Il est à ma porte, me sourit avant d'entrer me serrer dans ses bras et venir me tremper de ses cheveux encore humides.
- Je suis content de te revoir. Tu as fais bonne route ?
- Oui merci, et moi aussi Lando.
- Pierre t'a ouvert ?
- Oui, il va me faire le tour du propriétaire.
- D'accord.
Après être descendue au rez de chaussé avec Lando, celui ci et Pierre me font faire le tour de la maison, c'est une très belle villa. Autant de chambres que besoin, et même une salle de sport, une piscine extérieure, et une grande pièce à vivre avec une cuisine ouverte, et un canapé assemblé devant un écran plat qui fait plus la taille d'un écran au cinéma. Je n'ai aucune idée du programme du week-end, et nous ne sommes que jeudi en réalité.. mais je peux faire confiance à tous ces gens pour prévoir de quoi s'occuper. Ce dont je n'ai pas du tout l'habitude. La porte d'entrée s'ouvre sur un Charles en sueur, essoufflé. Il enlève son t-shirt et s'essuie le front avec avant de nous saluer. Il eu un moment de recul en me voyant.
- Salut. disais-je les joues rouges
Effectivement, il était déjà beau, mais torse nu, encore plus. On va pas se mentir, mais ils le sont tous, bien qu'aucun ne se ressemble mais ils sont tous en couple, donc ça ne sert à rien de s'imaginer quoi que ce soit.
- J'vais prendre ma douche.
Charles monte à l'étage, et alors que je me retrouvais seule avec Pierre et que Francisca s'affaire en cuisine à préparer une salade pour le déjeuner. Il passe son doigt près de ma bouche.
- Attend y a un peu de bave qui coule là.
Je le tape gentiment et ne peut m'empêcher de sourire, timide et gênée. Sa chérie nous demande de l'aide pour mettre la table et on exécute. Arthur et Carla finissent par descendre, et Charles à son tour. Tout le monde se met les pieds sous la table sans oublier de remercier Francisca pour le repas.
- Faudra refaire quelques courses cette après-midi par contre.
- Faites une liste, je m'en occuperai. répond Charles
Les différents menus du week-end étaient le sujet de conversation du déjeuner. Et l'idée de Lando n'était pas mauvaise, comme on vient d'un peu partout, il propose que chacun cuisine un plat de sa région chacun son tour. Et par chance, Pierre et moi sommes de la même région, bien que les monégasques seront trois, je peux m'estimer chanceuse de ne pas être seule pour ça.
Après le repas, Lando se pose devant la télé alors que les filles occupent les transats près de la piscine, et que Arthur profite d'avoir le bassin pour lui tout seul. Je m'installe près de Lando dans l'immense canapé. Charles et Pierre sont dans la cuisine.
- Tu veux que je vienne avec toi pour les courses ?
- Non c'est bon t'inquiète.
Je me relève pour aller prendre un verre d'eau, tout en passant à côté des garçons.
- Et moi je peux venir ?
- Vous pensez que je suis pas capable de faire les courses tout seul ou quoi ?
- J'ai rien dis. en baissant la tête, vexée
Et je retourne au canapé, m'asseoir près de Lando. Il zappe entre toutes les chaînes de télé sans trouver quoi regarder. Je sens que la journée va être longue. Je sors mon téléphone de ma poche et commence à faire défiler mon fil d'actualité Instagram. Un petit 1 apparaît sur la flèche en haut à droite. J'ouvre les messages, et découvre un message de Pierre.
Charles t'attend dans la voiture cousine.
Je me retourne, il me fait signe de la tête, j'attrape mes baskets et mon sac à main avant de sortir dehors. J'aurais pu parier qu'il aurait prit celle ci. Je monte dans la Ferrari au couleur de Monaco, côté passager.
- Tu peux dire merci à Pierre.
- J'aurais pas insister tu sais.
Il démarre en trombe, presque pour me faire peur mais je ne bronche pas. Je n'ai pas l'habitude d'être côté passager, mais lui encore moins je suppose. Il ne dit rien du trajet jusqu'à ce qu'on arrive au magasin, je prends un caddie et le retrouve un peu plus loin. On commence à prendre tous les ingrédients des listes, ainsi que de quoi boire.
- Si tu veux quelque chose tu prends.
- Non j'ai besoin de rien merci.
- Tu bois la même chose que nous ?
- Je ne bois pas. disais-je en haussant les épaules
- Une fille sage alors.
- J'ai pas dis ça non plus.
- Oh, très bien Madame.
- Faut bien que quelqu'un reste sobre pour t'aider à te coucher.
- T'es pas sérieuse là ?
- Peut-être. en souriant
- Donc on peut même plus fêter nos victoires maintenant.
- Je rigole.
On termine les courses avec des débats plus bêtes les uns que les autres sur des légumes et autres recettes. On passe à la caisse, et on arrive près de la voiture. On remplit vite le coffre, peut-être trop vite.
- Très pratique ta voiture Leclerc.
- M'appelle pas comme ça.
- T'es vraiment pas drôle.
- J'ai un prénom, c'est tout.
- Désolé, Charles Marc Hervé Perceval LECLERC en insistant sur son nom de famille
Il esquisse un sourire : j'ai réussi à le faire sourire. Hallelujah. On remonte en voiture, et bien que je ne connaisse pas plus Florence que ça, je remarque qu'il ne prend pas le même chemin qu'à l'aller.
- On va où ? Charles, y a du frais dans la voiture.
- On sera pas long.
Il finit par se garer, coupe le moteur. Il sort de la voiture en prenant soin de prendre les clés. J'attends presque une demi-heure dans la voiture avant qu'il ne revienne. Il glisse un sachet au niveau de mes pieds, comme ci il revenait de la pharmacie. Je ne dis rien, et on reprend la route en direction de la villa.
- Tu viens du coup ?
- Où ça ?
- Milan.
- Non je vais pas pouvoir désolé.
- Comme tu veux.
Je ne réponds pas, pose ma tête sur le côté, observant les paysages, et tous les arbres qui défilent. On est presque arrivés. Quand on arrive près de la Villa, une petite Honda blanche se trouve à la place de la voiture de Charles.
- Ils sont arrivés.
- Non c'est vrai ? Et je me gare où moi maintenant.
Charles se met derrière les voitures du mieux qu'il peut. On me présente Daniel et sa femme Heidi, Max et sa femme Kelly. On aide Charles à prendre les courses dans le coffre. Ce soir, ça sera pizza, pour éviter à qui que ce soit de préparer le dîner. Tout le monde est visiblement content de se retrouver, et l'ambiance est totalement différente que sur les circuits. Alors que je me sers un verre d'eau dans la cuisine, Pierre me rejoint.
- Ca été avec Charles ?
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LE CHOIX
RomanceAprès une enfance à élever ses frères et sœurs, Constance pensait que la vie d'adulte serait synonyme de liberté. Après plusieurs épreuves surmontées non sans difficulté, elle décide de prendre un nouveau départ. Un nouveau chapitre de sa vie qui s'...