Chapitre 43

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Omniscient









Lorsque son chauffeur s'arrêta à cet endroit précis, Jazz comprit que Juan ne faisait pas dans les choses simples.
Par suprise elle s'attendait vraiment à tout de l'homme avec qui elle partageait sa vie, sauf à ça.

Devant elle était dressé le plus grand salon de beauté, de Spa et de relaxation de Palerme. Le bâtiment était fait en pierre anciennes, relevant le côté historique de la ville. Juan lui avait réservé toute une journée dans ce lieu pour son bien-être. Et il n'y aurait pas d'autres clientes car il avait décidé ainsi.
Jazz était émue mais elle n'était pas au bout de ses surprises.

Elle sortit de la voiture et pénétra dans le grand salon tandis que le chauffeur l'attendrait jusqu'à ce qu'elle finisse et gardera un œil aux alentours.
Une larme faillit s'échapper de ses yeux lorsqu'elle vit Karen. Cette dernière s'élança dans sa direction en venant la serrer dans ses bras le plus fort et le plus longtemps possible.

- Oh ma Jazz on avait tellement peur que tu ne te réveille pas! Dit Karen d'une voix emprunt d'émotions.

- Ne pleures pas je suis bien portante à présent, d'accord ? La rassura t-elle en lui essuyant le visage.

Karen était hypersensible.

- D'accord. Tu rayonnes Jazz!

- Merci mais toi aussi dis donc ma Karen! Dit-elle en la resserrant des ses bras.

Karen s'était mise à rougir avant de la prendre par la main.

Elles commencèrent à parler des événements qui s'étaient passés dans leurs différentes vies en se dirigeant à l'accueil.

Les formalités remplies, elles précisèrent à la gérante qu'elles souhaiteraient discuter avant de commencer leurs différentes séances.

Choses faites, les deux amies se dirigeaient dans la salle où Karen l'attendait.
Jazz vit une jeune femme aux traits typiquement italiens sourire en les voyant. Elle avait les cheveux châtains et des yeux gris.

- Jazz je te présente Calia Divani. Commença Karen pendant qu'elles se faisaient la bise.

- Calia est la petite amie de Diego. Chuchota Karen avant que Calia lui fasse les gros yeux.

- Karen! Arrête nous ne sommes pas..enfin je.. Bredouilla Calia rouge pivoine.

Jazz commença à rire en appréciant tout de suite la jeune italienne. Elle ne pouvait même pas cacher ses sentiments la pauvre et Karen s'en amusait.

- Karen tu fais bien la maligne devant Calia mais on peut parler aussi de Lucciano si tu le permets hein.. La provoca Jazz.

- Bien vu! S'enquit Calia en lui faisant un clin d'oeil.

- Bon je suis affamée là, pas vous? Allez suivez moi on va se restaurer. Répondit Karen en courant presque pour leur échapper.

- On ne Lucciano plus Karen? S'écria Calia en riant.

Jazz s'était tordue de rire sur la chaise. Calia était vraiment très sympa.

- Je t'aime déjà mademoiselle Divani! Ria t-elle en se levant après avoir recouvré ses esprits.

Calia l'aida à trouver son équilibre en souriant timidement.

- Oh moi aussi madame Salvatore!

Jazz ouvrit les yeux disgracieusement en regardant autour d'elle. Heureusement qu'il n'y avait personne.

- Madame Salvatore ? Calia nous ne sommes pas mariés voyons ! Dit Jazz pourtant elle était à la limite heureuse qu'elle l'ait appelé de cette façon.

Calia se mit à rire.

- C'est pour te taquiner ne t'en fais pas.

Elles suivirent Karen qui était déjà à bonne distance dans le restaurant.
Madame Salvatore, comme c'est beau.. songea t-elle intérieurement. Sans le vouloir, Calia avait réveillée la partie sensible de Jazz. Elle rêvait d'être indéfiniment aux côtés de son bel italien.

- Tu es comme Karen t'a décrite tu sais. Lui dit Calia.

- Ah bon ?

- Sì signorina. Répondit-elle de son accent chaud.

- Et qu'est-ce qu'elle t'a dit celle-là ?

Elle rit.

- Que tu étais parfaite.

- Ooohhhh!

Jazz avait déjà hâte de passer sa journée avec sa meilleure amie et sa nouvelle amie.
Juan lui avait décidément fait la meilleure des surprises. Cela augmenta encore plus son amour pour lui..





●●

19h


Les trois jeunes femmes se laissèrent dans la bonne humeur en se promettant de se revoir très vite. La voiture gara devant la demeure de Juan et elle s'empressa de descendre.
Elle entra dans la maison toute joyeuse mais cela fut de courte durée lorsqu'elle entendit une voix féminine s'élever dans le grand salon où reposait gracieusement Tsuyu.

Jazz fronça les sourcils en avançant doucement, de peur de se faire entendre.

- Juan je t'en supplies convainc Jazz, il en va de la vie de mon père..

- Assez Doloress! Jazz ne doit pas être en mesure d'être au centre d'un tel dilemme. Rugit Juan en serrant les poings sur ses cuisses.

La visite de Doloress lui était désagréable mais le message qu'elle venait de lui passer était encore pire. Jazz n'avait pas à porter ce poids, non il s'y refusait.

- De quoi parlez vous? Se fit entendre la voix de Jazz qu'il soupçonnait d'être là depuis plusieurs minutes. En effet son chauffeur le lui avait naturellement informé.

- De quel dilemme il s'agit Juan ?

Le visage de Doloress demeurait légèrement impassible mais cette lueur de jalousie demeurait lorsqu'elle vit Jazz.
Elle prit un semblant de force avant de se lever pour lui faire face.

- Je suis ravie de te voir Jazz mais malheureusement je dois partir. Juan repenses-y je te prie. Dit-elle d'une voix suppliante en la regardant, les doigts croisés.

Jazz la regarda partir de la maison, surprise de la réaction que venait d'avoir Doloress. Elle a toujours connu une femme hautaine, sûre d'elle et séductrice. Cette facette qu'affichait l'italienne ce soir la troubla subitement.

Elle retira ses chaussures sous le regard menaçant de Juan. Il avait les traits marqués par la colère et il semblait perdu dans ses pensées. Elle qui voulait lui exprimer sa joie et sa reconnaissance pour la merveilleuse journée qu'elle venait de passer, elle se retint une douleur au cœur.

- Viens là mon ange. Entendit-elle d'une voix éraillée.

Elle eut néanmoins chaud au cœur car ce petit surnom avait eu le don de lui provoquer des myriades de frissons.
Il tendait ses bras pour qu'elle vienne s'asseoir sur ses cuisses, chose qu'elle fit en enroulant ses bras autour de son cou. Elle huma son odeur et eut envie de fermer les yeux. Il referma ses bras sur son dos et ils restaient comme ça, silencieux et enlacés. Ils avaient le besoin viscéral de se retrouver.

Et Jazz voulait que ça dure avant que Juan lui explique les raisons de la venue de Doloress.




























●●








Coucou!

Alors qu'est-ce que vous pensez de la visite de Doloress ? Vous avez une idée du dilemme ? Je vous écoutes!

AddictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant