco agacé.

Elle obéit, prit la serviette et une chemise à lui qu'il lui tendait. Puis il sortit de la chambre.

Elle se sècha et l'habilla en silence. Elle ne voulait pas parler ni même penser à ce qui venait de ce passer. Oui, il venait encore de l'humilier, qu'elle idiole.

Tu As Kidnappé mon cœur (En Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant