Layla

201 13 29
                                    

Paris,12h44: Hôtel Miko

Comment je vis depuis que je suis marié à un homme riche ?

Mal.

J'ai toujours rêvé de me marier, vivre le conte de fée mais désormais je ne pourrais plus jamais.

Oui je suis mariée à un homme riche mais c'est sa fortune pas la mienne.
Mon mode de vie n'a pas réellement changer, je vais toujours à la fac avec mes amis.

Je me prend toujours des sandwiches a 1€ et une boisson a 1,50€ a la pause déjeuner.
Et je continue a m'habiller de façon modeste et sans aucunes marques de grande maison de luxe.

Sans compter que je suis mariée à un homme que je n'aime pas. On peut à peine se parler sans avoir de disputes. J'en suis fatiguée.

Peut-on toujours dire que je vis la belle vie depuis que je suis la femme de Ivan ?

-« Layla! Vous ne vous préparez pas pour la piscine ? » Et voilà qui vient d'arriver comme une fleur ?

Ivan.

Comment lui dire que j'ai mes règles et que je peux que me contenter de regarder les autres nager ?

Et puis qu'est-ce que ça peut faire à prêt tout de dire que j'ai mes règles ?

Pourquoi on devrait sans cacher ? C'est quelque chose de naturel.

-« Monsieur Micochevick, je ne peux pas me baigner car j'ai mes règles. »
Je l'est dis de façon cru et sec, je prie pour qu'il ne l'a pas mal prit mais je déteste cette question plus que ridicule.

Ça se voit quand même que je l'es ai ?!

Je le vois mimait un étonnement avant de recouvrir avec sa main droite sa bouche qui était entrouverte.

-« Oh! Je ne savais pas, je suis désolé d'avoir posé cette question si indiscrète. » balbutie Ivan.

C'est drôle, il s'excuse de m'avoir poser cette question?
C'est ridicule.

-« Ce n'est rien Monsieur Micochevick, allez-y je vais me contenter de lire un peu puis je remontrais dans notre chambre. »

Je le vois hocher la tête puis il repart direction la piscine.
Je me tourne moi aussi à mon tour puis m'en vais chercher un livre à lire.
Sûrement un livre de cours pour tenter d'en apprendre plus durant mon séjour ici.

Quelle idée d'être venue sur un coup de tête ?

Mais vous avez pris sa défense autrefois si vous saviez à quel point cela m'a blesser dans mon ego de femme. Vous n'en serez pas là. »

Ah oui c'est vrais, cette discussion elle aussi était d'un ridicule sans nom.
Ce cher Ivan s'était permis de venir chez moi pour me demander de partir en voyage avec lui.
Bien évidemment je suis allée mais la discussion m'avait procuré un sentiment que je n'avais jamais connue auparavant.

Dans mon cœur..

-« Ahhh! Je suis sincèrement désolé, je ne voulais pas. »

Qui est ce bourrin qui s'est permis de me tacher ?!

-« Oh ! Ce n'est rien, ne vous en faites pas. » dis-je en essayant de cacher ma frustration plus qu'évidente.

-« Écouter, je vois que cela vous agace. Laissez moi payer le pressing. » dit-il en agitant ses mains devant lui m'obligeant donc de redresser ma tête et d'enfin voir le visage de celui qui m'a tacher.

Il est blond et assez grand, il porte une chemise bleu rayé blanc et un pantalon noir large avec des sandales et à la main une serviette de plage.

Il semble vouloir aller à la piscine. Je ne vais pas le retarder uniquement pour cela.

-« Je vous assure que ce n'est rien. Ne vous sentez pas coupable. Sur ce. » Je m'incline et passe en le frôlant l'épaule.

3 minutes plus tard je venais déjà de rentré dans la chambre d'hôtel.
La 307.
Celle de Sabrina est la 306, dire qu'elle est juste à coter de moi m'inssuporte au plus au point.
Mais je ne vais plus me disputer avec elle, je lui est dis ce qu'il fallait qu'elle entende.
Je n'est plus rien à faire avec elle.

Je prend un livre : " sciences et ressources humaines. "
Puis je vais dans la salle de bain et tente d'enlever la tache de vin.
Qui bois du vin en allant à la piscine ?
C'est sûrement quelque chose des riches.

Je frotte et re frotte une énièmes fois.
Est-ce que je regrette de ne pas l'avoir laisser payer le pressing ? Oui.

10 minutes plus tard j'abandonne.
J'ai essayer tout pleins d'astuces de grand-mère trouvait sur internet mais aucunes d'entre elle n'a fonctionné.

J'aimais bien ce chemisier pourtant..

Je me lave les mains et abandonne mon chemiser bleu satin dans le lavabo je ne veux plus jamais le retoucher. Ça me ferait trop de mal.

Je ne suis pas très matérialiste mais ce chemisier compatit beaucoup pour moi.

Il me rappelle les minces jours heureux que j'ai vécu jusqu'à présent.

Je me dirige vers la porte et empoigne la poignée de porte avant de sortir et de me retourner et de fermé la porte à clés.

Après cela j'arpente les longs couloirs de l'hôtel Miko.

-« Bonjour Madame Micochevick. » de qui s'agit-il encore ?
Je me retourne l'air plus qu'agacé et découvre..

-« Sabrina ?! Pardon je voulais dire..
Bonjour Madame Owshizt que faites vous ici? »
Elle m'agace elle et son regard plus que condescendant. Elle se croit supérieure à moi.

Dans tout les cas je ne suis pas d'humeur à me disputer une nouvelle fois avec elle. Autant couper cour à la conversation.

-« Eh bien j'allais rentrer dans ma chambre. » dit-elle en réajustant ses lunettes.

Plusieurs seconde s'écoulent et on se regarde l'une comme l'autre dans les yeux. Qui décidera de brisé ce silence ?

Moi.

Car je n'est pas le temps avec ce genre de gamineries.

-« Bien. Je vous laisse alors, sur ce. » je passe et la bouscule.

Était-ce gamin de ma part ? Oui complètement mais il fallait bien que je lui montre que je ne m'étais pas relâcher à son égard.
Si elle voit que je ne lui tient plus la tête, elle risque de se dire qu'Ivan m'a bien remis à ma place et ça il en est hors de question.

Je descend les marches quatre à quatre et me dirige enfin vers les transat de la piscine et je m'y pose.

Ça fait maintenant 15 minutes que je lis le livre et je n'arrive pas à penser à autre chose que la conversation entre Ivan et moi.

Pourquoi cela me perturbe autant au point de ne plus savoir lire ?

MicochevickOù les histoires vivent. Découvrez maintenant