MUSIQUE
Someone to stay - Vancouver sleep clinic
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𝑰 𝒎𝒆𝒕 𝒆𝒗𝒊𝒍 𝒘𝒉𝒆𝒏 𝑰 𝒘𝒂𝒔 𝒋𝒖𝒔𝒕 𝒂 𝒄𝒉𝒊𝒍𝒅
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R E X W A L D
Mes yeux restent fixés sur les écritures au crayon à papier. Je n'en reviens pas.
Je reste bloqué sur ce livre ouvert trente secondes de trop, et Andreas s'interroge.
— Tout va bien ?
Putain, c'est le père d'Andreas, le connard qui est entré en contact avec moi pour que je tue deux étudiants.
Je n'ai que ça en tête.
Toute la haine envers lui que j'avais accumulée augmente au fil des secondes et est en train de me brûler vif.
D'abord son comportement avec Andreas.
Puis le tatouage.
Et maintenant ça ?
Putain, je jure que si je me retrouve seul face à lui un jour, je vais lui faire regretter tout ce qu'il a provoqué.
Un nœud m'obstrue la gorge quand je pense à Andreas.
Je ne peux pas lui dire.
Je. Ne. Peux. Pas.
Comment il réagirait ? Il était déjà mal pour Annie après ses soupçons pour son père, alors s'il découvre que c'est le sien... Ce sera la catastrophe. Je ne sais même pas s'il me croira. Il est bien du genre à rester dans le déni au lieu de faire face à la réalité. Parce que celle-là, elle est vraiment moche.
Je déglutis péniblement et relève ma tête vers lui.
— Ouais ouais. Ça va.
— T'es sûr ?
Une boule s'est formée dans ma gorge et il m'est difficile de parler. Je referme le livre, le balance sur la table et essaie de regarder Andreas dans les yeux tout en ayant l'air indifférent.
Quelque chose se déclenche à l'intérieur de moi en le voyant, la mine inquiète.
Comme un... un instinct de protection qui prend presque le dessus sur la haine que j'ai envers son père.
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POUR LA BRÛLURE DE MES MOTS [TERMINÉE]
RomansaUn... Deux... Trois... Trois secondes. Trois secondes, c'est le temps qu'il faut à Rexwald pour formuler un mot dans sa tête, qui finalement ne sortira jamais de sa bouche. Trois secondes, c'est le temps qu'il faut à Andreas pour sourire à nouvea...