Ivan

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Paris : hôtel Miko : piscine : 12h35.

Layla est descendu nous rejoindre à la piscine depuis 12h20. Je me demande ce qu'il lui a mit tant de temps pour qu'elle n'arrive que maintenant.

Serait-ce ses règles ? C'est vrai j'ai lu il n'y a pas longtemps un journal qui en parlait.

L'endométriose de sa définition par Google c'est le développement de tissu semblable à la muqueuse utérine en dehors de l'utérus.
C'est une maladie bénigne qui touche 1 femme sur 10.
Cette maladie provoque des douleurs aiguës et la complication de tomber enceinte.

Ma mère en souffre et Dieu sait à quel point cela me préoccupe.
Elle souffre tant quand elle a ses règles.

Peut-être que Layla souffre aussi même si elle n'a peut-être pas d'endométrioses.
Du moins je l'espère mais elle semble bien aller pour l'instant.
Je ne devrais pas m'inquiéter, si jamais je vois qu'elle ne vas pas bien on retournera a Philadelphie.
Après tout c'est moi qui l'est forcé à venir, je me sentirais coupable de lui faire subir cela.

C'est vrai cette discussion ce jours là..


-« Je sais à quel point cela vous a blesser Layla, mais je vous demande sincèrement pardon. »

-« Je ne veux pas de votre pardon, vous avez choisi votre camp alors je vous en pris laissez moi. »

-« Je ne peux pas. »

-« Quoi? Cela est trop dur de voir une femme ne pas vous courir derrière vous tel votre chien de service ? Ah oui c'est vrai, elle s'appelle Sabrina. »


-« Monsieur Micochevick! » je me retourne et remarque qu'il s'agit de madame Owshizt.
Elle est en maillot de bain ?

-« Madame Owshizt que faites vous en maillot de bain ? Puis pourquoi m'appelez vous ? »

Soudain ses joues tournent au rouge et elle se contente de se tamponner puis de réajuster ses lunettes. Avant de s'éclaircir la gorge.

-« Monsieur Micochevick, ce n'est pas le moment pour vos questions saugrenues. Il s'agit de votre femme, Madame Micochevick - Colins. »

Mon cœur commence a battre de plus en plus fort.
Que se passe t'il avec Layla?
Serait-ce ses règles ??

Je me lève et chasse toute expression d'inquiétude puis sort de la piscine, toujours si stoïque et prend ma serviette puis je m'éponge.

-« Bien, merci de m'avoir prévenu. Je vais retourner dans notre chambre. Aussi n'hésitez pas à profiter de votre baignade. Sur ce je vous laisse. »

C'est vrai, à cause de mes pensées et de cette discussion, je n'avais pas remarqué que Layla était partis depuis 5 minutes à peu près.

Encore une fois j'ai étais négligeant.

J'entre dans l'hôtel et salue le gérant avant de monter quatre à quatre les escaliers.

Pourquoi ne pas prendre l'ascenseur ? Tout simplement car il est hors service.
Si Layla est bien au 3 eme étage dans sa chambre, cela veut dire qu'elle les a monter..

La pauvre elle a dû souffrir.

Arrivé a l'étage je marche et repère enfin notre chambre.
La 307.

Je toque 1 , 2, 3 fois mais aucune réponse.

Et si il lui est arrivée quelque chose de grave ??

Je prend ma clés et ouvre la porte.
En entrant dans notre suite couvert de mur blanc les uns plus lumineux que l'autre je perçois la salle de bain entrouverte.
Je toque une nouvelle fois aucune réponse.

Je décide de entrer, jeter un coup d'œil puis je tombe sur un linge dans le lavabo ??

Ne me dites pas que.. Non ce n'est pas possible. Je ne veux pas y croire.

Serait-ce du sang ?!

Layla est si mal au point qu'elle laisse traîner ses habits remplis de sang ??!

Souffre t'elle d'endométriose elle aussi ?
Sûrement à cause de la douleur elle n'a pas pu nettoyer correctement son chemisier.

Mais une question me travaille, comment cela se fait-il qu'il y est du sang sur son chemisier ?

Elle a ses règles donc ce n'est pas possible de tacher à cette endroit la ?

Quoique je suis un homme je ne m'y connais pas très bien.

Devrais-je le nettoyer et l'emmener au pressing ?

Oui Layla sera contente.

Ahhhhh!

C'est Layla qui cris ainsi ?
Je devrais aller m'occuper d'elle.
Je sors de la salle de bain et a pas de loup je m'approche du lit et remarque cette dernière est entrain de dormir.
Cependant elle transpire et se tourne de tout les sens.
Elle doit souffrir.

Je ne veux plus qu'aucune femme ne souffrent de cette maladie. Il en est hors de question.
Je prend mon téléphone ainsi que son chemisier et j'appelle Madame Owshizt pour qu'elle l'emmène au pressing.

-« Oui madame Owshizt venez devant la porte 307 là où nous résidons Layla et moi. »

-« Bien j'arrive de ce pas Monsieur Micochevick. »

Ma secrétaire a prit 2 minutes pour venir et durant toute cette attente qui était interminable. Je ne faisais que je m'inquiéter pour Layla. Je ne voulais pas la laissez seule.

Après tout qui souhaite voir son ami souffrir le martyre? Personne.

Madame Owshizt ne m'a pas posé de questions elle sait contenter de me demander comment j'allais comme si c'était moi le malade dans l'histoire.

Ironique de sa part.

Je entre enfin dans notre chambre après avoir soufflé un bon coup puis je prends une bassine d'eau froide et une serviette chaude pour apaiser ses douleurs et la rafraîchir.

C'est quelque chose que j'ai appris en vivant avec une mère qui souffre quand elle a ses menstruations.

Si il y a bien quelque chose qui m'inquiète chez toute les femmes c'est bien les règles douloureuses.

Peut-être dû à mon passer..

30 minutes plus tard.

Layla s'est enfin calmé. Elle a reprit une température normal. On peut dire qu'elle m'a vraiment inquiétée.

Pourquoi les femmes doivent autant souffrir dans cette société faites uniquement pour les hommes ?
Les femmes n'ont donc aucune places dans ce bas monde?

-« Ahh ! Ivan c'est toi ? » dit Layla l'air planant. Elle est littéralement dans les vapes. Puis maintenant elle me tutoies ? Elle a enfin arrête de m'appeler "Monsieur "?

Je peux moi aussi je pense avec tout ce qu'on a vécu de laisser tombés une barrière.
Celle du vouvoiement.
1 barrière ce n'est rien après tout. Puis nous sommes amis elle et moi il n'y a rien de mal à tutoyer ses amis.

-« Layla, vas-tu bien ? Ton état me préoccupe tellement. Repose toi bien s'il te plaît.. Fais ça pour moi, ma petite femme.»

MicochevickOù les histoires vivent. Découvrez maintenant