30. Brisé

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Le désespoir brisait mon corps tout entier.

La panique me paralysait le corps.

J'étais tétanisée.

Je ne comprenais pas pourquoi mon père était dans l'histoire.

Que me voulait-il cet homme ?

Par pitié qu'il ne me fasse rien.

- Tu vas gentiment fermer ta putain de gueule et nous allons négocier quelques petites conditions chez ton patron.

Je me débattais comme je pouvais de l'emprise de l'inconnu.

Mais il tira violemment mes cheveux vers l'arrière et j'hurlais de douleurs.

- ARRÊTE DE BOUGER PETITE PUTE.

La peur me glaçait le sang.

Mes pensées tourbillonnaient dans un chaos de panique alors que je me débattais désespérément, cherchant en vain une issue à cette situation cauchemardesque.

Chaque seconde semblait une éternité alors que je luttais pour ma survie, les ténèbres menaçant de m'engloutir à tout moment.

J'allais mourir...

Mon esprit criait à l'aide, mais mes cris  se perdaient dans le silence oppressant de la pièce.

Je sentais la vie qui m'échapper lentement, chaque battement de mon cœur semblant être le dernier.

Mon souffle était court et mon coeur allait exploser dans ma poitrine.

L'inconnu m'obligea à sortir de la pièce des toilettes.

Il n'y avait plus personne dans la discothèque.

Uniquement Jay, Noah, Elena, Isaac et quelques membres du staff étaient présents dans la salle.

- EH BIEN EH BIEN...cria l'inconnu dans l'immense discothèque.

Instantanément, chaque personne présente dans la pièce nous pointait à l'aide de leurs armes.

- AHAHAHAHA, vous me faites bien tous rires.

L'homme me tira les cheveux davantage ce qui me procura un hurlement.

Jay avança de quelques pas mais l'inconnu le stoppa immédiatement.

- Eh mon beau garçon...ne bouge pas d'un pas en plus sinon...cette belle demoiselle mourra...d'une balle dans la trachée...

La mâchoire de Jay se contracta en une fraction de seconde.

Ses mains tremblaient légèrement.

Il referma ses mains en poing pour ne pas laisser paraître les tremblements.

Des gouttes de sueurs glissaient le long de mon front.

Ma peau était pâle.

Je n'étais pas prête à mourir.

- Bien. Maintenant que tout le monde m'écoute attentivement, j'aimerai qu'on négocie quelques conditions...

Le silence remplissait la pièce.

- Monsieur le patron, sois-disant monsieur Jones. Nous vous échangeons votre argent, contre mademoiselle Edwards. Son père n'a qu'une hâte, de la revoir.

Mes yeux s'agrandissaient.

Pitié qu'il ne me laisse pas...

Mon père était devenu la personne dont j'ai le plus peur.
La personne qui hantera mes cauchemars.

JonesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant