- 𝐶𝐻𝐴𝑃𝐼𝑇𝑅𝐸 𝑋𝑋𝑉 -

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MUSIQUE

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War of hearts - Ruelle







𝑰 𝒕𝒉𝒐𝒖𝒈𝒉𝒕 𝒕𝒉𝒂𝒕 𝒊𝒇 𝑰 𝒂𝒄𝒕𝒆𝒅 𝒍𝒊𝒌𝒆 𝒊𝒕 𝒅𝒊𝒅𝒏'𝒕 𝒎𝒂𝒕𝒕𝒆𝒓, 𝒕𝒉𝒆𝒏 𝒊𝒕 𝒘𝒐𝒖𝒍𝒅𝒏'𝒕













A N D R E A S



18h46.

Rexwald s'arrête au niveau du parking du cimetière, et quand il me lâche, mon bras retombe le long de mon corps comme si je n'étais qu'une marionnette.

J'ai toujours du mal à reprendre une respiration correcte.

Je le regarde, les yeux écarquillés. Il est resté dos à moi, et je le vois enlever sa capuche, puis passer une main dans ses cheveux noirs pour les tirer.

Je suis à bout de souffle lorsque je m'exclame :

— Tu... Enfin... Tu viens de leur parler !

C'est la seule chose que j'ai en tête.

Je ne me demande pas pourquoi il est arrivé à ce moment. Pourquoi il a préféré prendre mon parti plutôt que celui de ses amis. Pourquoi il m'a ramené au parking. Pourquoi nous ne sommes plus que tous les deux.

Il a parlé.

Il a parlé.

Il a parlé.

Je me demandais s'il en était capable. Mais il peut ! C'est juste que... C'est juste qu'il préfère rester silencieux. Pour quelles raisons ?

On dirait qu'il en veut au monde entier, et que pour punir tout le monde, il n'ouvre jamais sa bouche. Alors que s'il y a bien quelqu'un qui ressemble plus à un coupable qu'à une victime, c'est lui.

Je le vois ensuite faire demi-tour, puis commencer à partir. Je fronce les sourcils. Ma poitrine se serre et je suis complètement perdu. Il est là, puis il s'en va. C'est quoi, ce bordel ?

— Attends !

Je le rattrape en quelques enjambées, la respiration sifflante. Il ne s'arrête pas de marcher pour autant, alors je le suis en restant sur sa droite.

— Si je suis venu ici, c'est pour te voir. Tes amis m'ont dit que tu serais avec eux ce soir.

Il se stoppe net, se retourne lentement vers moi. Puis son regard sombre plonge dans le mien.

Des abysses.

Noires, noires, noires.

Ça me déstabilise.

POUR LA BRÛLURE DE MES MOTS [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant