MUSIQUE
KEROSENE - Crystal Castles
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𝑰 𝒅𝒐𝒏'𝒕 𝒍𝒊𝒌𝒆 𝒃𝒆𝒊𝒏𝒈 𝒕𝒐𝒍𝒅 𝒘𝒉𝒂𝒕 𝒕𝒐 𝒅𝒐.
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R E X W A L D
Mardi 12 septembre, 21h12.
Dehors, les températures sont froides.
Il fait nuit noire et le sweat que je porte ne suffit pas à me réchauffer, même en ayant remonté la capuche sur le dessus de ma tête.
Je soulève le battant de la fenêtre et me plie en quatre pour rentrer à l'intérieur, décalant le rideau sur le côté pour ne pas me prendre les pieds dedans.
Il fait bon à l'intérieur.
Ça fait du bien.
La pièce est éclairée par deux lampes de chevet allumées, et la guirlande orange enroulée autour de sa tête de lit. Sa chambre a une odeur particulière qui me repousse moins que celle du reste de sa maison.
Andreas est à son bureau, et comme la dernière fois, il a son casque sur les oreilles.
Autre détail que je commence à bien cerner chez lui : il n'apprend jamais de ses erreurs.
Il n'a pas verrouillé ses fenêtres.
Il continue d'écouter de la musique, dans sa bulle, et ça le rend vulnérable.
Il n'a pas l'air de prendre conscience du danger qui rôde autour de lui, maintenant. Même pas après la petite visite que je lui ai rendue il y a quelques jours.
Trop. Facile.
Il est assis dos à moi. Je ne vois que le pull en laine beige qu'il porte et ses cheveux blonds. Il est en train de taper sur les touches de son clavier.
Qu'est-ce qu'il écrit ? Est-ce qu'il fait encore des recherches sur moi ? Pourquoi ? Pour me connaître ?
Il ne saura jamais qui je suis réellement, et ce ne sont pas trois pauvres articles trouvés miraculeusement sur Internet qui vont l'aider.
Je fais un pas dans sa direction. Contrairement à ma dernière intrusion, cette fois-ci, je n'ai pas besoin de me faire discret.
C'est même tout le contraire.
Raven veut que je me mette à bosser.
Et bien voilà, j'y suis.
Je sors mon couteau suisse de la poche centrale de mon sweat, alors que je me poste juste derrière lui.
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POUR LA BRÛLURE DE MES MOTS [TERMINÉE]
Lãng mạnUn... Deux... Trois... Trois secondes. Trois secondes, c'est le temps qu'il faut à Rexwald pour formuler un mot dans sa tête, qui finalement ne sortira jamais de sa bouche. Trois secondes, c'est le temps qu'il faut à Andreas pour sourire à nouvea...