c h a p i t r e 1 8

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Pourquoi ? Peut-être parce-que la seule fois où s'est arrivé, le réveil n'a pas été des plus plaisants et que je préfère oublier ce jour là. Je ne dis rien et essaie de me débattre mais je crois qu'il ne me lâchera pas.

- Je peux au moins me mettre sous la couverture ?

Il détache ses bras pour me laisser me glisser sous la couette. Je me penche un peu, et il me rattrape avec sa main au niveau de mon ventre pour me tirer vers lui.

- Je mets mon téléphone à charger.

- Ca fait penser que je dois mettre le mien aussi, j'ai plus de batterie.

- Je t'ai dis : tu fais comme chez toi, et les serviettes de bain sont dans le petit meuble. 

- Ca attendra.

Il se colle à mon dos, bien que l'épaisseur de la couette entre nous fait qu'il y a un minimum d'espace quand même. Il passe son bras par dessus moi, et je sens sa respiration dans ma nuque. Une respiration qui devient de plus en plus lente, il s'endort, et moi aussi.

C'était rare que je m'endorme aussi tard le matin. Je me réveille doucement, et je réalise, Charles dort encore et n'a pas bouger. J'attrape mon téléphone : 18 H 52. J'essaie de me lever sans réveiller Charles mais celui ci ouvre un œil avant de m'attraper la main et me refaire tomber sur le lit, et sur lui par la même occasion.

- Je vais préparer un truc à manger, j'ai faim. 

Après m'avoir enfin lâcher, je commence à préparer des pâtes alors que Charles a récupéré son sac dans sa voiture, mit son téléphone à charger et parti prendre une douche. Il sort de la salle de bain avec un t-shirt Ferrari et un short de sport avant de me rejoindre dans la cuisine. Je sers les deux assiettes avant d'allumer la télé et me caler dans le canapé. Il vient s'installer à côté de moi après avoir prit son assiette. Je mets les dessins animés et on mange tous les deux sans rien dire. Il est bientôt l'heure pour moi de partir au travail, Charles a rallumé son téléphone et celui est un vrai vibro-masseur.

- Et je suis censé être en vacances ! 

- Y a quelqu'un qui sait que tu es là au moins ?

- Oui, toi. Et puis j'ai pas de rendez vous ce week-end, ils peuvent se passer de moi un peu.

- L'indispensable Charles Leclerc.

- Je rappellerai tout le monde après.

- Et moi je vais devoir aller au travail. Tu fais comme chez toi, et le double des clés est dans ma table de nuit. disais-je en mettant ma veste

- T'as pas l'impression d'oublier quelque chose ? dit-il en s'avançant vers moi

- Non, enfin je crois pas. 

Il pose ses mains sur mes joues avant de m'embrasser le front.

- Maintenant tu peux y aller.

Je souris bêtement avant de sortir et me rendre au travail. Sur la route, je ne réalise pas vraiment. Il y a quand même Charles chez moi, et même si je réagis pas comme ci il était connu du monde entier, mais un peu quand même. Et je ne sais pas si c'est ce fait là, mais la nuit ne passe vraiment pas vite. Et pourtant j'ai été débordé au point de ne pas avoir eu le temps de prendre une pause. 

- On t'attend quelque part ? me demande ma chef

Oui, on peut dire ça. 

- Non, mais la nuit a été longue et j'ai juste envie de rentrer à la maison.

LE CHOIXOù les histoires vivent. Découvrez maintenant