Chapitres 12

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Marco réapparu quelques minutes plus tard. Sans un mot, il la porta jusqu'à la salle à manger. Plusieurs mets attirant d'une odeur exquise était disposé sur la table, il n'y installa avant de prendre place à son tour.

Elle fit d'abord honneur à un délicieux potage puis au rosbif accompagné de légumes qui suivit, en s'efforçant d'ignorer la présence de Marco. Les yeux mis clos, ce dernier l'observait avec attention.

Térésa apporta deux assiettes de  gâteaux au chocolat fondant. En la voyant l'attaquer sans perdre une seconde, Marco prit la parole pour la première fois depuis le début du repas.

-Eh bien, on peut dire que tu avait faim, se moqua-t-il gentiment.

-Oui.

Toutes traces d'amusement disparu de son visage.

-J'espère que tu n'a pas l'intention d'appeler ce docteur de pacotille.

Kara voulait éclatée de rire. Quoi il était jaloux ? Le docteur Bart ne l'intéressait pas du tout. Mais elle allait se faire un plaisir à faire croire le contraire à Marco.

-Je suis libre de l'appeler si j'en ai  envie.

Il lui jeta un regard menaçant.

-Tu ose dis ça après ce qui vient de se passé dans la salle de bain. Tu es bien pire que ce que je pensais. Et tu mérite le sort que je te réserve.

Kara avala péniblement. Voilà qu'il redevenait un monstre. Le temps de quelques heures, elle avait vue en lui quelque de bien, chaleureux et attentionné. Eh bien, tant mieux. Comme ça, elle cesserait de ressentir des émotions étranges à son égard.

-Tu as terminé ? Demanda Marco toujours énervé.

-Euh.... oui.

C'était tellement embarrassant de compte sur quelqu'un pour se déplacer.

Il vint vers elle, la souleva et se dirigea vers sa chambre. Ils passèrent devant la porte de la chambre de Kara.... Ce qui signifiait qu'il l'emmenait dans sa chambre à lui.

Il la déposa sur le lit et commença à se dévêtir.

Kara le regardait avec des yeux écarquillés, attendant qu'il se justifie.

-Eh oui teroso ! Je ne peux pas te laisser dormir seul et te rompre le cou parce que tu voudrais allée jusqu'à la salle de bain. Alors oui, c'est ici que tu vas dormir, avec moi. Qu'en dis-tu ?

-J'en dis que tu as perdu la tête.

-Tu préférerais que ça soit le docteur Bart ?

-Eh bien oui.

Comme un chien qui saute sur un os, il bondit sur moi. Et posa ses lèvres sur les sienne. La langue de Marco dessine des contours sur les lèvres fermés de Kara. Puis, elle-même poussa un soupir et entrouvrit les lèvres. Marco en profita pour se faire plus hardi et l'embrassa avec avidité. Elle se laissa faire et il sentir sous lui les courbes de ses seins. Plus bas, son ventre était plaqué sur le sexe durci de Marco.

Il mourait d'envie de lui faire l'amour sauvagement sur le champ. Mais il se ressaisit, il voulait juste lui donnée une leçon. Il la repoussa violemment et la regarda d'un air de triompher.  

-Tu vois ! C'est moi qui décide. Je te prends quand je veux et ou je veux. Et tant que tu es sur cette île, tu es mon esclave et je ne partage avec personne. C'est bien clair ?
Alors, tu as intérêt à m'obeir.

Sur ces paroles arrogantes et abjecte, il se tourna, se couvrit et dormit.

Une semaine plus tard, Kara était complètement remise de sa petite chute. Marco et elle ne s'était quasiment pas adressé la parole de toute la semaine, il semblait l'éviter. Ce samedi, Kara n'eut pas de signe de Marco de toute la journée. Elle se demandait où était il et avait qui, elle eut un pincement au cœur à l'idée qu'il puisse être avec une autre femme. Malgré elle, elle éprouvait des sentiments forts pour Marco. Elle commençait même à envisager la possibilité de dire la vérité à Marco, qu'elle n'était pas celle qu'il pensait. Et peut-être qu'ils pourront vivre quelque chose tout les deux. Mais elle avait trop peur de sa réaction et savait qu'il se mettrait à la poursuite de sa sœur. Elle ne pouvait pas faire ça, sa sœur ne lui pardonnera jamais.

