Draco Malefoy a toujours vécu dans l'ombre. Celle de son père. Celle du Seigneur des Ténèbres. Celle des Forces du Mal.
Tout ça c'était sa vérité, le symbole de son innocence.
Mais cela voulait-il forcément dire qu'il ne trouverait jamais sa libert...
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Décembre 1996.
L'hiver s'était maintenant plutôt bien installé sur Poudlard lorsqu'Hermione commençait à désespérer. Plusieurs soirs de suite, elle était allée se balader dans les longs couloirs du septième étage à la recherche de Draco Malefoy. Mais jamais elle n'était tombée sur lui. Pas une seule fois.
Par contre la journée, elle le croisait toujours régulièrement, en cours ou dans la Grande Salle. Elle avait remarqué qu'il s'isolait de plus en plus du reste de sa bande, s'asseyant même parfois à leur extrémité plutôt qu'au centre. C'était plus qu'étrange venant de celui qui était censé être le leader des Serpentard, et accessoirement l'une des personnes les plus avides d'attention que la Terre ait jamais portée.
Draco Malefoy n'était pas du genre à passer au second plan. Mais il passait pourtant de plus en plus inaperçu, devenant presque fantomatique. Son attitude collait d'ailleurs extrêmement bien avec sa peau qui devenait chaque jour de plus en plus pâle. Il n'y a que les cernes sous ses yeux qui apportaient un peu de couleur à son visage, comme une tâche violette sur une toile blanche et immaculée.
Les semaines défilaient donc, sans qu'Hermione ne trouve d'explication à tout ça. Il était presque temps de partir au Terrier des Weasley pour les vacances de Noël et elle n'avait fait aucune avancée. Ça la frustrait terriblement.
- Hermione je te préviens, lui adressa Ron alors qu'ils mangeaient avec Harry à la table Gryffondor de la Grande Salle. Tu ne ramènes pas ton stupide chat au Terrier pendant les vacances.
- Ron, elle roula des yeux. Je ne vais pas laisser Pattenrond tout seul à Poudlard !
- Il va encore ruiner toute ma chambre ! Toute la maison !
Hermione passa tout le reste du repas à se disputer avec Ron à propos de Pattenrond. Il n'avait jamais aimé son chat, alors qu'il était pourtant très affectueux et intelligent. Elle finit donc par quitter la table, agacée. Et comme Ron était parti chercher du réconfort auprès de Lavande, Harry avait suivi Hermione.
- Hermione ! cria-t-il en courant pour la rattraper. Ne l'écoute pas, laisse-le.
- T'en fais pas Harry, je m'en fiche. Je l'amènerais quand même Pattenrond.Molly l'adore en plus.
Harry approuva, et les deux amis continuèrent de discuter des vacances imminentes sur le chemin de leur salle commune. Une fois arrivée au septième étage, Hermione eut comme une révélation.
- Mince, Harry ! elle s'arrêta brusquement, agrippant le bras de son ami pour qu'il fasse de même. J'ai complètement oublié que je devais aller voir le professeur Flitwick, j'ai des questions à lui poser sur notre devoir de sortilège.
