10. Aucune issue

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Mon corps se réveilla doucement dans une pièce obscure.

Ma tête hurlait de douleurs.

Des vertiges apparaissaient lorsque je bougeais mon crâne. Des vertiges absolument pas commun.

Le froid glacial de la pièce fit trembler ma chair.

Je ne savais pas où j'étais.

Ni quelle heure il était.

Tout ce que je savais, c'était que je me trouvais dans une pièce sombre, et qu'il faisait froid. Très froid.

Je prenais peu à peu conscience du danger qui m'entourait.

Mais attendez.

Où est Bella ?
Et si elle était encore avec ce timbré de Liam ?

Oh non...

Un sanglot traversait ma bouche.

Mon petit chat...

Avec un peu de chance, elle était avec April...et je l'espérais vraiment.

On m'avait couché sur une vieille serviette de plage.

J'aurai préférée être dans le sable actuellement.

Le sol glacé transperçait mon épiderme.

Mais où étais-je ?

Je tentais de bouger quelques membres de mon corps. Mais je ressentais des courbatures dans chaque partie de celui-ci.

Mes gestes étaient lents. Si lent qu'un escargot bougerait certainement plus rapidement que moi.

L'obscurité de cette pièce me rappelait un mauvais souvenir. Très mauvais souvenir...

Lorsque j'étais chez Oncle Zack, jétais constamment dans le noir...

Je ne veux pas le revivre.
Je ne veux pas le revivre.
Je ne veux pas le revivre.

Un sanglot s'évadait de ma bouche, toujours, et encore.

Pourquoi moi ?

Concentrée dans mes pensées, je vis une lumière s'allumer à travers l'ouverture de la porte.

Pitié, sauvez moi.

Quelqu'un s'empressait d'ouvrir la porte.

Oh non... je vais mourir.

Sur le peu de place que j'avais, je me reculais jusqu'à toucher le fond du mur.

Une grande silhouette noir se manifestait devant la porte.

Je n'arrivais pas à voir son visage. En raison du contraste entre la lumière de l'extérieur et l'assombrissement de la pièce où je me trouvais.

Voulait-il lui aussi me tuer ?

Suite à cette pensée, mon corps se crispa automatiquement.

La silhouette s'approchait et m'éclairait à l'aide d'une lampe torche.

- Bonjour ma jolie. Excuse moi de cette accueil malpoli, mais le patron ne me laisse pas le choix. Je m'appelle Isaac. Tu as faim ?

Choquée de cette accueil, je ne trouvais pas les mots. Aucun son ne quittait ma  bouche.

JonesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant