POUR LA BRÛLURE DE MES MOTS [TERMINÉE]
Table des matières

    VOUS LISEZ

    POUR LA BRÛLURE DE MES MOTS [TERMINÉE]

    Lãng mạn

    Un... Deux... Trois... Trois secondes. Trois secondes, c'est le temps qu'il faut à Rexwald pour formuler un mot dans sa tête, qui finalement ne sortira jamais de sa bouche. Trois secondes, c'est le temps qu'il faut à Andreas pour sourire à nouvea...

    #halloween #meurtres #mxm #thriller

    - 𝐶𝐻𝐴𝑃𝐼𝑇𝑅𝐸 𝑋𝑋 -

    8.3K 704 714 
                                        
    
                                              
    
                            
    
                                MUSIQUE
                            
                              
                              
                                
                                  
                                  
                                
                              
                             
                            
    
                            
    
                              
                              Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
                            
    
                          
    
                          
    MUSIQUE
    Silver - The Neighbourhood







    •
    𝑾𝒉𝒚 𝒂𝒓𝒆 𝒚𝒐𝒖 𝒔𝒕𝒊𝒍𝒍 𝒂𝒘𝒂𝒌𝒆 ?
    •









    A N D R E A S




    20h15. 


    Rexwald m'a emmené chez lui. 
    On est arrivé en bas d'un appartement à Harlem, on a monté six étages et je suis maintenant planté dans le couloir, attendant qu'il ouvre sa porte d'entrée. 
    Bon sang, il m'a amené à Harlem. 
    J'ai toujours du mal à y croire. 
    Le trajet a été silencieux. J'étais perdu dans mes pensées, stressé à l'idée que mes parents découvrent ma fuite. Mais ce qui me rassure un peu, c'est qu'ils ne sont pas du genre à improviser des visites dans ma chambre le soir, surtout lorsqu'ils sont censés m'ignorer pour me punir de leur avoir désobéis. 
    Au moins, leur personnalité rigide a du bon, des fois. 
    L'immeuble dans lequel nous sommes entrés est très éloigné du quartier chic et tranquille dans lequel j'habite. En bas, deux mecs étaient en train de fumer un joint lorsque l'on est arrivé. Rexwald les a salués en tapant dans leur main, et moi je suis resté derrière lui, essayant de me faire le plus discret possible. 
    Dire que je suis stressé serait un euphémisme. Je me sens encore plus mal que lorsque je dois confronter mon père par rapport à mes études. Je me demande si c'était vraiment une bonne idée de le suivre jusqu'ici.
    En plus, je ne sais rien de lui. Est-ce qu'il vit seul ? Est-ce qu'il est en famille d'accueil ? En colocation avec ses amis ? Est-ce qu'il a une copine ? 
    Je meurs de chaud alors que je ne porte qu'une fine chemise. Je n'aurais pas dû le suivre. 
    Mais c'est lui qui a pris mon sac avec toutes mes affaires dedans, et il le porte sur son épaule en ce moment même. Les clés cognent entre elles lorsqu'il déverrouille la porte, puis il entre à l'intérieur et je le suis de près, essayant de me faire le plus discret possible. 
    Je suis loin d'être à l'aise. 
    Je reste dans son dos, essayant de me cacher derrière sa silhouette. Par politesse, je ferme la porte d'entrée derrière moi et détaille un instant l'intérieur du regard. C'est un petit couloir qui sent la vanille et le propre, bien rangé et plutôt chaleureux. Plus que je ne me l'étais imaginé, en tout cas. 
    J'entends une télé allumée au loin, mais sinon, il n'y a aucun bruit, aucun bavardage, rien qui ne me prouverait que quelqu'un d'autre est à l'intérieur.
    POUR LA BRÛLURE DE MES MOTS [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant