Micochevick

Ivan

Je m'assois  derrière  mon bureau pour commencer à travailler.
On est samedi mais je ne dois pas me reposer. Je n'ai droit à aucun jour de congés.

Aujourd'hui je travaille donc seul puisque ma secrétaire, Sabrina est de repos.
Il faut bien qu'un de nous deux se reposent.

Je prends mon stylo noir et je commence à écrire des lettres concernants le nouvel hôtel que l'entreprise construit.
Sabrina devra les envoyer dans une semaine exactement.

Demain c'est le départ de mon voyage à Paris.
C'est arrivé très vite, j'ai hâte de m'en aller d'ici.

Mais que adviendra-t-il de Layla?

-«Sabrina que faites vous ici ? Vous n'êtes pas en congés ?»

-« Oui je suis bien en congé mais je voulais voir Monsieur Micochevick, Madame. »

-« Comment ça ? Quand vous êtes en congé vous n'êtes plus sa secrétaire donc vous n'avez aucune raison de venir ici.  A moins que vous souhaitez faites des heures supplémentaires.»

-« Pourquoi me parlez vous comme cela ? Est-ce que je dérange ? »

« Oui vous me déranger. Vous êtes en congés n'est-ce pas ? Que faites vous ici ? Vous vouliez voir mon mari ? Très bien regardez cette photo alors. »

Mais que se passe-t-il à la fin ?!

-« Voici la photo de mon mariage et à coter de moi voyez-vous, voici mon mari. Pas le votre. »

-« Qu'est-ce que vous insinuez ? Je n'ai pas les sentiment que vous croyez envers votre mari! »

-« Bien, vous savez où est votre place visiblement maintenant veuillez partir. »

Est-ce Layla qui a parler ainsi ?
Et Sabrina que fait-elle ici ? Elle est en congé.
Est-ce que je dois sortir du bureau pour voir enfin et saisir la situation ?

Les talons claques sur le sol direction la porte d'entré.
Cette deniere s'ouvre et se ferme brusquement.

-« On vous a pas appris à fermer la porte calmement ?! » s'écrit encore Layla.

Je connais Sabrina, elle n'aurait jamais déclencher une dispute pour un rien, mais peut-on en dire autant pour Layla?

Je me dois d'agir et de comprendre la situation.

*

« Oh mais pour qui elle se prend ? Je suis la maîtresse de ce manoir. Et Ivan est mon mari.
Je me fiche pas mal de ses relations amoureuse.
Il peut sortir et me tromper avec qui il souhaite mais je ne supporterais pas elle. » .

Une voix forte et grave apparaît derrière mon dos et me sort de mon monologue

«Madame Colins-Micochevick Layla, puis-je savoir de comment vous parlez ainsi de ma secrétaire?! »

Ivan ? Mais depuis quand est-ce qu'il est là ? Est-ce qu'il aurait entendu notre discussion ? Et depuis quand m'appelle t-il comme cela ?

Il met encore une barrière.

« Monsieur Micochevick ? Sachez que je suis sincèrement désolée que vous ayez entendu cette discussion. Mais comment pouvez-vous me parlez sur ce ton? » lui dis-je en me retournant vers lui.

-« Mais pour qui vous prenez vous ? »

-« Pardon? » mon cœur commence à battre de plus en plus. Ai-je fais une gaffe en remettant cette garce à sa place ?

-« Que voulez-vous dire? » surenchérirai-je.

-« Vous avez intimidé ma secrétaire en utilisant votre position.
Et en lui inventant de faux sentiments.
N'avez-vous pas honte ?! » dit-il les épaules crispées, les sourcils froncer et le regard noir.

Pourquoi à t-il fallu qu'il entende cette discussion ?

Je souffle et passe ma main dans mes cheveux avant de tenter de lui expliquer la situation.

« Monsieur Micochevick vous vous méprenez.
Puis vous parlez d'intimidation ? Je n'est intimidé personne.
Si se faire respecter est de l'intimidation alors oui je l'est fais.
Votre secrétaire me manque tout les jours de respect et à chaque fois vous êtes là et vous ne faites et ne dites rien.
Mais je prends sur moi et maintenant même quand elle n'est pas dans les parages vous l'a défendez encore.
Prenez-vous en compte mes sentiments ?! » tout ces mots, je les ai dit avec la gorge nouée et avec le battement de mon cœur qui se fait de plus en plus rapide face à son silence.

1,2,3,4  secondes passent et il se contente de me fixer la bouche entrouverte et l'air ahuri.
Est-ce qu'il s'est enfin rendu compte que je n'avais rien fais de mal pour cette fois ? Va t-il s'excuser ?

« Je n'y crois.. »

Enfin il s'était décidé de parler, ça y est maintenant il va me supplier de le pardonner.
Un sourire en coin commence à se dessiner sur mon visage.

-« .. Comment pouvez-vous, tentez de rejetez la faute sur moi ? »

Pardon ? Ce ne sont pas des excuse ça, il ne compte pas en faire ?

-« Je ne peux plus, je pars aujourd'hui en voyage. »

Comment ?

« Comment Monsieur Micochevick de quoi parlez-vous votre voyage est prévu pour demain?! » dis-je en m'approchant de lui a grande vitesse.
Il me regarde l'air déçu voir triste et part tout en me bousculant l'épaule.

J'ai foiré.