Addiction

Chapitre 49

Juan écourta son voyage et entra dans la maison le lendemain de sa discussion avec Lucciano. Il ne pouvait se faire à l'idée qu'elle y était seule malgré le nombres d'hommes qui veillaient devant la maison. Un peu plus de deux heures plus tard Juan retrouva sa demeure et y pénétra avec impatience.

L'intérieur était vide. Et si elle était partie?? Il s'imaginait tout les scénarios même le pire.
Elle n'était pas dans leur chambre, songea t-il en balayant la pièce vide du regard. Puis un bruit dans son dressing attira son attention. Il se précipita et la trouva couchée entre ses chemises, humant paisiblement son odeur.
Ses traits se radoucirent immédiatement.

Il passa entre les ceintres et se baissa à son niveau. Elle eut soubresaut avant de le reconnaître.
Elle se redressa lentement jusqu'à sa hauteur et fondit en larmes.

- Juan je m'en veux tellement si tu savais.. je sais que j'aurais dû te le dire depuis mais..mais..

Il la prit dans ses bras pour la cajoler.

- Quand j'ai vu que le test avait disparu dans la salle d'eau, j'ai su que tu l'avais emporté avec toi..

JUan la souleva et la posa calmement sur le lit. Il essuya ses pommettes humides avant de prendre ses mains dans les siennes.

- Dolce mia je ne t'en voudrais pour rien au monde.

Elle renifla, les yeux illuminés.

- Même pas pour ça ? Demanda t-elle en appréciant la chaleur qu'émanait ses mains.

- Le fait que tu m'ais caché cette grossesse m'a fait prendre conscience de certaines choses. Je crois que tu as encore des doutes sur ce sur quoi se base notre relation Jazz.

Il inspira en fixant un point inexistant derrière elle. Jazz ne l'avait presque jamais vu aussi sérieux qu'à cet instant. Elle le trouva encore plus beau. Elle était complètement scotchée à ses lèvres tant elle le trouvait encore plus beau sous les magnifiques rayons du coucher de soleil. Il pourrait parler toute la journée qu'elle l'écouterait sans jamais se lasser.
Il ancra intensément ses yeux dans les siens.

- Je ne veux pas que tu sois de passage dans cette maison et dans ma vie. Tu n'as pas à t'en vouloir de porter une vie cara tu es de loin la femme la plus forte que j'ai connu de toute mon existence. Par ma faute tu as été plusieurs fois en danger et je serai le plus grand des lâches si je t'abandonnais maintenant ou à n'importe quel autre moment.

- Tu le penses vraiment ? Dit-elle aussi émue que surprise de l'entendre dire ça.

- Bien entendu cara. Je ne te mentirai pour rien au monde. Tu dois savoir Jazz que cet enfant est le fruit de notre amour et je le l'aimerai aussi fort que je t'aime toi.

Le choc la frappa à tel point qu'elle arrondit la bouche.

- Oh Juan..

- Je n'ais pas totalement fais les choses comme il fallait alors je comptes bien me rattraper mademoiselle Johanson.

Il disait cela mais rien ne pouvait la rendre plus heureuse qu'à cet instant.
Elle leva la tête dans sa direction jusqu'à ce que son souffle soit au contact de sa peau fragile. Il happa délicatement ses lèvres, elle ferma les yeux aussitôt. Il sentit sa main se glisser derrière sa nuque.