Voilà, c'est finit.
Deux ans de relation réduite en poussière du jour au lendemain.
Tu n'as même pas été capable de mettre fin à tout ça en face de moi, non, il a fallu que tu le fasses par message.Il n'y a pas pire manque de respect que cela, surtout quand la nuit qui a précédé cette annonce, je l'ai passé dans tes bras, sans ne me douter de rien.
Pourtant, j'ai essayé de te parler, cela faisait déjà un petit moment que je te sentais distant, mais vu que tu es resté muet et m'as juste dit que non, il n'y avait rien, je t'ai cru.
Je t'ai cru parce que d'habitude, tu me dis la vérité, même si elle doit me faire mal.Mais là, il a fallu que tu perdes tes couilles et que tu me fasses cette crasse quelques heures à peine après m'avoir dit au revoir, en m'embrassant comme si de rien était.
Comment pouvais-je m'y attendre moi ?
T'as pensé ne serait-ce qu'un simple instant à ce que j'allais ressentir de me faire cette annonce ainsi, alors que moi je venais de te proposer de fêter nos deux années ensemble et tes 20 ans qui arrivent à grand pas ?Et dire que j'étais en train d'organiser ton anniversaire surprise.
Et dire que j'étais en train de me donner encore corps et âme pour toi, alors que de ta part, je n'ai rien eu à part ses quelques mots "bon anniversaire ", comme si je n'étais qu'une personne banale, une simple connaissance.Que je suis naïf et aveugle d'avoir cru en nous, en toi.
J'ai tout fait pour sauver notre relation, j'ai pleuré, énormément. J'ai souffert, beaucoup, mais je gardais espoir que cela marche cette fois.
Mais le truc, c'était que j'étais le seul à me battre pour nous, toi, il y a bien longtemps que tu avais abandonné.
Tu as été lâche, tu ne t'es pas battu.
M'aimais tu vraiment finalement ?
Je pense que jamais autant que moi.
J'aurais donné ma vie pour toi, j'aurais préféré mourir mille fois, t'en que toi, tu restais en vie et que tu étais heureux.
Mais toi, as-tu été capable d'en venir à ressentir ne serait-ce que la moitié de tout ça pour moi ?Je me sens brisé, détruit, j'ai l'impression d'avoir perdu une partie de moi-même.
Tu étais tout pour moi, chaque action de ma part était calculée et pensée en fonction de toi.
Je me voyais faire ma vie avec toi, fondé une famille comme on l'avait prévu au départ, avant que tous ne change et que ton travail ne prenne le dessus sur parfaitement tous, et nous détruise.Tu étais la personne, quand dès que je n'allais pas bien, par un simple message, par une simple étreinte, pouvais me faire tout oublier en un instant.
Et maintenant, voilà que c'est toi que je dois oublier, sauf que cette fois, il n'y a personne pour me soulager en un simple geste.La douleur est si forte et si intense que parfois je n'arrive même plus à respirer, je suis obligé d'étouffer mes sanglots la nuit pour ne pas réveiller mes parents avec lesquels je fais semblant d'aller un peu près bien.
Ma mère n'est pas bête, mais je ne veux pas de son réconfort. De celui de personne d'ailleurs.
La seule chose que je veux, c'est toi.
Je me réveille chaque nuit et chaque matin en sursaut dans l'espoir que cela ne soit qu'un horrible cauchemar, mais quand toute l'énorme boule de douleur revient avec tellement de force dans ma poitrine, j'ai juste envie de me rendormir et de ne plus me réveiller.
J'ai envie de m'arracher le cœur pour ne plus jamais avoir à ressentir tout ça à chaque seconde de ma putain de journée.Et puis il y a toi qui es déjà passé à autre chose, toi qui ne ressens plus rien, toi qui s'en fou d'avoir détruit à jamais cet organe qui bah difficilement maintenant en moi.
Toi, tu vis comme si de rien n'était, comme si ces deux ans n'avaient jamais eu lieu, comme ci je n'avais jamais existé.
Tu as été si lâche, que tu n'as même pas osé dire la vérité à ta mère. Tu lui as fait croire que c'était une décision prise à deux.
Mon pauvre gars, tu es finalement tombé bien bas.
Tu n'as décidément pas été capable de prendre tes couilles jusqu'au bout, la preuve, comparé à moi, jamais tu n'enverrais un message à ma famille pour les remercier de tout ce qu'ils ont fait pour toi.
En même temps, vu ce que tu m'as fait, la réponse aurait été cinglante.Et dire que toutes ces semaines où je me remettais en question, me demandant si cela était moi la cause de cet éloignement, toi, tu passais juste ton temps à bosser et à sortir tard le soir, tout ça pour m'oublier.
Tu as été si égoïste ! Tu n'as vraiment pensé qu'à toi et pas à ce qu'à moi ça pouvait me faire !Ce sentiment d'abandon que tu m'as laissé ne me quittera jamais. Et dire que tu m'avais promis de toujours être là pour moi et de ne jamais partir.
Et dire que j'ai une fois encore cru en tes paroles.Ma naïveté et ma stupidité vont même plus loin que ça, parce que quand je t'ai dit que malgré tout ce qui s'était passé, je serai toujours là pour toi, je m'attendais à ce que tu me dises que toi aussi ! Mais non !
Tu m'as juste dit mot pour mot : "Oui, merci". Et moi, je vais me faire foutre, je ne suis plus qu'une merde, un poids à tes yeux, de la simple poussière gênante, envahissante, que tu as balayée d'un vaste revers de la main.Je t'ai rendu tes affaires et tu m'as fait la bise comme si de rien était.
J'étais redevenu qu'un simple pote, une connaissance à tes yeux. À cette vision, mon cœur s'est brisé encore une fois. Sur le trajet du retour, j'ai hurlé et pleuré encore, en espérant qu'une voiture me rentre dedans.
Mais rien ne s'est passé et les jours ont ensuite continué à défiler, un à un. Tout me semblait sans joie, je me sentais juste vide et atrocement seul.
Et pourtant tout le monde me disait que la vie devait continuer. Mais les gens ne savaient pas ce que c'était que de perdre son cœur, ils ne me comprenaient pas.
Mais voilà, je n'avais pas le choix, je devais apprendre ou plutôt réapprendre à vivre sans toi. Sans ta présence réconfortante et tes mots doux. Sans tes baisers et tes caresses. Sans ton humour de merde et ton nez en trompette.
Ma vie devait continuer, je n'avais pas le choix, je devais me relever, me reconstruire.
Je vais donc finir cette histoire avec ses mots : sache que tu as été, tu es et tu seras à jamais mon premier amour, le seul et unique.
Je ne t'oublierai malheureusement jamais.
Et malgré tout, tu m'auras fait connaître le vrai bonheur. Je ne me suis jamais senti aussi vivant que ces deux dernières années à tes côtés.
Alors merci pour tous, les hauts et les bas, les bons et les mauvais moments.
Je t'aime, à jamais et pour toujours.
Newt.
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OS de Newtmas
Proză scurtăDes petites histoires sur le couple Newtmas, des moments plus ou moins long de leur vie vous seront partagés ici ! Des lemons seront surement au rendez-vous, je vous préviendrai en début de chapitre quand se sera le cas ! En espérant que cela vous p...