Layla

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J'étais assez choquée de ce que je venais d'entendre.

Mais en y réfléchissant c'était une idée assez ingénieuse.

Je me lève d'un bond et m'apprête a arpenter les longs couloirs pour atteindre la chambre que je partagereais avec mon mari.

Un bruit sourd se fait entendre sur la porte, signe qu'elle était arrivée.

Ivan ouvre la porte et l'a fait rentrer, elle s'avance vers Ivan et le prend dans ses bras et lui susurre des mots très affectueux.

Puis se dirigea sans plus tarder vers la chambre a coucher.

Arrivée devant la porte elle toque et se permet d'entrer puis pousse un cri d'excitation et balance plusieurs mots a la chaine.

" Oh je suis sincèrement désolée"

"Je ne savais pas"

"Je vous laisse "

Puis sur ces mots elle s'en alla.

Le plan de Ivan avait fonctionné à merveille mais maintenant moi je me retrouve allongée sur le lit toute nue.
J'ai froid.

*

J'entendis un cri, de peur je monte les escaliers quatre à quatre et tombe sur ma mère.
Et oui c'était bien ma mère qui se tenait là, devant la porte de ma chambre à coucher.
Le plan c'était donc bien déroulé et elle a dû mordre à l'hameçon.
J'étais assez fier à vrai dire de mon idée.

Enfaite un peu plus tôt j'ai reçu un message provenant de ma mère qui me disait qu'elle allait passé et qu'elle espérée qu'on est plutôt bien savourés cette « après-midi de noces » comme elle aime le dire.
Donc en la connaissant j'étais sur qu'elle allait passé uniquement pour vérifier si nous l'avons bien fait avec Layla.
Ma mère est quelqu'un de très intrusive.
Mais je l'aime toujours autant malgré le fait qu'elle se mêle toujours de ce qu'il ne l'a regarde pas.
J'ai donc décidé de mettre au courant mon épouse.

« Layla ! Layla! »tient pourquoi elle ne répond pas ? Pourtant elle ne semble pas écouter de la musique ou autre chose. Elle n'a même pas d'écouteurs.
Serait-elle dans ses pensées ?
Pas grave je vais tenter de la rappeler je n'ai pas d'autre choix.

« Layla!! » cria-je pour la troisième fois avec plus de voix.
Elle se secoua légèrement la tête et me regarda l'air hébété avant de me répondre.

« O-oui monsieur Micochevick ? Que voulez-vous savoir de moi? »

Cette gamine.
Pourquoi m'appelle t-elle ?« Monsieur »?
Je sais que nous sommes pas proches mais de là à m'appeler « Monsieur ».

Maintenant que j'y pense ce n'est pas la première fois qu'elle m'appelle ainsi.
Cependant je croyais qu'il fallait simplement la mettre à l'aise et que par la suite elle arrêtera de m'appeler « Monsieur » mais visiblement ce n'est pas le cas.
Après je n'ai toujours pas entretenu une discussion sérieuse avec elle, peut-être que si je le fais elle sera plus à l'aise avec moi.
Le but n'est pas que nous soyons ennemis. Mais alliés.

Je me sors de ma transe quand je m'aperçois que je suis en train de la fixer depuis un moment et lui explique la situation.

« Layla, je m'excuse déjà d'avance pour ce que je vais vous demandez mais, pourriez-vous vous mettre nue dans le lit de la chambre à coucher ? »

Je sais que dis comme cela ça paraît très bizarre et cette phrase est remplis de sous-entendus mais j'aimerais savoir sa réaction.

Elle entrouvrit sa bouche et semble vouloir parlé mais s'arrêta.
Elle me regarde avec des yeux écarquillés et semble ne pas avoir compris.

En la regardant je remarque qu'elle porte toujours sa robe et ses talons qui semblent lui faire mal.
Elle devrait se changer.
Mais avant tout j'ai un autre problème à régler.

« Layla ma mère va venir et elle veut s'assurer que nous l'avons bien fait.. Vous voyez ce que je veux dire ? » ajoutais-je les sourcils froncés et les yeux plissés.

« Oh oui je vois, je comprend mieux désormais.
Que dois-je faire pour simuler ce genre d'acte ? »

*

Je n'en reviens pas il m'a réellement fait ce genre de demande ? Bien que ce soit pour tromper sa mère je trouve que cela est dans l'extrême.

« Il faudra uniquement que vous vous mettiez nue et que vous jetiez votre robe et vos talons un peu partout dans la chambre. Je jetterais mes vêtements également, puis tu resteras coucher dans le lit nue. Les cheveux aussi ils doivent être défait. »

Comment peut-il dire ça si facilement ? Et comment cela se fait-il qu'il connaisse aussi bien comment simuler ?

C'est vrai maintenant que j'y pense. Ivan Micochevick est un jeune homme ayant 25 ans. Des conquêtes il en a dû en avoir tout un tas donc il doit sûrement bien s'y connaître.
Malgré tout la proposition d'enlever cette robe étouffante et ces talons du diable me plaît réellement.

« J'accepte. J'y vais et j'attends votre mère Monsieur Micochevick ».
C'est ce que j'ai décidé de lui répondre. C'est vrai après tout il suffisait juste de simuler n'est-ce pas ?

Je monte les escaliers et commence à retirer cette longue robe, j'enchaîne avec mes talons et mes bijoux puis je me dirige vers la salle de bains et enlever tout ce gel et cire qui me permettait de plaquer mes cheveux en chignons.
Il y a en a des épingles. Ces foutus épingle la cause principale de mon mal de tête.
J'applique ensuite de l'eau pour enlever les résidus de gel et prends un peignoir.
Je me dirige vers la chambre à coucher ou j'avais déjà enlevé mes vêtements et chaussure.
Et je les éparpille un peu partout.
Je vois que le costard de Ivan et ses chaussures et même ses sous vêtements étaient déjà au sol.

Ses sous vêtements ? Je me sens rougir bien que on ne peut pas le voir. Je panique. Et tout un tas de questions me viennent à l'esprit.

Es ce que je dois également enlever mes sous vêtements ?
Si oui je les mets où?
Es ce que je stresse juste pour ça ?
Oui.

Je décide de les gardées. Je n'est pas le temps de continuer à me poser des questions.
Je me dirige vers le lit à deux place et m'installe.
Le lit est très confortable et les draps sont doux et sentent bon la vanille.
C'est réconfortant.
J'attends avec impatience que sa mère vienne.
Impatience est-il le bon terme ? Oui car je crève de froid je grelotte malgré le draps légers sur moi.

Pourquoi je n'est pas de couverture ? Car Ivan a mis en désordre le lit : froissé les draps et a jetais les couvertures par terre pour un rendu beaucoup plus « naturel » comme il m'a dit.

Et voilà comment je me suis retrouvée seule dans un lit en sous vêtements.

MicochevickOù les histoires vivent. Découvrez maintenant