Chapitres 17

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Le jour suivant, Kara se réveilla plus mal encore que tous les autres jours qu'elle avait passée sur cette île.

Les accusations et les commentaires ignobles de Marco, la veille, lui avaient donné la nausée. Elle savait que cette humiliation la hanté jusqu'à la fin de ses jours.

Marco l'avait complètement brisée, elle n'avait plus la force, plus de courage. Il ne lui restait qu'une seule issue.

La mort.

Elle n'avait jamais été du genre suicidaire mais rien ne comptait plus pour elle.

Elle passa toute la journée enfermée dans sa chambre. Heureusement, Marco n'était pas venue la chercher.

Ce n'est qu'à 3 heures tu matin, quelle sortit de sa chambre. Elle se dirigea sans faire de bruit à l'extérieur de la maison. Elle descendit de la colline en courant.

Kara soupira. Devant elle, la mer gris-bleu s'étendait à perte de vue. Elle descendit sur la plage et ôta ses chaussures d'un geste vif. C'était si bon d'être la, enfin seule, enfin tranquille. Le vent soufflait caressait son visage, le sable fin glissait sous ses pieds nue. Elle s'assit, soupirant de nouveau. Autour d'elle tout était calme, silencieux. Les larmes se mirent à couler le long de son visage. Si elle l'était parfois crue malheureuse, ces derniers temps lui avaient montré qu'elle n'avait qu'une faible idée du malheur, ce qu'elle endurait actuellement ressemblait à enfer.

La mer était agitée semblable au cœur à Kara.

Décidée, elle se dirigea droit vers les vagues. Elle avança, encore et encore. À présent, l'eau l'enserrait jusqu'au cou, se renfermant autour d'elle comme un étau glacé. Une vague plus haute que les autres l'engloutit brièvement, aloudissant la masse de ses cheveux.

Le courant était plus fort qu'elle et s'enroulait autour de ses jambes. Son T-shirt trempé pesait des tonnes, ses cheveux plaqué sur ses yeux lui bouillaient la vue et sous la morsure de l'eau salée, des pleure sourdaient à ses paupières.

Crachant, toussant, elle se sentit couler. Elle se laissa porter par la spirale qui l'attirait vers le fond. Elle ne voyait plus rien, n'entendait plus que le grondement de l'eau dans ses oreilles. C'était la fin. Sa dernière pensée fut tournée vers Marco. Lui manquera-t-elle ? Elle en doutait.

-Kara.

Elle crue entendre quelqu'un l'appelé mais ce n'était qu'une illusion. Ses yeux se fermèrent, elle ne chercha pas à lutter. Mais soudain elle sentit deux mains puissantes l'agripper, la hisser vers le haut. Elle ouvrir la bouche, respira à peine poumons.

La première gorgé d'air frais la fit tousser et la tête lui tourna. Alors qu'elle avait essayé si fort de ne plus respirer quand elle l'était sous l'eau, c'était une sensation presque violente que de retrouver le fonctionnement normal de sa respiration. Il lui sembla de nouveau repartir dans le flux de la marée mais les deux bras la tenaient fermement et enserraient sa taille. Elle se sentit plaquée contre un mur de musclé....
Une soudain sensation de chaleur l'envahit. Marco.

Marco l'avait sauvée. Comment avait-il su ? Était-il partout à la fois ?

-Bon sang!

Encore sous le choc, Kara avait du mal à comprendre ce que Marco disait.

Il la prit dans ses bras pour l'arracher aux flots. Soulager, elle noua ses bras autour du cou de Marco, se serrant de toutes ses force contre lui.

Elle le sentit lutter pour rejoindre la rive. Après quelques minutes, de marcher et il la dépose délicatement sur son lit. Elle n'ouvrit pas les yeux, elle était morte de honte. Marco allait la faire payer très cher.

Elle tremblait, de froide et de peur. Peur de la punition que Marco la ferait subir.

Marco la débarrassa de ses vêtements mouillés et la couvrit avec une grosse couverture.

Elle sentit le lit s'alourdit et ouvrit les yeux. Marco s'allongeait près d'elle. Elle croisa son regard et crut y voir une lueur étrange, de l'inquiétude, de la tendresse peut-être. Non, elle était en train délirer. Marco la prit dans ses bras et la frictionna frénétiquement pour lui redonner chaud.

Kara leva la tête vers Marco, il la regardait. A présent elle n'en doutait  plus, il avait été inquièt. Son cœur se  gonfla d'amour pour lui. Il lui caresse le visage tendrement. Elle se nicha encore plus profondément au creux de ses bras que lui offrait Marco et sentit battre son pouls, juste à l'echancrure de son T-shirt.

-Kara,mumurra Marco d'une voix rauque.

-Marco, souffla Kara tout contre son cou, avant de relever le visage, lentement, inexorablement, la bouche offerte.

Il la lui prit en un baiser doux, passionné, qui se répercuta au plus profond de son être.

Cette nuit, ils s'endormient dans les bras l'un de l'autre.

Kara se réveilla de bonne humeur, elle se sentait heureuse d'avoir passée la nuit dans les bras de Marco. Durant toute la nuit, il n'avait pas cessé de la caressé, de l'embrasser. C'était le paradis.

Elle alla prendre sa douche et s'habille. Puis partit à la recherche de Marco. Elle le trouva sur la terrasse prenait son petit déjeuner. Lorsqu'elle s'approcha, il ne lui accorder pas le moindre regard "Retour à la réalité, pensa-t-elle"

Elle s'assit et commenca à manger, elle avait un faim de loup.

-Quand tu auras terminé, vas ranger tes affaires, l'hélicoptère t'attend pour te ramener chez toi. Déclara d'un air sombre.

Kara manqua s'étouffer, elle ne s'attendait pas à ça. Il la renvoyait ? Alors il s'était déjà laissé d'elle ? Mais n'était ce pas ce qu'elle voulait ? N'attendait-elle pas ce jour où elle reprendait sa vie normale ?

Au lieu être heureuse à idée de plus etre sous l'emprise de Marco, elle ne ressentit une profond tristesse. Elle allait partir. Elle ne le reverra jamais plus. Il se mariera avec cette Gwendolyn.

Au bord des larmes, elle se précipita dans sa chambre, pour qu'il ne pas voie pas pleurer, ce serait bien trop humiliant.

Mais Marco lui, interprèta mal son geste. Il se dit qu'elle était en comble de la joie. Il en fut horriblement déçu.

Marco l'accompagna jusqu'à l'hélicoptère, il ne fit pas le moindre geste pour la retenir.

La mort dans l'âme, Kara grimpa à bord. Puis l'appareil s'envola.

Elle se mit à pleurer, tous les larmes de son corps.

C'était mieux ainsi, se rassura-t-elle. Tout rentrera dans l'autre.

Tu As Kidnappé mon cœur (En Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant