- 𝐶𝐻𝐴𝑃𝐼𝑇𝑅𝐸 𝑋𝐼 -

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MUSIQUE

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MUSIQUE

Consume - Chase Atlantic





𝑨𝒏 𝒆𝒚𝒆 𝒇𝒐𝒓 𝒂𝒏 𝒆𝒚𝒆.









R E X W A L D



Lundi 25 septembre, 21h12.



Je débarque dans sa chambre exactement à la même heure que la dernière fois que j'y suis entrée. Pas que j'aimerais que ça devienne une habitude - il y a des habitudes qui ne sont pas bonnes à prendre - mais si je viens plus tôt, je vais le louper. Et si je viens plus tard, il sera déjà en train de dormir.

Je veux bien être dérangé, mais pas au point de venir pour le regarder pioncer. Je veux dire, je préfère les affronts. Il ne s'énervera pas s'il dort.

Il prend conscience de ma présence alors même que je ne suis pas à l'intérieur. Andreas fait des progrès, on dirait. Il est allongé sur le matelas, son dos est appuyé contre la tête de lit et il tient un livre dans ses mains. Ses lunettes noires sont posées sur son nez et il lit avec attention les pages jaunies du bouquin.

Il n'a pas son casque, et lorsque je soulève la fenêtre pour entrer à l'intérieur de sa chambre, il relève instinctivement la tête vers la source du bruit et me découvre.

Son expression devient alors un mélange de crainte et de colère. Quelque chose que je vois souvent chez lui.

Je passe agilement par la fenêtre, sans un mot, comme si j'y avais été invité. Comme si je n'étais pas en train de pénétrer illégalement dans son intimité.

Il fait chaud à l'intérieur et je commence à mémoriser l'odeur de la chambre. Elle m'est de plus en plus familière.

Andreas bondit hors de son lit, laissant son livre tomber par terre. Il se tient alors debout face à moi, et seul son lit nous sépare.

Je... Qu'est-ce que tu...

Il ne sait pas quoi dire, et il finit par soupirer, ajustant ses lunettes nerveusement. J'ôte ma capuche et je sais que mille questions brûlent sur sa langue.

Mais je n'ai pas le temps de prendre un peu plus mes marques qu'il contourne son lit et vient se poster juste devant moi.

Pile sous mes yeux.

Son visage est à la même hauteur que le mien, proche, et ça me rappelle la soirée qu'il a passée chez sa pote, la semaine dernière. Je traînais dans le jardin et je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il sorte. Mais, bizarrement, il est sorti prendre l'air et on s'est croisé. Quel hasard !

Je me souviens avoir été vraiment proche de lui, et c'était bizarre, parce que je sentais la chaleur de son corps contre le mien alors que nous étions habillés avec plusieurs couches de vêtements tous les deux.

POUR LA BRÛLURE DE MES MOTS [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant