Chapitre 38

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Quand Juan vit Jazz s'évanouir dans les mains d'Angelo, il ressentit une piqûre intense dans son cœur. Son organe vital commença à se serrer de douleur et de haine.

- Tout doux! Tu vas rester où tu es Juan, sinon je tires sur ta bien-aimée. Menaça Angelo.

Sa bien-aimée ? Il contracta sa mâchoire en s'interdisant de s'étaler sur ce sujet. Une chose est sûre, il ne voulait pas que Jazz reste inerte dans les bras sales de cet abruti.
Malgré la plaie qu'il avait dans le ventre dû à la balle quil avait reçu, il se refusait de laisser Angelo impuni. Il aurait aimé le dépecer petit à petit. Mais il était pressé et il n'avait pas droit à l'erreur.

- Lâches ton arme ! Gueula Angelo d'une voix masquée par l'affaiblissement.

Juan laissa tomber son engin tout en continuant de s'approcher d'eux.

- J'ai dis restes où tu es! Reprit Angelo en pointant son arme sur lui puis sur Jazz à tour de rôle.

- Regarde toi. Tu n'es qu'un vieux affaiblit par l'argent et le pouvoir. Tu es un abruti finit.

Angelo n'eut pas le temps de riposter que Juan avait balancer son arme d'un mouvement de jambe.

Angelo recula brusquement.
Et c'est là que Juan se rendit compte que Jazz perdait du sang. Il traça le chemin de son sang jusqu'à la source et il vit le bas de son dos déchiré. Il se voulait calme mais plus maintenant qu'il comprit que Jazz s'était évanouie dans la douleur.
Ni une, ni deux, il cria en enchaînant les coups sur le visage d'Angelo.

Les hommes de Juan qui étaient cachés dans les feuillages le rejoignit et deux d'entre eux prit Jazz qui avait échouée sur le sol.

Diego tira sur les vêtements de Juan pour qu'il s'arrête mais rien n'y faisait. Il continuait de battre Angelo malgré qu'il était déjà au sol.

- Partez aux urgences avec la jeune femme, on vous rejoint! Ordonna Diego aux hommes.

- OK !

Diego ne pouvait que regarder la scène qui se produisait sous ses yeux sans rien y faire. Il avait déjà vu Juan dans tout ses états sauf celui-là. Juan était tout simplement incontrôlable.

- Ça suffit Juan il est presque mort. Rajouta t-il.

Juan ne l'écouta pas. Fallait déjà qu'il l'entende.

- Quand il est comme ça on ne peut rien y faire Diego, laisse tomber. Dit une voix qu'il reconnut aussitôt.

- Lucciano ?? Mais qu'est-ce que tu fais ici ! Tu devais te reposer bon sang !

Lucciano se tenait sa cuisse ruisselant de sang avec des documents taché en main.

- Juan regardes ce que j'ai trouvé, ça va te plaire.

Diego fut surpris quand il vit Juan cesser ses coups pour se tourner vers son ami.

- Qu'est-ce que tu fais ? Regardes ta cuisse, qu'est-ce que tu ne comprends dans repose toi? Demanda-t-il en enjambant le corps à moitié mort d'Angelo.

- Je te signales que ça comptait pour toi aussi.

Juan souffla en lui lançant un regard noir. Ils s'approchèrent de Lucciano qui boitait à toute vitesse et Diego s'occupa de sa jambe.

- Qu'est-ce que c'est ? S'empressa t-il de demander.

- Figure toi que tu as sous tes yeux les papiers d'une certaine Eslie Yellow, ça te parle ?

- Effectivement.

Lucciano lui raconta les sombres projets d'Angelo tandis que celui-ci grognait de douleur et de colère.

Juan respirait de plus en plus fort et il ne regretta aucun coup qu'il a pu lui porter.

- Comment sais-tu tout ça en peu de temps?

- La vérité était là mon cher ami. Il n'a pas fallu beaucoup à cette chère Amélia Casti pour nous révéler la vérité sur les immondices actions de son mari.

- Chef! Mademoiselle Lee et son ami sont à l'abri à présent ! Elle demande à voir son amie. Informa une voix dans son talkie-walkie.

- Bien. Ne lui dites rien pour l'instant.

- OK.

Juan et Diego lui lancèrent un regard interrogateur.

- En venant j'ai vu qu'ils essayaient de s'enfuir dans les bois alors j'ai compris que j'étais bien arrivé sur les lieux du crime, alors je les ais confié aux hommes avant de vous rejoindre ici.

Juan soupira de soulagement.

- Comment une tante aussi aimante qu'était Amélia a t-elle pu en arriver là ? S'offusqua Diego en terminant le bandage sur la cuisse de Lucciano.

- Du lavage de cerveau, Angelo est un vrai attardé. Dit-il tandis que Juan feuilletait les pages des documents.

- Elle a tout légué à Jazz et Karen.. Conclut-il en relevant la tête.

- Bingo! Son héritage se divisait en deux. Amélia seule le savait. Elle a juste permit à son imbécile de mari de prendre la première part qu'il croyait être la seule..

- ..jusqu'à ce qu'il découvre que sa nièce cachait une autre moitié. Termina Diego.

- Et il allait tuer Jazz et son amie juste pour pouvoir toucher le reste de l'héritage. Reprit Lucciano d'une voix sévère.

Juan était rempli d'une rage qu'on ne pouvait pas qualifier.
Il se retourna pour fixer sans aucune émotion Angelo qui cherchait lamentablement à se débattre des bras de ses hommes.

Il se rapprocha de lui avant d'enfoncer son pied droit chaussé dans son visage.
Les cris d'Angelo furent masqué par le talon de Juan qui rentrait dans sa bouche avec force.

- Tu n'es pas un homme, retiens le. Ta mère aurait dû t'avorter.

Il retira son pied en le fixant avec dégoût.
Les yeux d'Angelo commencèrent à se fermer après tout ses cris lorsque Juan enfonça son propre couteau dans sa poitrine, couteau qu'il avait prit pour blesser Jazz. Il le regardait avec haine.

- Vas..au diable..Juan Salvatore.. Furent ses derniers mots avant de fermer complètement les yeux et de lâcher son dernier souffle dans une douleur insupportable.

- J'aimerais bien mais je dois d'abord voir ma bien-aimée..

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