Chapitre 18

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Samedi 6 Mai 2017 14h

PDV Camila

Camila : Paul!!! Lâche moi!!

Paul : Négatif!

Je râle en le frappant dans le dos avant de me mettre littéralement à hurler et à m'accrocher à lui lorsqu'il se met à courir. Bien évidemment en me gardant sur son épaule, sur laquelle il s'est dit que ce serait un bon moyen de me transporter.

Camila : Antoine!

Antoine : Ah non! Vous réglez vos problèmes tous les deux!

Camila : Cabrón...

Antoine : Je t'ai entendu!

Je ferme vivement les yeux en sentant Paul se mettre à tourner sur lui-même, ne me faisant qu'hurler un peu plus avant qu'ils ne se décident à enfin me reposer sur mes deux jambes directement dans le sable. Je me tiens à lui, le temps de retrouver une vision normale et surtout de faire cesser mon tournis, puis me redresse pour le fusiller du regard, me retenant tout de même de trop sourire face à l'air débile qu'il aborde.

Camila : T'es complétement malade...

Paul : Moi aussi je t'aime Camcam!

Il s'éloigne de moi après que je l'ai frappé, au moment où le reste du groupe arrive à notre niveau en riant. Malgré la fraicheur de l'eau, nous avons décidé de profiter de la plage pour ce dernier jour sur le sol français. Alors après un bon repas tous ensemble, nous avons pris le chemin qui mène directement du camping à la plage, et Paul n'a pas eu d'autre envie, comme à son habitude, que de m'enquiquiner.

Antoine : Ça va?

Je lève les sourcils en l'interrogeant du regard alors qu'il continue de rire tout seul, se foutant ouvertement de moi.

Antoine : Vous êtes des enfants tous les deux!

Camila : C'est lui qui me cherche!

Je croise les bras en boudant, exagérant ma moue pour véritablement ressembler à une enfant, ce qui a pour conséquence de faire redoubler son rire. Il s'approche de moi en secouant la tête, exaspéré et vient passer son bras autour de mon cou pour me ramener à lui et m'embrasser longuement sur la joue.

Antoine : J'aime bien quand tu rougis.

Je le repousse comme je peux, ne le faisant que rire un peu plus alors qu'en effet, je sens mes joues chauffer plus que la normale, comme un peu trop souvent ces derniers temps lorsqu'il est dans les parages.

Je remonte mon sac en toile sur mon épaule et rejoint le reste du groupe, qui a déjà commencé à monter notre "campement", sans regarder derrière moi. J'installe ma serviette aux côtés de celle de Lina, déjà entrain de tartiner ses enfants de crème solaire. Les hommes eux, jettent simplement leurs affaires à nos côtés avant de partir en courant dans l'eau.

Lina : Ils sont complétement barges! Elle doit être glacée!

Camila : Venant de Paul et d'Antoine, plus rien ne m'étonnes.

Royal Amor #AGOù les histoires vivent. Découvrez maintenant