MUSIQUE
Wiped Out! - The Neighbourhood
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𝑺𝒊𝒍𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒊𝒔 𝒂𝒏 𝒂𝒏𝒔𝒘𝒆𝒓 𝒕𝒐𝒐.
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A N D R E A S
Samedi 23 septembre, 20h06.
Ce soir, nous dînons chez les Foster, la famille d'Annie. Nous faisons ça assez souvent, surtout durant les vacances d'été, et je ne sais pas si c'est une partie plaisir, ou au contraire, ce que j'essaie d'éviter.
Point positif : je retrouve Annie le temps de la soirée.
Point négatif : mes parents ne manquent jamais de ramener le sujet de mes études sur la table, et cela finit toujours en interrogatoire très peu agréable, et en coup de pression inévitable.
Les parents d'Annie sont les mêmes que les miens. Enfin... en moins extrême. Certes, le père d'Annie fait extrêmement attention au parcours scolaire de sa fille et la guide minutieusement, mais lui ne lui met pas la pression.
Lui ne la force à rien.
Lui ne met pas tous ses espoirs sur ses épaules.
Lui ne la fait pas culpabiliser lorsqu'elle rate un examen.
Lui...
Lui n'est pas mon père.
Je suis assis en face d'Annie, et elle me fait un petit sourire avant de boire une gorgée d'eau, parce qu'elle sait à quel point je déteste être là. Je le lui rends en esquissant un rictus, mais je suis tout sauf à l'aise.
— Alors Richard, le travail ? demande le père d'Annie.
Ils sont tous les deux représentants de l'Etat de New York, mais ils ne se voient pas si souvent que ça. Ils ne partent pas en déplacements en même temps, et leur bureau n'est pas au même endroit. Pourtant, ils essaient de se voir souvent. Ce sont des amis de longues dates.
— Ça se passe tranquillement. Ils ont augmenté les primes, tu as vu ?
— Oui, je vais toucher plus ce mois-ci.
— Il était temps.
Je m'empêche de bâiller.
Nous n'en sommes qu'au plat principal et je sais que nous ne serons pas rentrés avant vingt-deux heures. Je m'ennuie en écoutant les discussions peu intéressantes de mon père et de celui d'Annie, mais j'attends surtout avec appréhension le moment où sera venu mon tour de parler.
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POUR LA BRÛLURE DE MES MOTS [TERMINÉE]
Любовные романыUn... Deux... Trois... Trois secondes. Trois secondes, c'est le temps qu'il faut à Rexwald pour formuler un mot dans sa tête, qui finalement ne sortira jamais de sa bouche. Trois secondes, c'est le temps qu'il faut à Andreas pour sourire à nouvea...