- 𝑃𝑅𝑂𝐿𝑂𝐺𝑈𝐸 -

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Dimanche 3 septembre, 20h18.



Le ciel se couvre. De fines gouttes de pluie commencent à tomber, froides et humides, alors il remonte sa capuche par-dessus sa tête et accélère le pas.

Il aime se faire discret. Malheureusement, il a l'habitude que toutes les têtes se tournent dans sa direction quand il passe dans les couloirs de Columbia University.

C'est d'ailleurs de là d'où vient son plus gros problème de la journée : de l'université. Plus précisément, de cette foutue prof qui n'est pas capable de le laisser en paix.

Il ricane tout seul quand il pense au sort qu'il pourrait lui réserver, pour la punir d'avoir été si arrogante face à lui. Mais il chasse bien vite cette idée attrayante de son esprit, puis s'arrête devant une immense maison en bardage blanc.

Pour le moment, ce n'est pas de cette femme dont il est question. En fait, elle n'est rien, dans tout ça. Seulement une figurante.

Seulement l'élément déclencheur.

Alors qu'il reste planté derrière la grande grille noire, il observe la vieille maison qui lui fait face, quelques mètres plus loin.

Alors c'est là qu'il se cache, son merveilleux camarade de classe ? L'idiot qui a accepté de se confronter à lui ?

Il cherche dans sa tête le prénom par lequel on l'avait appelé.

Andreas.

Et le répète en boucle inconsciemment, trouvant que ce nom sonnait plutôt bien dans sa tête.

La fine pluie se transforme rapidement en averse torrentielle, et il est obligé de décamper.

Mais ce qui est sûr, c'est que son idée ne prendra pas la fuite de sitôt, elle.

Parce que c'est sans doute la plus excitante qu'il n'ait jamais eue depuis longtemps.

Il commençait à s'ennuyer.

Et voilà que sa future victime s'est d'elle-même présentée à lui.

Que le jeu commence, Andreas.

Au bout de trois.

Un... Deux...

Trois.


























POUR LA BRÛLURE DE MES MOTS [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant