- 𝐶𝐻𝐴𝑃𝐼𝑇𝑅𝐸 𝑋𝑋𝑉𝐼𝐼𝐼 -

8.1K 600 667
                                    

MUSIQUE

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

MUSIQUE

Suffocation - Crystal Castles







𝒀𝒐𝒖'𝒓𝒆 𝒔𝒄𝒂𝒓𝒆𝒅 𝒕𝒐 𝒃𝒆 𝒍𝒐𝒏𝒆𝒍𝒚, 𝒆𝒔𝒑𝒆𝒄𝒊𝒂𝒍𝒍𝒚 𝒊𝒏 𝒕𝒉𝒆 𝒏𝒊𝒈𝒉𝒕










R E X W A L D





Mercredi 8 novembre, 23h19.


Il est tard, et Connor, Wade, Dylan et Owen sont tous les quatre dans ma chambre depuis deux bonnes heures maintenant.

On a commandé des pizzas tout à l'heure, et on les a mangées dès qu'elles sont arrivées.

Comme Raven et Angela ne sont pas là, ils savent tous les quatre qu'ils pourront rester autant qu'ils le voudront.

Maintenant, Wade a allumé un joint et on se le fait passer tour à tour. Il est assis en tailleur sur mon tapis, comme Dylan et Connor. Owen est sur ma chaise de bureau et moi sur mon lit. La fenêtre est ouverte, laissant s'échapper l'odeur âcre de l'herbe et s'infiltrer la fraîcheur dans la pièce.

Dehors, il pleut et on entend en fond le bruit des gouttes qui tombent lentement.

On s'est tous les cinq rapidement réconciliés, en quelques sortes. Ils ont oublié le fait que je m'étais mis contre eux le soir d'Halloween, et ils ont arrêté de parler d'Andreas. Ça me va mieux comme ça. Alors ils sont revenus chez moi ce soir et on compte bien passer une bonne soirée tous les cinq.

C'est les vacances, Angela passe la nuit chez Raven, et Dylan a amené un bon stock de bouteilles d'alcool. Ça promet d'être une bonne soirée.

Ils sont déjà en train de prévoir ce qu'on va faire de nos prochains jours de libre, et même si je les écoute d'une oreille attentive, je ne me mêle pas à leur conversation.

Je ne suis jamais mis à l'écart.

C'est juste moi qui préfère ne pas y prendre part.

Mon téléphone vibre dans la poche de mon jean.

Je le sors rapidement, voulant vérifier de qui il s'agit. Si c'est Angela qui m'apprend qu'ils rentrent finalement à l'appartement, je vais devoir dégager les quatre cons qui squattent ma chambre rapidement. Pas qu'elle n'apprécie pas quand ils sont chez elle, mais c'est surtout moi qui préfère être tranquille lorsque l'on est tous les cinq.

Mon dos appuyé contre mon mur, assis sur mon lit, la capuche remontée sur ma tête parce qu'un courant d'air frais s'infiltre par la fenêtre ouverte, je vois le nom d'Andreas s'afficher sur l'écran et mes yeux s'ouvrent en grand.

POUR LA BRÛLURE DE MES MOTS [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant