02. L'ombre

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♪- Way Down we go, KALEO.

« La pièce était noir. J'essayais de garder mon calme pour ne pas plonger dans le néant à jamais. Une voix retentit, une voix que je connaissais très bien. Celle de mon père. Il criait mon prénom de très loin. Prise de panique, j'essayais de me débattre pour partir le rejoindre. Mais impossible. Je réalisais que j'étais emprisonnée. Emprisonnée dans mon propre lit d'enfance. Emprisonnée dans mon propre cauchemar. Des chaînes accrochées autour de bras ainsi que mes jambes me coupaient la circulation de mon sang. La panique me tordait le ventre et me donnait la nausée. De toutes mes forces, je me débattais pour rejoindre ce qui m'était le plus chère au monde. Je me battais, pour lui.

J'essayais de crier le prénom de mon père le plus fort possible, mais je n'y arrivais pas. De grands hommes, forts et musclés arrivaient, ils étaient là. Ils me voulaient. Ils me voulaient morte. Ils voulaient me tuer. Je le savais.

Les tueurs de mon père m'attendaient... »

Je me réveillais en sursaut. Des gouttes de sueurs glissaient le long de mon front. Mes yeux se remplirent de larmes, des larmes de tristesses mélangées à la colère.

Pourquoi.. pourquoi m'as-tu abandonné papa...?

Tu aurais pu te débattre...tu aurais pu...mais tu nous as abandonné...

J'avais besoin de toi, et j'ai encore besoin de toi maintenant.

J'aurai toujours besoin de toi.

Mes cauchemars revinrent de plus en plus féroces. Ils souhaitaient m'anéantir. Mes cauchemars veulent ma mort.

Et si quelqu'un voulait vraiment ma mort ?

Tais-toi.

Papa est mort pour une seule et unique raison : pour me protéger.

Et je m'en voudrai toute ma vie pour ça...

••••••••••••••••••••••••••

Los Angeles, 7:00

- BIP, BIP, BIP, BIP.

Le réveil me fit sursauter. Mon coeur bondit de ma poitrine.

J'étais épuisée suite au cauchemar de cette nuit.
Il me manque terriblement...
Je donnerai tout au monde pour le revoir une fois, au moins une seule fois...

Je pris le reste de mes forces qui me restaient de cette nuit et me précipita en direction de ma salle de bain.

Essoufflée de ce geste matinale, je pris mon pantalon ainsi que mon sweat et les enfilaient rapidement.

Je me dirigeais vers ma cuisine lumineuse pour me faire des tartines au beurre de cacahuète.

Ma pâte à tartiner préférée ! Ça me fait beaucoup penser aux snickers.

Un rire s'échappa de mes lèvres lorsque je repensais à Liam, qui s'était énervé lorsqu'il s'était taché sa belle chemise blanche avec du fondant au caramel.

Qu'est-ce qu'il est maladroit des fois.

Le téléphone hurla depuis maintenant 3 minutes, ce qui me fit sortir de mes pensées.

JonesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant