J'arrive à l'hôtel avec un peu plus d'avance que la veille, j'ai pris mes précautions mais plus personne n'attendait devant l'hôtel, comme ci le week-end était fini.
- On a du faire venir la police.
- Ah d'accord je vois. Je vais me changer je reviens.
Après être passée au vestiaire, je rejoins mon collègue dans la cuisine.
- Il s'est passé quoi aujourd'hui ?
- Les pilotes ont fait quelques aller-retours dans la journée, et ça devenait vraiment invivable.
- Tant que ça ?
- Oui, et au fait on a déposé un paquet pour toi.
- Ah, de qui ?
- Aucune idée, je n'en sais rien.
Bizarre. Je prends le paquet qui était dans mon étagère à la réception et ouvre celui-ci : une tasse avec le logo Ferrari dessus. Je souris bêtement, jette l'emballage à la poubelle.
- Carrément ! s'exclame-t-il Carlos ou Charles ?
- Monsieur Leclerc disais je en prononçant bien en français
Il rit, je rince la tasse avant de me servir mon premier café dans cette nouvelle tasse.
- Et il n'y avait pas de mot ?
- Je n'ai même pas regardé.
Je me retrouve à faire les poubelles pour récupérer l'emballage et vérifier si il y avait un mot ou non. Effectivement, un petit post-it était dans le paquet. " Charles Marc Hervé Perceval Leclerc " il a peut-être été vexé que je connaisse Pierre et pas lui, mais ça m'étonnerait, c'est un pilote de formule 1 et je suis.. moi.
- Alors ?
- Rien, il est l'heure si tu veux y aller.
Il s'en va, je prends tous mes outils de travail et commence mon shift. Il fait encore un peu jour avec les jours qui se rallongent. Si je m'organise mieux cette nuit, je pourrais peut-être prendre une plus longue pause. J'enchaîne à préparer le buffet du petit déjeuner, j'y installe tout ce qui n'est pas à mettre au frais, et dresse les tables. J'aperçois une ombre derrière moi dans le reflet de la fenêtre, je prends mon bipper, me retourne et mais ce n'est que : Charles Leclerc.
- Décidemment.
- Je n'ai pas l'habitude de recevoir la visite à cette heure ci, surtout que normalement la porte est fermée.
- Désolé.
- Qu'est ce que je peux faire pour vous ?
- On peut se tutoyer ? Je suppose qu'on doit être dans les mêmes âges.
- Oui, on peut. Du coup ?
- Rien de spécial, juste parler, si je dérange pas ?
Je trouve sa demande un peu spéciale. Pourquoi lui, voudrait-il parler avec moi ? Je lui souris comme simple réponse. Il marche et visite la salle un peu plus avant d'attraper les cuillères et les mettre sur les tables.
- Alors comme ça, Pierre Gasly mais pas Charles Leclerc..
- Je n'ai pas besoin d'aide pour faire mon travail.
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LE CHOIX
RomanceAprès une enfance à élever ses frères et sœurs, Constance pensait que la vie d'adulte serait synonyme de liberté. Après plusieurs épreuves surmontées non sans difficulté, elle décide de prendre un nouveau départ. Un nouveau chapitre de sa vie qui s'...