Il était deux heures du matin, lorsque Marco rentra enfin. Kara était dans sa chambre, prête à se coucher quand elle l'entendit parler avec quelqu'un, elle tendit l'oreille et fut stupéfait d'entendre une femme rire aux écarts. Il était accompagné. Quel goujat ! Il osait venir la narguer avec une autre femme.

Des larmes lui montèrent aux yeux.

-Idiote ! Se gronda-t-elle tout haut. Qu'est ce que ça peut bien te faire ? Il es libre de faire ce qu'il veut.

Elle se leva et fit les cents pas dans la chambre trop nerveuse pour dormir. Leurs rires remontaient à ses oreilles lui donnant la migraine. Elle aimerait bien voir cette femme qui mettait Marco de si bon  humeur, avec elle il ne souriait jamais alors c'était un vrai miracle de l'entendre rire. Elle mourait d'envie de descendre pour lui dire sa façon de penser. Mais hors de question de faire une scène. Tant mieux pour lui. Comme ça au moins il la laissait tranquille.

Une heure plus tard, Kara les entendit monter et se diriger vers la chambre de Marco. Kara se jeta sur le lit et se boucha les oreilles avec son oreiller, elle ne voulait pas savoir ce qu'ils allaient faire et ne voulait pas entendre ça. Elle ne put retenir les larmes qui menaçaient de la submerger. Bon sang, pourquoi se mettait elle dans cet état à cause de Marco ? Il l'avait kidnappée, la traitait avec mépris, la prenait et la jetait quand il la voulait alors pourquoi se sentait-elle si mal de le savoir avec une autre ?

Kara réussi à s'endormir des heures plus tard, tant elle était épuisée par ses pleurs.

-Qu'y a-t-il mon enfant ? Demanda Térésa a Kara, alors que celle-ci prenait son petit journée sur la terrasse.

Kara avait dormi très peu la nuit dernière, lorsqu'elle avait enfin réussit à s'endormir, elle n'avait pas cessée de rêve de Marco et sa maîtresse.

-Euh.... Rien, ca va. Mentit-elle.

Térésa eut la délicatesses de ne rien ajouter.

Soudain, elle entendit la voix de Marco et son invité rapprochés. Son cœur se mit à battre très vite, elle se tourna et découvrit une femme grande, blonde, très élégante, d'une beauté et d'une grâce à couper le souffle. Marco la tenait par la taille en se dirigeant vers Kara.

Kara eut une forte envie de se lever et de fuir à toute vitesse. Mais elle refusait de passer pour une dégénèree. Alors elle prit une grande inspiration près à les affronter.

-Bonjour Kara, dit Marco en tirait une chaise pour installer son invitée. J'ai honneur de te présenter Gwendoline Hunter, ma fiancée.

La fameuse Gwendoline eut un sourire jusqu'aux oreilles en se tournant vers Marco tout émerveiller.

Kara faillit tomber de sa chaise. Sa fiancée ? Avait-elle rêvée ? Il était fiancé ? Non, c'était impossible. Cet homme était vraiment une ordure. Comment osait-il l'humilier ainsi ? Il souriait avec dans les yeux une lueur de triomphe. Il était fier de lui. Il couchait avec Kara alors qu'il était fiancée et cela ne le gênait pas le moins du monde.

-Gwen, je te présente Kara Rodriguez, l'assassin de mon frère. Ajouta-t-il en la regardant avec horreur.

Gwendoline Hunter, la toisa avec dedain.

-Mon amour, commença Gwen s'adressant à Marco en lui tenant le bras de façon possessive, comment peut-tu supporter de respirer la même air que cette personne immonde. Viens, je ne plus faim, je vais rentrer.

Puis, elle se leva et Marco regarda Kara, elle avait la mine complètement défaite et le regard perdu dans le vide. Gwen avait été dur avec elle, mais après tout elle la méritait.

Il se leva et disparu avec Gwen.

Tu As Kidnappé mon cœur (En Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant