Flower from 1970 (French version)

Tu Étais Ma Fleur

Il a déverrouillé son téléphone pour lire les messages qu'il venait de recevoir, ils venaient de Wilbur.

Wilbur : George, bonjour. Ne t'inquiète pas, je ne te demande pas de garder Tommy à nouveau haha. Je voulais savoir si tu voulais venir dîner ce soir ? Le dernier siège était réservé pour mon père, mais tu sais qu'il est à l'hôpital néanmoins il a insisté pour quelqu'un le remplace.

George n'était pas sortir pour un vrai dîner depuis qu'il vivait avec sa famille en Angleterre. Ceux auxquels il avait été liés de façon marqué à des collègues, et la discussion portait principalement sur le travail, alors il ne les a pas comptés.

George : Tu es sûr que ça ne dérange pas ton père ?

La bulle de Wilbur est apparue immédiatement.

Wilbur : Il a insisté lol, donc je suppose que ça ne le dérange pas.

George : J'aimerai, donc quand et où ?

Wilbur : 18h30 aux Minx, mieux vaut arriver à 18h

Les yeux de George s'écarquillèrent, le Minx était le restaurant le plus cher de la ville. Même les personnes les plus riches que George connaissait vivant ici ne pouvaient pas se permettre d'y manger plus d'une ou deux fois par année.

George : Je serai là

Wilbur : Pour ton information, il y a un code vestimentaire si tu as besoin d'un costume ou quoi que ce soit fais-le moi savoir. 

George : Je suis sûr que je pourrais en trouver un dans mon placard. Merci encore

Wilbur : Ne t'en fais pas, mec. On se voit là-bas.

George a verrouillé son téléphone et a commencé à trop réfléchir. Il a calculé combien de temps il faudrait probablement pour manger là-bas si ça commençait à 18h30, peut-être même plus tard si ça comprenait l'attente de la nourriture. Il ne rentrerait certainement pas chez lui avant 20h, heure à laquelle Dream l'appellerait. Même si cela le blesse, il espérait que Dream n'appellerait pas. Du moins qu'il n'appellerait pas le seul soir, où il n'était pas à la maison pour décrocher. Il ne pouvait pas refuser l'offre de Wilbur. Réserver un siège au Minx exigeait un paiement, et le père de Wilbur lui-même (qui était horriblement malade) avait dit qu'il ne voulait pas que son siège soit gaspillé. Il n'y avait aucun moyen de dire non à Wilbur sans lui faire mal.

Donc, il a jeté des vêtements de son placard un par un jusqu'à ce qu'il trouve un costume qui était assez intact à porter. Il le repassa jusqu'à ce qu'on ne voie pas un pli, et creusa dans son tiroir pour une cravate qui allait avec. C'était un costume noir, avec une petite chaîne accrochée à la poche avant. Il l'a jumelé avec une chemise blanche et un pantalon noir avec une ceinture. Il avait eu trop peur de le porter jusqu'à la toute dernière minute, car il était maladroit et savait qu'il renverserait quelque chose dessus ou l'endommagerait d'une autre façon. Une fois qu'il était 17h30, George avait mis le costume. Il se regarda dans son grand miroir dans lequel il n'avait jamais pris la peine de se regarder, et ne paraissait pas confiant en lui-même, mais il pensait qu'il était très élégant et beau.

Les pensées ont ensuite consumé son cerveau. Il aurait aimé que Dream le voit dans quelque chose comme ça, d'autant plus que toutes les tenues dans lesquelles il s'était décrit à Dream avaient été décontractées et pas si intéressantes. Il jeta un dernier coup d'œil au téléphone, priant encore qu'il ne manquerait pas un appel, et une fois de plus que Dream allait bien.

Il s'est dirigé vers la voiture et a conduit vers le Minx, qui était perché sur une petite colline et (à sa consternation) avait payé un voiturier. Il a choisi de garer sa voiture lui-même près de l'avant, donc c'était plus rapide d'y aller et il n'avait rien à payer. Il devait être en avance parce qu'il n'avait vu aucun membre de la famille Soot, alors il s'est assis sur l'un des bancs pour les attendre. Il regardait les voitures qui passaient, donnant leurs clés à un voiturier et marchant vers le restaurant habillé de leurs meilleurs vêtements et bijoux. Il se demandait quel genre de vie ils avaient et pourquoi ils pouvaient se permettre de manger dans un tel endroit. Des épouses dans leur robe la plus soyeuse serrant les bras de leurs maris avec les montres les plus chers. Il se demandait à quel point ils pouvaient être heureux avec tout cet argent.