Chapitre 26

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Jazz et Karen se font une longue et chaleureuse accolade sous les yeux protecteurs des deux hommes.

- Oh Jazz j'ai tellement de choses à te dire ! S'enquit Karen.

- J'ai hâte de t'entendre Karen.

Elle salua Lucciano qui lui sourit avant de reporter son attention sur Juan.

Ils se mirent à parler en Italien et Lucciano se pencha à l'oreille de Karen.
Cette dernière rougit avant d'hocher la tête.

- On doit parler Lucciano et moi, soyez sages on ne sera pas long. Dit Juan à l'encontre de Jazz.

Elle acquiesça et elles les regardèrent partir dans une démarche déterminée. Jazz se sentit frémir.

- Depuis quand tu te balades avec un garde du corps ? Demanda t-elle à Karen une fois les hommes partis régler leur affaire.

Elles prirent place autour d'une des tables du restaurant les mains entrelacées.

Karen semblait impatiente de lui raconter tout ce qu'elle a vécu ces derniers jours dans la demeure de Lucciano.

- Jazz Mr Salvatore et son ami sont loin d'être ceux que nous pensons qu'ils sont. Et cet homme baraqué qui me sert de garde du corps en est la preuve.

Jazz fronça les sourcils.

- Ça je l'avais remarqué, expliques moi clairement car moi aussi j'ai des doutes tu sais.

Karen prit une grande inspiration avant de lui raconter ses derniers jours chez Lucciano.









Karen



Cinq jours plus tôt.

19h13





- Monsieur Santi je vous suis encore une fois reconnaissante de m'avoir sauvée des mains de ces..bandits tout à l'heure mais j'aimerais retourner à l'hôtel à présent s'il vous plaît, je dois voir mon amie. Lui dis-je la respiration entrecoupée.

L'idée d'être seule avec un homme ne me rassurait guère même si aussi étonnant soit-il je ne penses pas que Lucciano soit ce genre d'hommes. Mais n'empêche que je le connais pas assez.

- Mademoiselle Lee mademoiselle Lee..Commença t-il en se servant un verre de cognac.

- Je suis navré de vous le répéter mais il en est hors de question que je vous laisses partir. Termina t-il.

- Jusqu'à quand ?

- Jusqu'à ce qu'on éclaircisse cette affaire. Répondit-il en déposant son verre.

- Jazz va bien au moins? Demandais je en me triturant les doigts.

- Je vous le promets.

Il s'assit dans le en face de moi et étala ses bras sur le haut du canapé.

Et c'est seulement à ce moment que je pris la peine de l'observer minutieusement.
Je distinguais une mâchoire carrée, des sourcils bien fournis, un nez aquilin,  des lèvres fines et harmonieuses. Ses longs cheveux étaient attachés à l'arrière et son regard était perçant. À cette distance je ne pouvais voir la couleur de ses yeux mais je les devinais d'un bleu profond. En vrai, cet homme était outrageusement beau.
Une lueur s'alluma dans ses yeux je pris instinctivement peur.

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