MUSIQUE
Foreign escape - Nic Dean
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𝑰 𝒕𝒐𝒍𝒅 𝒚𝒐𝒖 𝑰 𝒘𝒂𝒔 𝒔𝒊𝒄𝒌
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R E X W A L D
Jeudi 19 octobre, 7h04.
Angela n'est pas encore partie au boulot lorsque je reviens à l'appartement. Je suis sorti prendre l'air durant une bonne heure, j'en avais besoin. C'était ça ou rester à le regarder dormir.
Et je ne suis pas si dérangé que ça.
Je n'ai pas vraiment réussi à trouver le sommeil cette nuit. En fait, j'ai plus réfléchi que je ne me suis reposé. Dormir à même le sol ne m'a pas aidé. Dormir en sachant qu'il était juste à côté de moi a bousillé le peu de calme que j'aurais pu trouver.
Quand je passe dans le hall d'entrée, je sais que je vais devoir retourner discrètement dans ma chambre pour le retrouver. Peut-être qu'il sera encore endormi, j'en sais rien. Je l'espère secrètement.
Mais ça ne fera que repousser la confrontation matinale que j'aurais avec lui dans tous les cas. Alors que tous les problèmes avaient été effacés par la nuit, ce matin, ils ressurgiront.
Pourquoi tu m'as amené ici ?
Pourquoi tu m'as amené ici ?
Pourquoi tu m'as amené ici ?
Pourquoi je l'ai amené ici ?
Déjà que le voir dormir dans mon lit, dans mon tee-shirt, a grillé le peu de neurones que je possède, je n'ose même pas penser à ce que la vision de lui à peine réveillé dans ma chambre provoquera. J'en ai déjà mal à l'estomac.
Je me fais alpaguer par Angela avant d'avoir pu atteindre le couloir qui mène aux chambres.
— Rexwald ?
Je suis bien obligé de m'arrêter, entrer dans le séjour pour la découvrir derrière le comptoir de la cuisine.
Ses yeux verts pétillent quand elle me voit et je me demande quel est son problème, ce matin. Pourquoi elle paraît si enjouée, si enthousiaste. Je veux dire, on est un jeudi matin, il n'est pas encore huit heures et elle doit bientôt partir travailler. Qu'est-ce qui la rend heureuse aujourd'hui ? Elle a passé la nuit avec Raven, c'est ça ?
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POUR LA BRÛLURE DE MES MOTS [TERMINÉE]
Lãng mạnUn... Deux... Trois... Trois secondes. Trois secondes, c'est le temps qu'il faut à Rexwald pour formuler un mot dans sa tête, qui finalement ne sortira jamais de sa bouche. Trois secondes, c'est le temps qu'il faut à Andreas pour sourire à nouvea...