18- Le rapprochement.

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Nora.

-MATTEO! MON PÈRE VA ME TUER QUAND IL VA VOIR ÇA ! dis-je furieuse, alors qu'intèrieurement je rougis.

Il ne dit rien mais me fixe avec une lueur de désir dans ses yeux et sourit.

Je lui tourne les talons et part en direction de ma salle de bain, en espèrant trouver du fond de teint pour cacher ça.

Mais il m'attrape le bras et m'attire contre lui. Sa main sur ma hanche et l'autre sur ma machoire. Il chuchote dans mon oreille, et là, je me sens dérailler.

-Tu ne vas quand même pas cacher mon territoire princesse ?dit-il en me provoquant.

-Saute moi dessus tant que t'y es nan ? dis-je en gardant mon peu de sang-froid.

Mes mains s'enroulent autour de sa nuque. Il soulève mes cuisses, et les enroule autour de sa taille, ce qui me fait hoqueter de surprise.

-Qui te dit que ce n'est pas ce que j'ai très envie de te faire là maintenant ? me dit-il en me provoquant encore plus, comme si ce n'était pas assez.

J'écarquille les yeux, je dois surement être rouge comme une tomate.

Il m'embrasse, et je l'embrasse de retour.

Mais je le repousse, quand j'entends la porte d'entrée s'ouvrir. Papa. Je commence à stresser.

Je lui dis de sortir par la fenêtre, c'est ce qu'il fait. Il me fait une dernier clin d'oeil avant de sauter.

Mon père doit encore parler avec quelques hommes, avant de partir au QG et que la soirée commence.

J'entends des voix et des rires.

Et soudain, j'entends une porte s'ouvrir et puis se refermer. Les voix se font plus lointaines.

Je descends les escaliers, en essayant de faire le moins de bruit possible, malgré mes talons.

La cuisine. La porte de la cuisine est fermée, ils doivent être là.

Je colle mon oreille contre la porte pour écouter leur conversation.

Et là.

-Combien de temps allez-vous encore garder le secret, monsieur Moretti ? s'adresse un homme à mon père.

Quel secret ?

-Mes filles ne doivent pas vraiment savoir que leurs mère est encore vivante. De toute façon, je voulais qu'elle meure, Nora avec mais bon, on a pas toujours ce qu'on veut dans la vie..dit-mon père d'un ton encore plus tranchant qu'un couteau.

Tous les hommes se mettent à rire, pour aucune raison valable.

Alors que moi, mon monde semble s'écrouler. Je tombe à genoux sur le sol, et fixe un point invisible sur la porte, mais bizarrement, j'arrive plus à pleurer. J'ai passé toute ma vie à pleurer, et surtout dans l'ignorance. Alors, tous les soirs je m'imaginaient comment ma mère ressmeblerait, alors qu'enfaite elle est vivant, et mon père m'a menti pendant toute ma vie ?
J'ai dû vivre mon enfance sans mère, alors que j'étais jalouse de mes copines qui avaient des mères. Alors qu'enfaite j'en ai une ? Si conne. Je suis si conne.

Une autre homme prend la parole, ce qui me fait sortir de mes pensées :

-Nora est bonne quand même, au moins elle vous servira à quelque chose.dit-il en rigolant.

Et là, tout le monde rigole à pleins poumons, et même mon père..

Ils continuent de parler de moi et de mon corps de façon perverses.

Mais là, je pleure.

Je monte vite dans ma chambre, et m'enferme dedans.

Tu vois Nora, t'es faible et surtout conne, le mieux c'est de plus rien ressentir.

Je commence à me gratter, d'abord les bras puis le cou. Je me gratte tellement fort, que je commence à avoir mal.

Je regarde mon reflet dans le miroir. Yeux rouges, cou et bras griffés.

Mais ça va aller, comme tous les jours..

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La révélation de malade, même moi je suis outrée.
La fin du chapitre 💔💔

Love. ❤️‍🩹

L'amour et l'insolence...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant