Royal Amor #AG

Chapitre 14

Vendredi 28 Avril 2017 9h

PDV Antoine

Antoine : Théo, tu as intérêt de courir TRES vite.

J'ai à peine le temps de finir ma phrase que j'entends la porte de ma chambre claquer. J'espère que tout le monde était réveillé sinon maintenant ça doit être le cas. Je m'essuie comme je peux le visage avec mon drap, non sans soupirer face au niveau de gaminerie élevé de mon frère. Quoi de mieux pour me réveiller qu'un petit verre d'eau dans la figure?

Je regarde l'état de mon lit et ferme les yeux en secouant la tête, exaspéré. Heureusement que ce n'est que de l'eau, en ouvrant la fenêtre quelques minutes ça devrait sécher rapidement. Je me lève en soupirant une fois de plus et entre directement dans ma salle de bain pour me rendre un minimum présentable. Ça ne tiendrait qu'à moi, célibataire endurci, je descendrais comme ça, avec un simple caleçon, mais j'ai tout de même un minimum de respect pour ma famille, d'autant plus pour Camila.

Je me coiffe rapidement et après avoir enfilé un jogging à l'effigie du club ainsi qu'un tee-shirt basique, je descends rejoindre ceux qui sont déjà debout, comme probablement ma mère et mon abruti de frère. Je me passe brièvement une main sur le visage pour finir de me réveiller tout en entrant dans la cuisine, où comme prévu, je tombe sur ma mère en compagnie de mon père, mais également mon frangin assis au bar avec son bol devant lui. Il manque seulement les deux filles à l'appel qui doivent sûrement encore dormir ou tout du moins être entrain de se réveiller vu le boucan qu'a fait Théo.

Isabelle : Bien dormi mon chéri?

Antoine : Très bien, jusqu'à ce que j'ai l'impression de me noyer.

Théo : J'adore ton cri ultra aigu quand tu as peur!

Antoine : Tu vas voir qui c'est qui va avoir un cri ultra aigu tout à l'heure!

Alain : Vous ne voulez pas vous arrêtez deux secondes tous les deux?

Il essaye de prendre un ton réprobateur, mais son petit sourire en coin qu'il tente de retenir le trahit automatiquement. Après avoir préparé mon maté, je pars m'installer à table, suivi de près par les autres membres de la famille Griezmann puisque nous ne passons pas tous autour du bar. Une bonne gorgée avalée, et je me sens déjà un peu plus réveillé.

Antoine : Elles dorment encore les filles ou elles sont levées mais je ne les ai pas vu?

Alain : Nous ne les avons pas encore vu ce matin, elles doivent encore dormir je pense.

Théo : Tu penses à ce que je pense frangin?

Antoine : Non! Tu les laisses tranquilles!

Théo : Vas-y t'abuses! Tu ne serais pas en crush sur elle tu m'aurais laissé y aller!

Antoine : Je ne suis pas en...

Théo : Taratata! Je sais ce que j'ai vu!

Antoine : Tu n'as rien vu du tout.

Théo : Tu la bouffes littéralement des yeux frère!

Antoine : N'importe quoi.

Je soupire en m'appuyant contre le dossier de ma chaise tout en me concentrant sur mon bol de maté plutôt que sur les conneries que raconte Théo. J'espérais avoir un minimum de soutien de la part des mes parents mais rien du tout. Mon père essaye de se retenir de sourire en échangeant des regards entendu avec Théo tandis que ma mère à l'air perdu, le regard dans le vide.