c h a p i t r e 2 1

51 3 0
                                    

Je finis par redescendre les pieds sur le sol et me reculant un peu de Charles quand Pierre arrive à notre hauteur. On discute un peu tous les trois avant de croiser quelques personnes que les garçons connaissent, on marche un peu jusqu'à la cafétéria pour aller boire un verre, je salue Max au passage, et on me présente Sergio Perez, autrement dit Checo. On arrive à la cafétéria, et on retrouve Lando et Daniel. Je m'empresse de les saluer en les prenant dans mes bras. Je suis finalement contente d'être là, et revoir tout le monde. Les garçons ont des obligations et je ne vais pas pouvoir rester avec eux trop longtemps. Charles me demande de le suivre.

- Tiens, c'est l'hôtel Royal Falcone, chambre 112. Faut vraiment que j'y aille, je te renvoie un message.

Il m'embrasse le front, et il avait déjà disparu. Je sors du camion pour retourner à ma voiture. L'hôtel est à dix minutes en voiture, je me gare dans la rue et monte dans la chambre après avoir saluer la réception. En montant dans la chambre, il y a quelques affaires à Charles sur le lit, sa valise ouverte. Je pose mon sac sur la chaise, et m'étale sur le lit sans prendre le temps de le débarrasser. 

Je me réveille en sursaut après avoir senti une présence à côté de moi, mais ce n'est que Charles qui est assit au bord du lit.

- Désolé..

- Il est qu'elle heure ? disais-je en me redressant

- Sept heures, on mange au restaurant de l'hôtel ce soir j'ai prévenu qu'il y aurait une personne de plus, ils nous attendent dans une heure.

- Ca me laisse le temps d'émerger c'est bien. Et comment t'as fais si c'est moi qui avait la clé ?

- J'ai demandé un double, tu devrais savoir que je suis un peu tête en l'air pour les clés.

- En parlant de clé..

- Elles sont dans ma voiture, et ma voiture est à Monaco. 

Il hausse les épaules. Je ne sais pas si c'est vraiment fait exprès ou non, mais il est parti avec le double des clés de mon appartement.

- Je pensais pas te voir ce week-end, mais bon, du coup tu vas être obligée de venir à Monaco pour les récupérer.

- J'ai pas de vacances avant Noël Charles.

- Tu peux passer les fêtes chez les Leclerc si tu veux, ça serait avec plaisir.

- Comme disait mon père, on y est pas encore.

- Tu sais que tu es la bienvenue. 

Oui je me doute, sinon tu le me proposerai pas, mais imagine un noël en famille ? des cadeaux à trouver, et quoi trouver à des gens qui ont tout ? Connie, enlève toi ça de la tête. Je traîne sur mon téléphone en attendant l'heure de descendre au restaurant de l'hôtel, je salue Max et on me présente à d'autres pilotes et leurs compagnes. Ils sont tous très avenants, me font la bise comme si je faisais partie de l'équipe depuis toujours. Alors que je pense avoir fais le tour, et m'apprêter à m'installer entre Charles et Lando, on me présente George Russell et sa compagne. Je reste un moment absente, et Lando passe la main devant ma tête pour me faire revenir. 

- C'est qu'il en fait de l'effet le petit George. rit Lando

Je rougis, nerveusement et je baisse la tête. Mais il n'avait pas tord après tout, j'avais eu un bug. Mais en même temps : ses yeux m'ont clairement hypnotisé.  Et tout le monde avait bien remarqué ma réaction peut-être un peu trop spontanée. J'avoue que je ne sais plus où me mettre, et bien que sa compagne me glisse un sourire respectueux, en me tournant vers Charles je comprends tout de suite que ça ne lui plaît pas. Je suis prise de panique, tout bêtement. Ne sachant plus quoi faire, ni quoi dire, je n'arrive plus à respirer. Je cherche Pierre du regard, mais je ne le vois pas, et je suis à bout de souffle. Je cours aux toilettes, espérant retrouver du calme, en pensant que le fait de quitter la table me ferait du bien, mais rien, et je sens que je commence à perdre connaissance. Je glisse doucement sur le sol, mon cœur battant peut-être un peu trop.

Je me réveille un bon moment plus tard, dans un camion de pompier, Pierre à mes côtés. L'infirmière essaie de me demander ce que j'ai eu, ce qu'il m'est arrivé, et je n'ai pas d'autres réponses que des larmes. Le médecin parle avec Pierre de ce qu'ils vont faire de moi alors que j'essaie d'arrêter de pleurer. Celui ci me préconise du repos, me donne un arrêt de travail d'une semaine avant que je ne sorte en compagnie de Pierre. Le camion repart, et on se retrouve sur le trottoir, alors que tout le monde mange à l'intérieur.

- Ca va aller ? me demande-t-il

- Qu'est ce qu'il s'est passé ? 

- Tu as fais une crise d'angoisse, et tu as fini par tomber dans les pommes.

 - Ca je sais, je..

- Tu as dis bonjour à Carmen et George.. 

- J'ai eu l'impression de plus être moi, de rien contrôler.

- Tu devrais aller te coucher.

- J'ai l'impression de devenir folle.

- Dis pas ça.

- Pierre, je sais, et c'est débile mais comment ça peut rendre une personne comme ça ?

- Je comprends rien Connie.

- Ses yeux, Pierre, ses yeux, et bam. Plus rien.

- On a remarqué.

- Et je fais quoi maintenant ?

- Je vais pas décider pour toi.

- Je vais rentrer, je peux pas rester ici, et...

- Connie, tu vas pas prendre le volant dans cet état. On va dire aux autres que c'était un coup de fatigue, et tu vas te reposer après, ça ira mieux demain.

- Et Charles ?

- Qu'est ce que j'ai moi ? dit-il en arrivant dehors




Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : 5 days ago ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

LE CHOIXOù les histoires vivent. Découvrez maintenant