39. Coming back

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Nous pénétrons dans la grande villa de Jay.

La soirée a été longue.

Mon ventre peut en témoigner, vu la tournure qu'il commençait à prendre.

Celui-ci commençait à se tourner dans tous les sens, et ça faisait un mal de chien.

À la seconde où Jay venait d'ouvrir la porte d'entrée, je me propulsais vers les toilettes pour rejeter toutes les substances d'alcools qui bouillonnaient dans mon corps.

Jay se précipita derrière moi et attrapa rapidement mes cheveux.

- Merde ! Esmée !

Je vomissais à nouveau.

Je crois que j'avais trop bu...

Mon ventre expulsait le liquide présent dans mon corps.

Jay se tenait derrière moi et ramenait mes cheveux vers lui. Ses doigts touchaient légèrement mon dos.

La sensation de ses mains sur moi me procurait à chaque fois une décharge profonde.

Plusieurs minutes plus tard, je fonçais dans la douche et me débarrassais de toutes ces substances présents sur mes habits.

Il devait être deux, trois heures du matin, ce qui expliquait la fatigue qui pointait le bout de son nez.

Une fois finie, j'enfilais mon pyjama et m'expulsais de la salle de bain.

J'étais épuisée de cette soirée. Les sorties de dernières minutes, comme la soirée de ce soir, sont souvent très mouvementées.

Des voix d'hommes retentissaient à l'étage d'en dessous.

Jay n'était pas seul.

Je brossais rapidement mes cheveux et descendais silencieusement pour voir qui pouvait bien être là à cette heure ci.

Les voix provenaient de la cuisine, signe qu'ils devaient être autour de l'îlot central.

Je descendais les marches délicatement et arrivais enfin à la dernière, pour accéder au salon.

Un grand homme, placé de dos, discutait avec Jay.

Il était grand et me semblait familier. Très familier même.

Jay m'observa et me lança un regard noir.

Qu'est ce qu'il veut encore ?

- Bonsoir, dis-je souriante.

L'homme se retourna et me dévisagea.

Je le regardais à mon tour et...mon coeur s'effondra.

Familier.

Ce mot résonnait dans mon crâne.

Le sourire qui était présent sur mon visage auparavant venait de totalement disparaître.

Les veines se désintégraient de mon corps.

JonesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant