Chapitre 28 - Liam

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*Deux jours plus tard*

Je tourne en rond dans la pièce sans faire le moindre bruit

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Je tourne en rond dans la pièce sans faire le moindre bruit. Elle n'est pas encore sortie d'affaire, non mais au moins elle est ici. On prend soin d'elle.

La police a reçu une alerte en parlant d'un comportement bizarre dans une région éloignée de l'affaire, alors que les annonces de disparition étaient transmises nationalement. Un garde-forêt, qui disait avoir vu un sacré raffut par l'arrivée d'un énorme camion dans une propriété presque jamais occupée. Et de paroles, qu'il avait surpris pendant un après-midi, alors qu'il s'occupait des arbres autour pour satisfaire sa curiosité. Alors quand on a découvert que c'était une maison appartenant à Patrick Désuet, un « ami » de James, personne n'a hésité à envoyer une patrouille. Ils ne devaient pas être partis depuis longtemps, car tout était encore là, comme s'ils venaient seulement d'arriver. Comme s'ils étaient repartis précipitamment, prévenus par quelque chose.

Et ils l'ont trouvée. Mal au point et presque noyée, mais ils ont ratissé la maison à cause d'absence bizarre d'êtres vivants. Ils sont tombés sur un téléphone, et sa messagerie. Et sont partis à l'assaut de la côté en entendant que Leëla y serait amenée avant la marée.

— Lia...

A peine plus qu'un murmure. Elle se réveille.

Après avoir envoyé un message à ceux qui attendent à la cafétéria pour leur dire de monter, j'accours à ses côtés, dévisage son visage marqué par le froid, la privation, les coups, qu'elle a dû recevoir. En hypothermie, ils ont dû la réchauffer rapidement car son corps était complètement gelé à cause de l'eau. Perfusée, elle renvoie une image de mal en point, mais j'espère qu'elle se rétablira vite. J'ai peur des séquelles, notamment psychologiques, qu'elle pourrait garder de ce séjour chez son « père ».

— Leëla... Tu as mal quelque part ? Tu as faim ?

— Où... on est ?

— A l'hôpital. Les secours t'ont sauvé dans la grotte... Tu es en sécurité.

— J'essayais de flotter tant qu'il y avait de la place... murmure-t-elle, alors que ses yeux se voilent.

Elle se met à pleurer, et je me précipite pour la prendre dans mes bras. Le contrecoup sûrement, le choc de savoir qu'elle est finalement bien vivante, elle qui s'est certainement vue mourir là-bas, à l'insu de tous.

— C'est fini, c'est fini Leëla... Tout va bien...

— Et les autres ? Les enfants de James ? Et lui ? Et les autres cinglés ?

J'avale ma salive, évite son regard et la serre plus fort. Mais elle me repousse, me repose la question silencieusement, je refuse de répondre. Je n'en ai pas réellement l'interdiction car on ne m'a rien dit, mais je ne veux pas qu'elle entende ça de ma bouche. Je... Je ne saurais pas quel mot choisir.

— Les autorités veulent te parler.

— Qu'est-ce que tu fais là ?

— Je n'allais quand même pas te laisser seule...

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