Plus forte que mes démons - Tome 1

Chapitre 33 - Un plaisir non dissimulé

Sawyer retourne dans sa chambre pour certainement se couvrir, je passe en mode pilote automatique et suis ses traces jusqu'à elle. Dans le dressing elle regarde ses chemises de nuit, je ne lui laisse pas le temps d'en revêtir une et me colle à son dos, déposant plusieurs baisers sur son épaule. Sa tête se penchant en arrière, m'offrant tout l'accès que je veux à sa peau. Ne voulant que la sentir encore plus contre moi, je m'écarte pour retirer ma chemise et ma cravate, ses ongles manucurés viennent me prêter main-forte en déboutonnant ma chemise.

Elle se fige et regarde mon torse, sa main se pose sur mon cœur qui bat plutôt fort en de pareilles circonstances. Elle me sourit légèrement et ses mains s'amusent à faire naître la chair de poule à chaque endroit qu'elle découvre. Sawyer finit par poser ses lèvres sur ma ceinture abdominale, un frisson remonte le long de ma colonne vertébrale et mon pénis se met déjà en ébullition, ce qui a pour simple résultat de la faire sourire. Je lui pose alors la question qui me brûle les lèvres.

- Sawyer, veux-tu coucher avec moi ?

- Ce serait une première comme rapport totalement classique sans être forcé.

- Tu serais d'accord ?

- Avec toi plus qu'avec n'importe qui.

Cette simple phrase me donne accès à tout. J'attrape sa nuque et passe un bras autour de sa taille, je la rapproche de moi d'une manière quelque peu brutale, après m'être assurée qu'elle n'était pas mal à l'aise je capture ses lèvres en une danse sensuelle. Sa langue me demande l'autorisation de jouer avec la mienne et c'est avec un plaisir non dissimulé que je l'y autorise. Sans que je ne sache comment et sûrement dû à notre emportement, mon dos se retrouve contre un mur, une lueur amusée passe dans ses yeux.

- Dis-moi Brooks, souhaiterais-tu quelque chose en particulier ?

- Te donner du plaisir mon aquarelle.

Elle déboutonne mon jean, descend la fermeture Eclair, puis sa main plonge dans mon boxer pour se saisir de ma verge. Tout en nous embrassant, sa main m'impose sa cadence. Je mets fin à notre baiser pour prendre une inspiration, ce qui ne manque pas de la faire sourire davantage, je jure de me venger plus tard dans la soirée. Sa tête disparaît au niveau de mon entrejambe, mon caleçon sur les chevilles, sa bouche vient prendre le relai de sa main. Mes doigts se plantent dans ses cheveux, j'accompagne simplement ses gestes sans la forcer à rien, je me laisse simplement faire pour son plus grand plaisir. Le picotement à la base de mon dos vient m'avertir que je ne vais pas tarder à cracher, ses yeux se plantent dans les miens. Je cesse de me retenir quand elle me confirme tacitement qu'elle va avaler.

Je reprends mes esprits, et ouvre cette foutue porte, la main de mon aquarelle dans la mienne nous rejoignons sa chambre. Je la pousse sur le lit et me laisse tomber au-dessus d'elle sans l'écraser. Profitant de son étonnement, je passe mes mains dans son dos et comprenant ce que je veux faire, elle m'aide à dégrafer son soutien-gorge, que je balance dans la pièce sans regarder. De la main je lui intime de s'allonger ce qu'elle fait sans rechigner.

- Tu as des limites ? je demande en reprenant mon souffle.

- Tant que je ne te demande pas d'arrêter, aucune.

- S'il y a quoi que ce soit qui ne te conviens pas, n'hésite pas à me le dire.

- Je veux de la douceur et du soft, peut-être que les claques et tout le reste c'est sympa mais, elle se mordille la lèvre, je l'embrasse alors tendrement.

- Pas besoin d'en dire plus, je ne ferais rien sans que tu ne m'en donnes l'autorisation ou l'ordre, elle hoche la tête et me rend mon baiser.