Cet autre monde

Chapitre 38: Chao Zyria & Darkow

Menu du jour: Chapitre plus long servi sur sa sauce de mignonnerie, ainsi qu'une salade de joie et de bonheur, finalement accompagné d'un petit béguin innocent sur le dessus. Bonne lecture😋

Je marchais sous le soleil chaud d'avant-midi. Les oiseaux chantaient leur bonheur et moi je respirais cet air apaisant.

Tout va bien... Je... Je me sens bien! Quoi de mieux que de la musique?

Mes écouteurs sur les oreilles, je me mis à entamer la chanson avec joie. Les feuilles des arbres dansaient avec moi alors que j'y mettais de tout mon cœur pour cette musique. Je ne pouvais m'empêcher de penser à tous les beaux moments que j'avais vécu au cours de ma vie. Les moments autour du gigantesque feu avec ma tribu, ma famille et amis.

Papa, maman... Cela fait si longtemps. Je vous remercie pour vos sacrifices... Vous me manquez. Vos bras autour de moi me manque. Luciole... Tous les autres... Je vous aime et je vous remercie pour tout ce que vous avez fait pour moi. Je me souviendrais toujours de vous... Ma chère famille. Mes chers amis... J'espère un jour... Pouvoir vous revoir.

Je continuais à chanter, alors qu'une larme de joie et de mélancolie s'était formée sur le bord de mon œil. Je continua de danser au travers de la forêt dans le petit sentier. Je m'imagina Shadow devant moi en train de danser sur la musique.

Je payerais des millions de rings pour voir ça.

Je ferma mes yeux et inspira profondément alors que la chanson laissait écouler ses dernières notes dans mes écouteurs. Je rouvris les yeux et remarqua l'endroit où je me trouvais. Je me mit à sourire lorsque j'entendis de petits cris de joie faire écho derrière moi. Je me retourna et ouvrit mes bras. Ils vinrent tous à ma rencontre.

Moi: Vous m'avez tous tellement manqué!

Ils étaient tous là, mes petits Chao du passé. Tandis que Luciole s'attardait à faire son câlin, je vis Chao Zyria s'approcher doucement de moi en voletant. Elle se déposa dans mes mains et nous frottâmes notre visage l'un contre l'autre à travers un petit câlin affectueux. Elle était heureuse et je pouvais le ressentir. Après leur avoir dit à quel point ils m'avaient manqué, je leur avait expliqué la raison de mes absences. Ils s'étaient tous assis en groupe en écoutant mon histoire. Ils laissaient échapper des cris de peur et d'inquiétude,  ainsi que d'admiration alors que je racontais le récit. Je leur avait tout dit hormis Infinite et Shadow. J'essayai le moins possible de penser à ce dernier pour ne pas que mon Chao ne puisse soupçonner quoi que ce soit.

Moi: C'est à peu près ça. Je me suis réconcilier avec tout le monde... Je... N'ai pas encore tout dit exactement, mais ça ne tardera pas à venir.

Ils hochèrent leur tête d'un commun accord à mon dire. Si heureuse que j'étais, je ne remarqua point le petit cri alarmant dans la forêt. Mon Chao fût la première à se retourner dans la direction du son. Je remarqua l'anormalité et essaya de me concentrer de même. Je ressentis un sentiment de crainte à proximité de nous. Une peur provenant d'une âme innocente...

Moi: Un Chao! Écoutez, il f- ! Zyria!

Cette dernière avait filée telle une fusée à travers la forêt avec ses petites ailes sans demander son reste. Les autres affichaient maintenant une mine blasée et marchaient tranquillement en direction des cris.

Moi: Zyria, attends! Mais dépêchez-vous! Il faut la rattraper!

Je les attrapa tous dans mes bras alors qu'ils criaient leur mécontentement. Il n'était pas question que je n'en perde un seul d'entre eux de vue. Je me mit à courir pour la rejoindre. J'arrivais finalement à son niveau et la vit en train de se concentrer pour trouver la source du son. Cela ne dura que quelques secondes, puisque tout ce tapage provenait de quelques mètres en haut de nous. Une patte arrière bloqué dans la séparation d'une branche, se trouvait un petit Chao noir et magenta aux yeux bleu, à l'envers. Après que tout le monde eut fini de s'observer, mes Chao, mis à part Zyria, réprimaient leurs rires. Je les regarda sévèrement et leur fit «non» d'un rapide signe de tête. Ils regardèrent ailleurs comme si ils n'avaient rien fait.